Le Cameroun affrontera le Mali, tandis que le Sénégal retrouvera le Nigeria lors des demi-finales, jeudi à Bamako.
Sénégal-Nigeria représente déjà la revanche de la CAN-2000, où les équipiers de Nwanko Kanu avaient battu les Lions de Dakar.
Mboma élimine les Egyptiens
Un unique but de Patrick Mboma, son troisième de la compétition, a offert au Cameroun une place en demi-finales aux dépens de l'Egypte (1-0), lundi à Sikasso.
Les Lions indomptables, tenants du titre, affronteront donc en demi-finale le Mali, pays organisateur, demain jeudi à Bamako.
Lundi, la logique a été respectée. Favoris, les Camerounais ont pourtant souffert face à des Egyptiens bien organisés, surtout en première période, qui ont considérablement gêné les manoeuvres des coéquipiers de Rigobert Song.
Les Lions indomptables auraient pu s'épargner bien des frayeurs si Samuel Eto'o avait converti la première occasion camerounaise (3e), après une erreur de la défense égyptienne.
En deuxième période, le Cameroun assiégeait le camp adverse. Eto'o était encore une fois à deux doigts de profiter d'une nouvelle mésentente dans l'arrière-garde des Pharaons (50e).
L'ouverture arrivait peu après l'heure de jeu pour les Camerounais quand un corner de Geremi était repris de la tête par Mboma (62e). Le même Mboma offrait quelques minutes plus tard un caviar à Etame, qui gâchait l'aubaine.
L'Egypte a tenté de réagir mais sans véritablement inquiéter la solide défense camerounaise, malgré l'entrée en jeu de son attaquant vedette, Hossam Hassan, l'Egyptien aux 159 sélections.
Le Sénégalpasse facilement
Pour sa part le Sénégal s'est qualifié pour les demi-finales en battant la République démocratique du Congo (2-0), lundi, dans le dernier quart de finale au stade du 26-Mars à Bamako.
El Hadji Diouf a consolidé à la 86e minute le succès de son équipe en marquant son premier but en quatre matches après une tête victorieuse de Salif Diao (30e) en première mi-temps.
Les hommes de Bruno Metsu rencontreront demain en demi-finale le Nigeria, à Bamako.
Les Sénégalais se sont créés la première occasion avec Henri Camara qui a échoué dans son duel avec le gardien de la RD du Congo Paulin Tokala (18e).
Salif Diao a ouvert le score en reprenant de la tête un coup franc tiré du pied gauche par Khalilou Fadiga.
La RD du Congo, privée de son attaquant Shabani Nonda, de nouveau rentré en France, n'abdiquait pas. Singa Manzangala a envoyé une reprise à quelques centimètres à droite du but de Tony Sylva en fin de première mi-temps.
Lors d'une deuxième période sans relief, les Sénégalais se sont appuyés sur leur solidité défensive pour contenir les assauts congolais. Sur un corner, le défenseur Omar Daf a toutefois dû sauver sur sa ligne une tête d'Essele Bakasu qui prenait le chemin des filets (65e).
Le Sénégal a finalement tué le match sur une énième contre-attaque. El Hadji Diouf n'a eu qu'à pousser le ballon dans le but vide sur un service de Souleymane Camara qui était parti seul depuis la ligne médiane.
Dakar en liesse
Le match, souvent heurté, se terminait dans la confusion, avec plusieurs mauvais coups échangés et une expulsion congolaise. Pas de quoi néanmoins gâcher la joie des Sénégalais plus ambitieux que jamais.
Conséquence logique de cette qualification, une immense clameur a suivi lundi soir à Dakar le coup de sifflet final du match avec le billet des «Lions de la Teranga» pour les demi-finales.
Puis vinrent les feux d'artifice, tirés depuis les terrasses, les cours, les jardins, pendant que de jeunes supporteurs drapés dans les couleurs du Sénégal (vert-jaune-rouge) envahissaient les rues de la ville.
«Allez les Lions ! Allez les Lions», scandait un groupe de jeunes gens, au petit trot rythmé par les tam-tams.
Et le deuxième but, c'est El Hadj Diouf (86e), sacré meilleur joueur d'Afrique et chouchou des supporteurs sénégalais, qui n'avait pas encore marqué depuis le début de la CAN.
«Vous allez voir, les Français, on va vous battre !», assure une mère de famille, allusion au match d'ouverture de la Coupe du monde, qui verra s'affronter les équipes de France, tenante du titre, et du Sénégal, petit Poucet de la compétition.
«Ah! ils ont bien joué ce soir», commente un gardien d'immeuble, qui a suivi le match l'oreille collée à un petit poste de radio. «Vraiment ? vous trouvez ?» Il admet que le match n'a pas toujours été d'une grande qualité.
«Mais on a gagné, c'est l'essentiel», constate-t-il, pendant que les rues du «Plateau», quartier du centre-ville, résonnent de klaxons, de chants, de cris, de sifflets et d'applaudissements.
Certains se préparent à faire la fête toute la nuit. «Ca va encore être une bonne soirée pour les pickpockets», lâche un autre gardien, moins sensible à l'humeur festive du moment...
Les déclarations
Bruno Metsu (sélectionneur du Sénégal) : «Nous avons joué sous pression. Nous n'avons su la gérer. En menant 1 à 0, on laisse le jeu à l'adversaire. La première mi-temps était bonne. L'équipe a trouvé son style de jeu. Je n'ai pas encore eu le temps de penser au match contre le Nigeria.
Laissez-moi souffler. On y pensera demain. Je ne sais pas si ça sera un match exceptionnel mais cela sera une grosse affiche».
Souleymane Camara (attaquant du Sénégal) : «Sur le deuxième but, j'étais seul, dans un angle fermé, j'ai remis la balle sur El Hadji (Diouf). Contre le Nigeria, c'est une revanche (du quart de finale de la CAN-2000, perdu 2-1 par le Sénégal), mais on verra demain. En ce qui concerne les nombreux heurts, quand on perd, on s'énerve parfois vite».
Sénégal-Nigeria représente déjà la revanche de la CAN-2000, où les équipiers de Nwanko Kanu avaient battu les Lions de Dakar.
Mboma élimine les Egyptiens
Un unique but de Patrick Mboma, son troisième de la compétition, a offert au Cameroun une place en demi-finales aux dépens de l'Egypte (1-0), lundi à Sikasso.
Les Lions indomptables, tenants du titre, affronteront donc en demi-finale le Mali, pays organisateur, demain jeudi à Bamako.
Lundi, la logique a été respectée. Favoris, les Camerounais ont pourtant souffert face à des Egyptiens bien organisés, surtout en première période, qui ont considérablement gêné les manoeuvres des coéquipiers de Rigobert Song.
Les Lions indomptables auraient pu s'épargner bien des frayeurs si Samuel Eto'o avait converti la première occasion camerounaise (3e), après une erreur de la défense égyptienne.
En deuxième période, le Cameroun assiégeait le camp adverse. Eto'o était encore une fois à deux doigts de profiter d'une nouvelle mésentente dans l'arrière-garde des Pharaons (50e).
L'ouverture arrivait peu après l'heure de jeu pour les Camerounais quand un corner de Geremi était repris de la tête par Mboma (62e). Le même Mboma offrait quelques minutes plus tard un caviar à Etame, qui gâchait l'aubaine.
L'Egypte a tenté de réagir mais sans véritablement inquiéter la solide défense camerounaise, malgré l'entrée en jeu de son attaquant vedette, Hossam Hassan, l'Egyptien aux 159 sélections.
Le Sénégalpasse facilement
Pour sa part le Sénégal s'est qualifié pour les demi-finales en battant la République démocratique du Congo (2-0), lundi, dans le dernier quart de finale au stade du 26-Mars à Bamako.
El Hadji Diouf a consolidé à la 86e minute le succès de son équipe en marquant son premier but en quatre matches après une tête victorieuse de Salif Diao (30e) en première mi-temps.
Les hommes de Bruno Metsu rencontreront demain en demi-finale le Nigeria, à Bamako.
Les Sénégalais se sont créés la première occasion avec Henri Camara qui a échoué dans son duel avec le gardien de la RD du Congo Paulin Tokala (18e).
Salif Diao a ouvert le score en reprenant de la tête un coup franc tiré du pied gauche par Khalilou Fadiga.
La RD du Congo, privée de son attaquant Shabani Nonda, de nouveau rentré en France, n'abdiquait pas. Singa Manzangala a envoyé une reprise à quelques centimètres à droite du but de Tony Sylva en fin de première mi-temps.
Lors d'une deuxième période sans relief, les Sénégalais se sont appuyés sur leur solidité défensive pour contenir les assauts congolais. Sur un corner, le défenseur Omar Daf a toutefois dû sauver sur sa ligne une tête d'Essele Bakasu qui prenait le chemin des filets (65e).
Le Sénégal a finalement tué le match sur une énième contre-attaque. El Hadji Diouf n'a eu qu'à pousser le ballon dans le but vide sur un service de Souleymane Camara qui était parti seul depuis la ligne médiane.
Dakar en liesse
Le match, souvent heurté, se terminait dans la confusion, avec plusieurs mauvais coups échangés et une expulsion congolaise. Pas de quoi néanmoins gâcher la joie des Sénégalais plus ambitieux que jamais.
Conséquence logique de cette qualification, une immense clameur a suivi lundi soir à Dakar le coup de sifflet final du match avec le billet des «Lions de la Teranga» pour les demi-finales.
Puis vinrent les feux d'artifice, tirés depuis les terrasses, les cours, les jardins, pendant que de jeunes supporteurs drapés dans les couleurs du Sénégal (vert-jaune-rouge) envahissaient les rues de la ville.
«Allez les Lions ! Allez les Lions», scandait un groupe de jeunes gens, au petit trot rythmé par les tam-tams.
Et le deuxième but, c'est El Hadj Diouf (86e), sacré meilleur joueur d'Afrique et chouchou des supporteurs sénégalais, qui n'avait pas encore marqué depuis le début de la CAN.
«Vous allez voir, les Français, on va vous battre !», assure une mère de famille, allusion au match d'ouverture de la Coupe du monde, qui verra s'affronter les équipes de France, tenante du titre, et du Sénégal, petit Poucet de la compétition.
«Ah! ils ont bien joué ce soir», commente un gardien d'immeuble, qui a suivi le match l'oreille collée à un petit poste de radio. «Vraiment ? vous trouvez ?» Il admet que le match n'a pas toujours été d'une grande qualité.
«Mais on a gagné, c'est l'essentiel», constate-t-il, pendant que les rues du «Plateau», quartier du centre-ville, résonnent de klaxons, de chants, de cris, de sifflets et d'applaudissements.
Certains se préparent à faire la fête toute la nuit. «Ca va encore être une bonne soirée pour les pickpockets», lâche un autre gardien, moins sensible à l'humeur festive du moment...
Les déclarations
Bruno Metsu (sélectionneur du Sénégal) : «Nous avons joué sous pression. Nous n'avons su la gérer. En menant 1 à 0, on laisse le jeu à l'adversaire. La première mi-temps était bonne. L'équipe a trouvé son style de jeu. Je n'ai pas encore eu le temps de penser au match contre le Nigeria.
Laissez-moi souffler. On y pensera demain. Je ne sais pas si ça sera un match exceptionnel mais cela sera une grosse affiche».
Souleymane Camara (attaquant du Sénégal) : «Sur le deuxième but, j'étais seul, dans un angle fermé, j'ai remis la balle sur El Hadji (Diouf). Contre le Nigeria, c'est une revanche (du quart de finale de la CAN-2000, perdu 2-1 par le Sénégal), mais on verra demain. En ce qui concerne les nombreux heurts, quand on perd, on s'énerve parfois vite».
