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La Bibliotheca Alexandrina a ouvert ses portes pour une période d'essai en octobre dernier. Ceci en attendant une inauguration officielle prévue en avril dernier, qui va finalement avoir lieu, malgré les rumeurs, en octobre 2002. «Les travaux et les préparatifs se poursuivent et nous venons de négocier les droits de retransmission de l'inauguration à la télévision», explique Jean-Marie Compte, conseiller du directeur de l'établissement, Dr. Ismaïl Serageldin.
Toutefois, et afin de mieux associer le nom de ce haut lieu du savoir, avec le rôle qu'il a toujours joué dans le développement civilisationnel dans le monde, Dr Ismaïl Serageldin avait accepté au début de ce mois de septembre, d'ouvrir les portes de la bâtisse aux travaux du premier Sommet mondial de l'emploi des jeunes. Une occasion qui a aussi permis de tester le bon fonctionnement des lieux.
La première Bibliothèque d'Alexandrie fut fondée par Ptolémée 1er en 288 av. J-C. Elle fut d'abord conçue pour être une « maison de la sagesse », autrement dit une académie scientifique à laquelle affluaient tous les grands savants et penseurs de l'époque et ce des quatre coins du monde. Mais, vu les manuscrits produits par tous ses hôtes et bien d'autres qui arrivaient pour leurs études et recherches, Ptolémée 1er pensa alors à lui rattacher une bibliothèque annexe. À partir de ce moment, se procurer le plus grand nombre d'ouvrages devint alors l'enjeu essentiel. Ptolémée 1er demanda que l'on imprime et conserve dès lors tous les manuscrits des savants qui travaillent au sein de la bibliothèque. Il proposait aussi aux navires qui arrivaient au port d'Alexandrie de leur acheter tous les livres qu'ils pouvaient avoir à bord, en leur proposant contre cela la gratuité de leur séjour au port. Il réussit ainsi à réunir plus de 700 000 rouleaux de papyrus.
Néanmoins, ce grand pôle du rayonnement et centre de tous les savoirs connaîtra un premier grand malheur en 48 av.
J-C. En effet, un premier incendie de la bibliothèque a eu lieu à cette époque, à cause d'un feu qui avait pris au port et qui s'est étendu à la bâtisse. Cléopâtre avait certes gagné ce conflit, mais elle était très attristée par ce qui est arrivé à cette bibliothèque. César lui offrit alors des livres ramenés d'autres bibliothèques sous l'Empire Romain, afin de rénover la Bibliothèque. À sa mort en l'an 30 av. J-C, l'Égypte devenue une part de l'Empire Romain, commença à voir ses savants immigrer de l'autre côté de la Méditerranée, allant rejoindre Rome.
Ensuite, une guerre civile survient en 391 apr. J-C, qui vient solder l'appauvrissement de la bibliothèque par un autre grand incendie. Plus de 25 ans après, il y eut le meurtre de la mathématicienne Hypathia, fille de Théon, et 226 ans après Amr Ibn El Ass entrait en Égypte. En un peu moins de 700 ans d'existence, la bibliothèque antique d'Alexandrie a accueilli les plus grands savants de l'Histoire, ceux qui ont mis en place les bases de différentes sciences. Leurs noms, étroitement liés à celui de la Bibliothèque d'Alexandrie, restera à jamais dans le patrimoine universel de l'Humanité. Ce haut lieu de la science restera ainsi longtemps dans les mémoires, avant que sa reconstruction ne soit remise à l'ordre du jour en Égypte, après la stabilisation politique et économique du pays. Des conférences préparatoires commencèrent alors au milieu des années 80 pour réfléchir à la manière de faire renaître la Bibliothèque de ses cendres.
En 1990, le Président égyptien Housni Moubarak, annonce officiellement lors de la Conférence d'Asswan, le projet de reconstruction de la Bibliothèque d'Alexandrie baptisée la Bibliotheca Alexandrina.
Vue panoramique
Entre la Méditerranée et l'Université, la nouvelle Bibliothèque d'Alexandrie surplombe la péninsule de Silsilah, en s'élevant à l'emplacement de la bibliothèque antique, avec une magnifique vue panoramique sur le Port Est de la ville.
Lors de l'annonce de la reconstruction de la Bibliothèque, un concours international avait été lancé et connu la participation de plus de 5000 agences d'architecture. C'est finalement un bureau norvégien qui remporte l'offre, avec la proposition conjointe de ces trois architectes dont un Egyptien. Une première partie de la construction a été effectuée entre 1995 et 1996 et la deuxième entre 1997 et 2000.
Le coût de construction de la Bibliothèque a progressivement grimpé à 225 millions de dollars donnés par l'Égypte, par plusieurs dizaines d'autres pays arabes et européens, ainsi que par l'UNESCO et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le résultat, un joyau de l'architecture moderne, qui allie design et aspects rustique.
Dès l'entrée, côté Université, trois blocs se distinguent devant le visiteur. À droite, le grand building principal abrite la plus grande salle de lecture au monde, d'une taille saisissante. La salle est aménagée en 7 terrasses ou niveaux, chacun représentant un groupe de sciences par ordre d'apparition. Ainsi, on retrouve la philosophie, suivie de la linguistique jusqu'aux nouvelles technologies de l'nformation et de la communication. La salle de lecture contient plus de 2200 ordinateurs et plusieurs rayonnages distribués à tous les niveaux, sur une surface de 10 500 m2.
Environ 240 000 volumes seront disponibles à l'inauguration en octobre prochain, loin des 8 millions qui feront de la Bibliotheca Alexandrina, la 3e plus grande bibliothèque au monde en terme de capacité. Un système d'archivage des pages d'internet permettra aussi aux utilisateurs de consulter une base de données de plus de 10 milliards de pages web sur un écran géant mis à leur disposition.
Pour le volet esthétique, le bois clair adoucissant la nudité du plafond a été importé des États-Unis et a été choisi de manière à ce qu'il résiste au temps et qu'il ne produise pas le bruit des pas dans les salles de lecture. Les murs sont couverts d'une couche de cuivre oxydée avec d'autres matériaux étudiés pour éviter le problème d'écho. de luxueuses plaques de marbre ont été commandées du Zimbabwe pour respecter l'aspect esthétique de la Bibliothèque. Des chaises ergonomiques pour éviter tout problème de dos aux utilisateurs. Pour les touristes qui viennent rendre visite à ce grand temple du savoir, un triangle de verre, baptisé «Triangle Calimaque», en hommage au fondateur de la bibliographie, surplombe la salle de lecture, afin de permettre aux visiteurs d'avoir une vue sur l'ensemble sur celle-ci sans pour autant déranger ceux qui y travaillent, grâce aux technologie d'isolation sonore.
La lumière a aussi étudiée pour ressembler à la lumière naturelle, en évitant ainsi les reflets de la lumière du jour tout en préservant les livres. Aucun rayon solaire ne traverse la salle qui reste illuminée 24h/24. Le plafond qui a l'aspect d'un soleil levant de l'extérieur, représente plusieurs centaines d'œil avec des cils vu de l'intérieur. Les 68 poutres de la salle se terminent avec une fleur de lotus symbole de la civilisation égyptienne antique. La couleur du granite qui caractérise cette salle, a été adoptée pour donner un aspect historique à ce lieu haut en symboles.
Forme de voilier
Des espaces fermés de recherche ont aussi été aménagés afin de permettre aux chercheurs de travailler tout en discutant entre eux, ce qui est interdit dans la grande salle de lecture. Pour cela, des «Minarets de la recherche», au nombre de 200 ont été mis en place et équipés d'un système d'isolation sonore. Ils peuvent abriter de 3 à 21 personnes à la fois.Comme l'Histoire de la Bibliothèque d'Alexandrie reste étroitement liée à tous les feux qui ont causé sa destruction dans le temps, une grande attention a été accordée à la sécurité dans la nouvelle bâtisse. Le building principal a été séparé en zones humides et zones sèches dans le plan d'urgence. Si le feu se déclenche dans les premières zones, il y sera éteint de la manière classique, grâce à des produits liquides. Concernant, les zones sèches, elles abritent le matériel électronique qui risque d'être endommagé par l'eau ou tout autre liquide. Pour cela, un système d'extinction grâce à des gaz inertes a été mis en place, afin de réduire ainsi l'oxygène dans la salle et permettre une extinction naturelle. Des rideaux d'isolations sont placés de manière à ne pas permettre au feu de se propager dans les autres niveaux de la salle de lecture. Enfin, le système de détection de fumée est tellement sensible que les cigarettes ont été interdites partout dans la bibliothèque. Ce même bâtiment principal accueille aussi une salle de meeting sous forme de voilier, les bibliothèques des enfants (pour les 6-12 ans), des jeunes (pour les 12-18 ans) et des non-voyants, ainsi qu'un laboratoire de conservation et de restauration des ouvrages. «Une salle des Nobel» est consacrée aux ouvrages de tous les lauréats du Prix Nobel Sans oublier deux des musées de la Bibliotheca : le Musée des sciences et le Musée des manuscrits. Des espaces d'expositions sont aussi aménagés pour abriter des expositions qui resteront à la Bibliotheca entre deux et cinq ans. Le deuxième building à gauche de l'entrée principale est constitué principalement de salles de conférence et d'un Centre de congrès. Enfin, le troisième bâtiment en face, n'est autre que le très futuriste Planétarium, en bas duquel on retrouve le troisième musée de la Bibliothèque dédiée à l'archéologie ainsi que d'autres bureaux de l'administration. En 1993, lors de multiples fouilles effectuées à côté de l'emplacement de la Bibliothèque ainsi que dans la mer toujours dans la même région, les chercheurs ont fait plusieurs trouvailles qu'abritent aujourd'hui le musée. D'autres objets ont été apportés des quatre coins d'Égypte. Plusieurs sections de la bibliothèque dont ce Musée des Antiquités et celui des Sciences ainsi que le Planétarium ont clairement une vocation de «Complexe culturel», à l'usage du grand public.
Rappelons que la nouvelle bibliothèque compte un nombre de 11 étages, sur une surface totale de plus de 85 405 m2, et 19 ascenseurs conçus pour y accéder.
Toutefois, et afin de mieux associer le nom de ce haut lieu du savoir, avec le rôle qu'il a toujours joué dans le développement civilisationnel dans le monde, Dr Ismaïl Serageldin avait accepté au début de ce mois de septembre, d'ouvrir les portes de la bâtisse aux travaux du premier Sommet mondial de l'emploi des jeunes. Une occasion qui a aussi permis de tester le bon fonctionnement des lieux.
La première Bibliothèque d'Alexandrie fut fondée par Ptolémée 1er en 288 av. J-C. Elle fut d'abord conçue pour être une « maison de la sagesse », autrement dit une académie scientifique à laquelle affluaient tous les grands savants et penseurs de l'époque et ce des quatre coins du monde. Mais, vu les manuscrits produits par tous ses hôtes et bien d'autres qui arrivaient pour leurs études et recherches, Ptolémée 1er pensa alors à lui rattacher une bibliothèque annexe. À partir de ce moment, se procurer le plus grand nombre d'ouvrages devint alors l'enjeu essentiel. Ptolémée 1er demanda que l'on imprime et conserve dès lors tous les manuscrits des savants qui travaillent au sein de la bibliothèque. Il proposait aussi aux navires qui arrivaient au port d'Alexandrie de leur acheter tous les livres qu'ils pouvaient avoir à bord, en leur proposant contre cela la gratuité de leur séjour au port. Il réussit ainsi à réunir plus de 700 000 rouleaux de papyrus.
Néanmoins, ce grand pôle du rayonnement et centre de tous les savoirs connaîtra un premier grand malheur en 48 av.
J-C. En effet, un premier incendie de la bibliothèque a eu lieu à cette époque, à cause d'un feu qui avait pris au port et qui s'est étendu à la bâtisse. Cléopâtre avait certes gagné ce conflit, mais elle était très attristée par ce qui est arrivé à cette bibliothèque. César lui offrit alors des livres ramenés d'autres bibliothèques sous l'Empire Romain, afin de rénover la Bibliothèque. À sa mort en l'an 30 av. J-C, l'Égypte devenue une part de l'Empire Romain, commença à voir ses savants immigrer de l'autre côté de la Méditerranée, allant rejoindre Rome.
Ensuite, une guerre civile survient en 391 apr. J-C, qui vient solder l'appauvrissement de la bibliothèque par un autre grand incendie. Plus de 25 ans après, il y eut le meurtre de la mathématicienne Hypathia, fille de Théon, et 226 ans après Amr Ibn El Ass entrait en Égypte. En un peu moins de 700 ans d'existence, la bibliothèque antique d'Alexandrie a accueilli les plus grands savants de l'Histoire, ceux qui ont mis en place les bases de différentes sciences. Leurs noms, étroitement liés à celui de la Bibliothèque d'Alexandrie, restera à jamais dans le patrimoine universel de l'Humanité. Ce haut lieu de la science restera ainsi longtemps dans les mémoires, avant que sa reconstruction ne soit remise à l'ordre du jour en Égypte, après la stabilisation politique et économique du pays. Des conférences préparatoires commencèrent alors au milieu des années 80 pour réfléchir à la manière de faire renaître la Bibliothèque de ses cendres.
En 1990, le Président égyptien Housni Moubarak, annonce officiellement lors de la Conférence d'Asswan, le projet de reconstruction de la Bibliothèque d'Alexandrie baptisée la Bibliotheca Alexandrina.
Vue panoramique
Entre la Méditerranée et l'Université, la nouvelle Bibliothèque d'Alexandrie surplombe la péninsule de Silsilah, en s'élevant à l'emplacement de la bibliothèque antique, avec une magnifique vue panoramique sur le Port Est de la ville.
Lors de l'annonce de la reconstruction de la Bibliothèque, un concours international avait été lancé et connu la participation de plus de 5000 agences d'architecture. C'est finalement un bureau norvégien qui remporte l'offre, avec la proposition conjointe de ces trois architectes dont un Egyptien. Une première partie de la construction a été effectuée entre 1995 et 1996 et la deuxième entre 1997 et 2000.
Le coût de construction de la Bibliothèque a progressivement grimpé à 225 millions de dollars donnés par l'Égypte, par plusieurs dizaines d'autres pays arabes et européens, ainsi que par l'UNESCO et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le résultat, un joyau de l'architecture moderne, qui allie design et aspects rustique.
Dès l'entrée, côté Université, trois blocs se distinguent devant le visiteur. À droite, le grand building principal abrite la plus grande salle de lecture au monde, d'une taille saisissante. La salle est aménagée en 7 terrasses ou niveaux, chacun représentant un groupe de sciences par ordre d'apparition. Ainsi, on retrouve la philosophie, suivie de la linguistique jusqu'aux nouvelles technologies de l'nformation et de la communication. La salle de lecture contient plus de 2200 ordinateurs et plusieurs rayonnages distribués à tous les niveaux, sur une surface de 10 500 m2.
Environ 240 000 volumes seront disponibles à l'inauguration en octobre prochain, loin des 8 millions qui feront de la Bibliotheca Alexandrina, la 3e plus grande bibliothèque au monde en terme de capacité. Un système d'archivage des pages d'internet permettra aussi aux utilisateurs de consulter une base de données de plus de 10 milliards de pages web sur un écran géant mis à leur disposition.
Pour le volet esthétique, le bois clair adoucissant la nudité du plafond a été importé des États-Unis et a été choisi de manière à ce qu'il résiste au temps et qu'il ne produise pas le bruit des pas dans les salles de lecture. Les murs sont couverts d'une couche de cuivre oxydée avec d'autres matériaux étudiés pour éviter le problème d'écho. de luxueuses plaques de marbre ont été commandées du Zimbabwe pour respecter l'aspect esthétique de la Bibliothèque. Des chaises ergonomiques pour éviter tout problème de dos aux utilisateurs. Pour les touristes qui viennent rendre visite à ce grand temple du savoir, un triangle de verre, baptisé «Triangle Calimaque», en hommage au fondateur de la bibliographie, surplombe la salle de lecture, afin de permettre aux visiteurs d'avoir une vue sur l'ensemble sur celle-ci sans pour autant déranger ceux qui y travaillent, grâce aux technologie d'isolation sonore.
La lumière a aussi étudiée pour ressembler à la lumière naturelle, en évitant ainsi les reflets de la lumière du jour tout en préservant les livres. Aucun rayon solaire ne traverse la salle qui reste illuminée 24h/24. Le plafond qui a l'aspect d'un soleil levant de l'extérieur, représente plusieurs centaines d'œil avec des cils vu de l'intérieur. Les 68 poutres de la salle se terminent avec une fleur de lotus symbole de la civilisation égyptienne antique. La couleur du granite qui caractérise cette salle, a été adoptée pour donner un aspect historique à ce lieu haut en symboles.
Forme de voilier
Des espaces fermés de recherche ont aussi été aménagés afin de permettre aux chercheurs de travailler tout en discutant entre eux, ce qui est interdit dans la grande salle de lecture. Pour cela, des «Minarets de la recherche», au nombre de 200 ont été mis en place et équipés d'un système d'isolation sonore. Ils peuvent abriter de 3 à 21 personnes à la fois.Comme l'Histoire de la Bibliothèque d'Alexandrie reste étroitement liée à tous les feux qui ont causé sa destruction dans le temps, une grande attention a été accordée à la sécurité dans la nouvelle bâtisse. Le building principal a été séparé en zones humides et zones sèches dans le plan d'urgence. Si le feu se déclenche dans les premières zones, il y sera éteint de la manière classique, grâce à des produits liquides. Concernant, les zones sèches, elles abritent le matériel électronique qui risque d'être endommagé par l'eau ou tout autre liquide. Pour cela, un système d'extinction grâce à des gaz inertes a été mis en place, afin de réduire ainsi l'oxygène dans la salle et permettre une extinction naturelle. Des rideaux d'isolations sont placés de manière à ne pas permettre au feu de se propager dans les autres niveaux de la salle de lecture. Enfin, le système de détection de fumée est tellement sensible que les cigarettes ont été interdites partout dans la bibliothèque. Ce même bâtiment principal accueille aussi une salle de meeting sous forme de voilier, les bibliothèques des enfants (pour les 6-12 ans), des jeunes (pour les 12-18 ans) et des non-voyants, ainsi qu'un laboratoire de conservation et de restauration des ouvrages. «Une salle des Nobel» est consacrée aux ouvrages de tous les lauréats du Prix Nobel Sans oublier deux des musées de la Bibliotheca : le Musée des sciences et le Musée des manuscrits. Des espaces d'expositions sont aussi aménagés pour abriter des expositions qui resteront à la Bibliotheca entre deux et cinq ans. Le deuxième building à gauche de l'entrée principale est constitué principalement de salles de conférence et d'un Centre de congrès. Enfin, le troisième bâtiment en face, n'est autre que le très futuriste Planétarium, en bas duquel on retrouve le troisième musée de la Bibliothèque dédiée à l'archéologie ainsi que d'autres bureaux de l'administration. En 1993, lors de multiples fouilles effectuées à côté de l'emplacement de la Bibliothèque ainsi que dans la mer toujours dans la même région, les chercheurs ont fait plusieurs trouvailles qu'abritent aujourd'hui le musée. D'autres objets ont été apportés des quatre coins d'Égypte. Plusieurs sections de la bibliothèque dont ce Musée des Antiquités et celui des Sciences ainsi que le Planétarium ont clairement une vocation de «Complexe culturel», à l'usage du grand public.
Rappelons que la nouvelle bibliothèque compte un nombre de 11 étages, sur une surface totale de plus de 85 405 m2, et 19 ascenseurs conçus pour y accéder.
