L'heure est au bilan et à la remise en cause d'un système qui a montré sa faillite.
S'il est de bon temps d'accabler l'entraîneur d'une équipe à la moindre déconvenue, il serait exagéré et malhonnête de mettre l'ensemble des déboires de cette sélection marocaine sur le compte de son coach de service, le Portugais Humberto Coelho pour la simple raison que la série noire a été entamée bien avant, sous les commandes de ses deux prédécesseurs, Henri Michel et Henry Kasperczak.
En fait, pour faire une analyse sérieuse du dernier accroc des Lions de l'Atlas, il faudrait remonter au Mondial 1998 en France pour mieux mesurer le recul de notre football sur la scène internationale et tenter de situer les vraies raisons de cette régression. Au lendemain d'un Mondial 1994 catastrophique sur le plan des résultats (trois défaites) aux Etats-Unis, on avait dépêché une nouvelle équipe fédérale pour s'occuper de la relance du football national et aussitôt le redressement a commencé à être perçu ça et là à travers plusieurs actions de restructuration. Les vents s'étant mis à souffler du bon côté, les Lions de l'Atlas, en état de grâce, ont connu l'euphorie durant deux saisons (1996-1998) pour connaître l'apothéose d'un Mondial 98 et un retour au Royaume, souvenez-vous, triomphal, quasiment comme s'ils avaient remporté le trophée.
S'il est de bon temps d'accabler l'entraîneur d'une équipe à la moindre déconvenue, il serait exagéré et malhonnête de mettre l'ensemble des déboires de cette sélection marocaine sur le compte de son coach de service, le Portugais Humberto Coelho pour la simple raison que la série noire a été entamée bien avant, sous les commandes de ses deux prédécesseurs, Henri Michel et Henry Kasperczak.
En fait, pour faire une analyse sérieuse du dernier accroc des Lions de l'Atlas, il faudrait remonter au Mondial 1998 en France pour mieux mesurer le recul de notre football sur la scène internationale et tenter de situer les vraies raisons de cette régression. Au lendemain d'un Mondial 1994 catastrophique sur le plan des résultats (trois défaites) aux Etats-Unis, on avait dépêché une nouvelle équipe fédérale pour s'occuper de la relance du football national et aussitôt le redressement a commencé à être perçu ça et là à travers plusieurs actions de restructuration. Les vents s'étant mis à souffler du bon côté, les Lions de l'Atlas, en état de grâce, ont connu l'euphorie durant deux saisons (1996-1998) pour connaître l'apothéose d'un Mondial 98 et un retour au Royaume, souvenez-vous, triomphal, quasiment comme s'ils avaient remporté le trophée.
