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Les réactions ne se sont pas fait attendre, bien que, dans un premier temps, l'entourage de Ariel Sharon a cru y voir une opération de relations publiques. Cependant, les Palestiniens qui vont envoyer samedi une délégation de haut rang en Arabie Saoudite, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, les pays du Golfe, la Turquie, la Russie, la Présidence et la gauche israéliennes, l'Europe et d'autres pays ont aperçu, dans l'initiative saoudienne, un espoir certain pour relancer la paix.
Dans cet esprit, le chargé des relations extérieures à l'Union européenne, Javier Solana, en visite dans la région, a interrompu sa navette pour se rendre à Jeddah, dans le but de rencontrer le Prince Hériter saoudien et en savoir plus sur son initiative. A la Maison-Blanche, où l'on a toujours fait valoir les plans Tenet et Mitchell, on est resté prudent, dans un premier temps, vis-à-vis de l'initiative saoudienne jusqu'à ce que le Président Bush fasse l'éloge de cette initiative lors d'un entretien téléphonique, mardi, avec le Prince Abdallah.
«Le Président a fait l'éloge des idées du Prince Héritier sur une normalisation complète des relations israélo-arabes, une fois un accord de paix global conclu», a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer qui n'a pas manqué de souligner que cette initiative n'était pas en contradiction avec les plans Tenet et Mitchell.
En Israël où le Président Moshé Katsav a lancé une invitation au Prince saoudien pour se rendre à Al-Qods «expliquer» son initiative, les médias ne cessent de presser Sharon de saisir cette opportunité.
«Ariel Sharon voit dans la détermination et le sang froid face à un ennemi violent, l'occasion de démontrer ses capacités de leader. mais celle-ci, comme l'a montré en son temps Menahem Begin (...) peuvent également être éprouvées face à une initiative politique créatrice et inattendue», écrivait Haaretz (indépendant)
Pour les analystes, face à l'impasse actuelle du sanglant conflit israélo-palestinien et l'impuissance des diplomaties américaine et européenne à y trouver une issue, l'initiative saoudienne, semble avoir redonné vie à la diplomatie au Proche-Orient. Il faut aussi souligner que Ariel Sharon a montré les limites de ses options lors de son dernier «discours à la nation», discours qui a déçu aussi bien ses partisans que ses opposants du fait qu'il ne proposait aucune alternative.
A coup sûr, cette initiative est susceptible de sortir Sharon de l'impasse qu'il a créée et de le faire passer, s'il l'épouse, pour un partisan de la paix après avoir échoué sur le plan militaire, de même qu'elle mettrait à nu - si elle n'est pas acceptée - les visées israéliennes et le soutien américain inconditionnel à l'Etat hébreu. Car si Israël cherche à vivre dans des frontières sûres au milieu d'un environnement favorable, la possibilité est là et il faut la saisir. C'est à l'heure actuelle, la seule occasion réelle de briser le cycle de la violence.
Dans cet esprit, le chargé des relations extérieures à l'Union européenne, Javier Solana, en visite dans la région, a interrompu sa navette pour se rendre à Jeddah, dans le but de rencontrer le Prince Hériter saoudien et en savoir plus sur son initiative. A la Maison-Blanche, où l'on a toujours fait valoir les plans Tenet et Mitchell, on est resté prudent, dans un premier temps, vis-à-vis de l'initiative saoudienne jusqu'à ce que le Président Bush fasse l'éloge de cette initiative lors d'un entretien téléphonique, mardi, avec le Prince Abdallah.
«Le Président a fait l'éloge des idées du Prince Héritier sur une normalisation complète des relations israélo-arabes, une fois un accord de paix global conclu», a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer qui n'a pas manqué de souligner que cette initiative n'était pas en contradiction avec les plans Tenet et Mitchell.
En Israël où le Président Moshé Katsav a lancé une invitation au Prince saoudien pour se rendre à Al-Qods «expliquer» son initiative, les médias ne cessent de presser Sharon de saisir cette opportunité.
«Ariel Sharon voit dans la détermination et le sang froid face à un ennemi violent, l'occasion de démontrer ses capacités de leader. mais celle-ci, comme l'a montré en son temps Menahem Begin (...) peuvent également être éprouvées face à une initiative politique créatrice et inattendue», écrivait Haaretz (indépendant)
Pour les analystes, face à l'impasse actuelle du sanglant conflit israélo-palestinien et l'impuissance des diplomaties américaine et européenne à y trouver une issue, l'initiative saoudienne, semble avoir redonné vie à la diplomatie au Proche-Orient. Il faut aussi souligner que Ariel Sharon a montré les limites de ses options lors de son dernier «discours à la nation», discours qui a déçu aussi bien ses partisans que ses opposants du fait qu'il ne proposait aucune alternative.
A coup sûr, cette initiative est susceptible de sortir Sharon de l'impasse qu'il a créée et de le faire passer, s'il l'épouse, pour un partisan de la paix après avoir échoué sur le plan militaire, de même qu'elle mettrait à nu - si elle n'est pas acceptée - les visées israéliennes et le soutien américain inconditionnel à l'Etat hébreu. Car si Israël cherche à vivre dans des frontières sûres au milieu d'un environnement favorable, la possibilité est là et il faut la saisir. C'est à l'heure actuelle, la seule occasion réelle de briser le cycle de la violence.
