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Banlieue : une répartition administrative conséquente

La série de transformations structurelles subies par la banlieue de Casablanca a commencé avec l'explosion démographique continue qu'a connu la ville. Après l'indépendance, surtout, Casablanca a été le théâtre d'une croissance démographique sans pareil.

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Pour contenir cette population progressante, la ville s'est développée tous azimuts, à la manière d'un poulpe, hors de son périmètre urbain, mais aux dépens des terres agricoles qui l'entouraient et malgré l'extension successive du périmètre.
Le périmètre urbain qui constitue la ville s'étendait en 1907 dans un espace qui ne dépassait pas les 50 hectares. Seulement voilà, après un demi-siècle, cette surface deviendra 4490 hectares pour s'étendre à 6400 hectares en 1981, atteignant 8500 hectares en 1982 pour dépasser 15.000 hectares en 1990. Et on s'attendait à ce qu'elle s'étende au-delà de 21.000 hectares en 2000.
Aujourd'hui, nous notons que certains centres ruraux qui n'étaient à l'origine que de petites bourgades sont devenus des ensembles urbains contenant certaines caractéristiques urbaines. Ces données ont fait réfléchir les responsables en 1996 à reconsidérer les frontières de la ville. Il fallait donc adopter une répartition administrative de la ville dans laquelle seront incorporées des parties qui attendaient leur annexion au périmètre urbain. Plusieurs communes rurales sont ainsi devenues urbaines et appartenant au périmètre de la communauté urbaine de Casablanca puisqu'elles constituaient parties intégrantes de la ville. Ce fut les communes de Salmia, Médiouna, Lisasfa, Sidi Maârouf, Ahl Loughlam et Aïn Harrouda (Bulletin Officiel n° 4436 du 5/12/1996).
Saïd Agdal (chercheur en géographie)
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