L'exposition organisée en Suisse constitue une première dans ce pays. Elle fait la part belle à des artistes connus et reconnus, comme Ali Maïmoune, Saïd Ouarzaz, Mohamed Tabal. Elle consacre également l'arrivée sur la scène picturale internationale de peintres «nouveaux», comme Mustapha Asmah, El Hadar et Sanana et dont l'apport a enrichi une peinture en continuel renouvellement. Le public suisse a eu également l'occasion d'admirer les œuvres de l'une des rares femmes à avoir réussi à s'imposer dans cet univers résolument masculin. Fatima Ettalbi, ancienne “nakkacha”, domine à merveille cet art de «l'enjolivement». Ses toiles sont un enchantement, une invitation à plonger dans un univers féminin dominé par des créatures aux mains bleues et aux cheveux verts. Fortement colorées, investies de créatures bizarres et extravagantes, les œuvres des artistes d'Essaouira se ressourcent dans un environnement particulier et dans une mémoire collective, peuplée d'êtres étranges et fantasmagoriques.
De prime abord, l'art de ces artistes singuliers peut dérouter. Mais ceux qui en ont fait la critique et l'éloge, et ils sont nombreux, ne s'y sont pas trompés. Ils ont réalisé que le monde était devant des créateurs originaux, dotés d'une imagination féconde. Des artistes porteurs d'une nouvelle culture, qui sont, tout simplement, des «réenchanteurs de l'art».
De prime abord, l'art de ces artistes singuliers peut dérouter. Mais ceux qui en ont fait la critique et l'éloge, et ils sont nombreux, ne s'y sont pas trompés. Ils ont réalisé que le monde était devant des créateurs originaux, dotés d'une imagination féconde. Des artistes porteurs d'une nouvelle culture, qui sont, tout simplement, des «réenchanteurs de l'art».
