La ville d'Azemmour jouit d'un climat littoral modéré, où l'influence océanique joue un rôle primordial.
On estime que le nombre d'heures ensoleillées dans la ville d'Azemmour varie entre 2650 et 3000, ce qui confirme encore une fois que les conditions climatiques d'Azemmour sont bonnes dans l'ensemble et par conséquent très favorables au tourisme.
Histoire
Les avis sont assez partagés sur l'origine de la ville d'Azemmour. Certains historiens reconnaisent son existence sous le nom d'Azama.
L'antique Azama fut un comptoir très fréquenté par les carthaginois : on y a découvert des fûts et des colonnes de marbres qui semblent appartenir à l'époque punique.
Pour les Romains, c'est la même incertitude, la tradition rapporte que les mercenaires à la solde de Rome seraient venus par voie terrestre et par quatre fois auraient attaqué sans succès les Carthaginois .
Au IIIe siècle (après J. Christ) ils auraient enfin occupé la ville.
C'est eux qui auraient élevé les murs, les fortifications dont on retrouve les vestiges dans Azemmour Ahdar.
Il faut arriver au IXe siècle pour trouver le nom d'Azemmour dans les récits de certains historiens arabes.
C'est l'époque où les Kharijites et les Idrissides s'emparent tour à tour du pouvoir et où la veille parait avoir été donnée à Aïssa Ben Idriss lors du partage du Royaume Idrisside vers 1067, les Almoravides s'y installèrent et c'est vers la fin de leur règne que vécut Moulay Bouchaïb «Erredad», saint protecteur de la cité.
En 1488, les Portugais font leur apparition, une flotte de 2000 fantassins et 400 cavaliers partit de Lisbonne le 20-7-1508, arrive à l'embouchure de l'Oum Er Rbia et attaque la ville le 13 août au matin.
Devant la résistance des habitants, les attaquants rembarquérent, la flotte lève l'ancre par marée basse fut prise dans la barre et coula presque entièrement.
La ville ne sera investie qu'en 1513 pour quelques années seulement, car menacés , les Portugais se résignèrent à l'évacuer en 1542.
Moulay Bouchaïb Erredad
Le mouvement maraboutique es très populaire à Azemmour. Du temps des Almoravides, un homme caractérisa cette époque dans la ville d'Azemmour : «Moulay Bouchaïb Erradad».
Il est né en 463 de l'hégire à «Ayir», cercle d'Abda, province de Safi.
Il a voyagé dans différentes villes du pays à la recherche de la science comme Arhmat, Ourika, Fès et Azemmour ainsi que l'Andalousie, «Séville et Cordoue» et a rencontré le cadi Ayad. Moulay Bouchaïb «Erradad» a été le disciple de grands savants soufis comme Abou-Nour Abdellah Ben Ouakrie Eddoukali connu sous le nom de Sidi Bennour et Abou Ali Mansour Ben Brahim, enterré à Azemmour , Derb Mrikat et connu sous le nom de Sidi Ali Ben Rhit.
Parmi ses élèves les plus connus : Abou Ayzza connu sous le nom de Moulay Bouazza Ben Abderrahman, enterré à Tarhia. Moulay Bouchaïb «Erradad» avait des relations solides avec Sidi Jaâfar et son fils Moulay Abdellah «Amghar» enterré à Tit (Moulay Abdellah) . La ville d'Azemmour est devenue durant cette période un lieu de sciences et de culture et le pôle d'attractions des étudiants de différentes villes du pays.
Moulay Bouchaïb «Erradad» est mort en 561 de l'hégire à l'âge de 98 ans.
Kasbah et médina, un riche patrimoine
L'ancienne médina forme un quadrilatère allongé au bord du fleuve et limité , au nord par la kasbah, à l'ouest par les quartiers zaouias, au sud par l'ancienne route de Casablanca et à l'est par l'Oum Er Rbia. L'enceinte de l'ancienne médina présente trois bastions :
1) Bordj Sidi Moumen
Au sud-ouest de la ville se dresse un double bastion, l'un, demi-circulaire se trouve en nord de Bab-Derb Fougani. Il est surmonté de petites pyramides on l'appelle : Seqqala - Del Bordj de Ba el Qaïd
L'autre formant un saillant rectangulaire à l'angle sud-ouest de l'enceinte et surmontant Bab Derb El Fougani.
3) Bordj Derb Chtouka
La kasbah est complétement entourée de remparts élevés en maçonnerie. Ils sont couronnés d'un chemin d'environ deux mètres de largeur. Ce chemin fait communiquer entre eux six bastions :
1) Bordj Hfir
2) Bordj Sidi Ouadoud
3) Bordj El Ouasti
4) Bordj Fondoq El Hana
5) Bordj Tahouna
6) Bordj Mellah
On estime que le nombre d'heures ensoleillées dans la ville d'Azemmour varie entre 2650 et 3000, ce qui confirme encore une fois que les conditions climatiques d'Azemmour sont bonnes dans l'ensemble et par conséquent très favorables au tourisme.
Les avis sont assez partagés sur l'origine de la ville d'Azemmour. Certains historiens reconnaisent son existence sous le nom d'Azama.
L'antique Azama fut un comptoir très fréquenté par les carthaginois : on y a découvert des fûts et des colonnes de marbres qui semblent appartenir à l'époque punique.
Pour les Romains, c'est la même incertitude, la tradition rapporte que les mercenaires à la solde de Rome seraient venus par voie terrestre et par quatre fois auraient attaqué sans succès les Carthaginois .
Au IIIe siècle (après J. Christ) ils auraient enfin occupé la ville.
C'est eux qui auraient élevé les murs, les fortifications dont on retrouve les vestiges dans Azemmour Ahdar.
Il faut arriver au IXe siècle pour trouver le nom d'Azemmour dans les récits de certains historiens arabes.
C'est l'époque où les Kharijites et les Idrissides s'emparent tour à tour du pouvoir et où la veille parait avoir été donnée à Aïssa Ben Idriss lors du partage du Royaume Idrisside vers 1067, les Almoravides s'y installèrent et c'est vers la fin de leur règne que vécut Moulay Bouchaïb «Erredad», saint protecteur de la cité.
En 1488, les Portugais font leur apparition, une flotte de 2000 fantassins et 400 cavaliers partit de Lisbonne le 20-7-1508, arrive à l'embouchure de l'Oum Er Rbia et attaque la ville le 13 août au matin.
Devant la résistance des habitants, les attaquants rembarquérent, la flotte lève l'ancre par marée basse fut prise dans la barre et coula presque entièrement.
La ville ne sera investie qu'en 1513 pour quelques années seulement, car menacés , les Portugais se résignèrent à l'évacuer en 1542.
Le mouvement maraboutique es très populaire à Azemmour. Du temps des Almoravides, un homme caractérisa cette époque dans la ville d'Azemmour : «Moulay Bouchaïb Erradad».
Il est né en 463 de l'hégire à «Ayir», cercle d'Abda, province de Safi.
Il a voyagé dans différentes villes du pays à la recherche de la science comme Arhmat, Ourika, Fès et Azemmour ainsi que l'Andalousie, «Séville et Cordoue» et a rencontré le cadi Ayad. Moulay Bouchaïb «Erradad» a été le disciple de grands savants soufis comme Abou-Nour Abdellah Ben Ouakrie Eddoukali connu sous le nom de Sidi Bennour et Abou Ali Mansour Ben Brahim, enterré à Azemmour , Derb Mrikat et connu sous le nom de Sidi Ali Ben Rhit.
Parmi ses élèves les plus connus : Abou Ayzza connu sous le nom de Moulay Bouazza Ben Abderrahman, enterré à Tarhia. Moulay Bouchaïb «Erradad» avait des relations solides avec Sidi Jaâfar et son fils Moulay Abdellah «Amghar» enterré à Tit (Moulay Abdellah) . La ville d'Azemmour est devenue durant cette période un lieu de sciences et de culture et le pôle d'attractions des étudiants de différentes villes du pays.
Moulay Bouchaïb «Erradad» est mort en 561 de l'hégire à l'âge de 98 ans.
L'ancienne médina forme un quadrilatère allongé au bord du fleuve et limité , au nord par la kasbah, à l'ouest par les quartiers zaouias, au sud par l'ancienne route de Casablanca et à l'est par l'Oum Er Rbia. L'enceinte de l'ancienne médina présente trois bastions :
1) Bordj Sidi Moumen
Au sud-ouest de la ville se dresse un double bastion, l'un, demi-circulaire se trouve en nord de Bab-Derb Fougani. Il est surmonté de petites pyramides on l'appelle : Seqqala - Del Bordj de Ba el Qaïd
L'autre formant un saillant rectangulaire à l'angle sud-ouest de l'enceinte et surmontant Bab Derb El Fougani.
3) Bordj Derb Chtouka
La kasbah est complétement entourée de remparts élevés en maçonnerie. Ils sont couronnés d'un chemin d'environ deux mètres de largeur. Ce chemin fait communiquer entre eux six bastions :
1) Bordj Hfir
2) Bordj Sidi Ouadoud
3) Bordj El Ouasti
4) Bordj Fondoq El Hana
5) Bordj Tahouna
6) Bordj Mellah
