En tout cas, des entreprises manifestent ouvertement leur insatisfaction.
Pourquoi ? Casablanca Technopark s'étend sur une superficie de 29.000 m2. Il est le seul de son genre au Maroc. Le bâtiment est d'un luxe apparent. Ce qui attire les jeunes entrepreneurs. Il a été inauguré par SM le Roi Mohammed VI en octobre 2000 pour promouvoir l'économie nationale. Il est le résultat d'un partenariat public et privé. C'est le secrétariat d'Etat aux postes, télécommunications et technologies de l'information qui a élaboré une stratégie de mise en fonctionnement et de gestion de ce centre. Son capital, de l'ordre de 46.000.000 dhs, est détenu par le secrétariat d'Etat auprès du Premier ministre de la poste, des technologies des télécommunications et de l'information (SEPTTI), la Caisse des dépôts et de gestion (CDG), la banque centrale populaire (BCP), la Banque commerciale du Maroc (BCM), la BMCE Bank et Wafa Bank. L'Etat ne possède que 35 %. C'est une première expérience d'entreprise à capitaux mixtes qui a fait l'objet d'un décret du Premier ministre.
Ce complexe a été officiellement ouvert en octobre 2001 afin d'accueillir les entreprises et leur permettre d'évoluer dans une atmosphère favorisant le développement et optimisant l'innovation et la production des activités à haute valeur ajoutée. Les responsables veulent le positionner en tant que facilitateur, accélérateur et catalyseur du développement économique et social basé sur quatre axes: les sciences technologiques de l'information et de la communication, l'innovation et les transferts des technologies, la créativité, la réactivité et la flexibilité des start-up et des technopark dans les technologies de l'information et de la communication. Où en est-il aujourd'hui après une année et demie d'existence ? Le technopark a démarré avec seulement une dizaine d'entreprises qui ont signé un contrat de 18 mois les obligeant à quitter les lieux lorsque le délai expire. Selon Bouchra Boulouiz, membre du directoire et directeur commercial et marketing : « On a aidé à la création de 50 entreprises. On a assisté 50 autres à chercher des mécanismes, des systèmes adéquats, des experts en finance et en comptabilité… On essaie de les encadrer dans leurs travaux en favorisant les contacts internationaux et la participation aux congrès » entre le Maroc et l'étranger.
En fait, les jeunes lauréats des instituts spécialisés présentent leur conception de leur entreprise aux responsables du technopark qui leur offre un stand équipé (téléphone, internet, fax…) et mettent à leur disposition des salles de réunions et de conférence. Cela crée bien évidemment un climat propice de travail innovant, favorisant la création d'emplois. Le jeune entrepreneur peut se connecter via l'Internet et contacter d'autres technopoles françaises, espagnoles, italiennes…Ce sont de solides relations qui pourraient se tisser.
Mais, ces dernières semaines, l'on entend beaucoup parler de la grogne de quelques entreprises qui sont totalement insatisfaites des prestations de ce grand complexe. Sérieux problèmes ou simples protestations ?
Il est logique de s'interroger sur les vrais obstacles empêchant le bon déroulement de Casa technopark. D'après Bouchra Boulouiz, le Maroc manque encore d'un esprit d'initiative. Ce qui freine nettement le développement de l'activité économique. Mais, le problème fondamental réside en la lenteur de la prise des décisions. Raisons ? « C'est dû à notre partenariat Etat-privé. On doit fonctionner normalement en tant qu'une entreprise privée. Mais, on fonctionne en réalité en service public. Ça nous crée une certaine lourdeur parce qu'en tant que service public nous devons aider, donc perdre et en tant que secteur privé nous devons gagner. Des fois, on accepte de perdre. Des fois, on veut gagner. Il y a un déséquilibre par rapport à notre vision. », déclare Bouchra Boulouiz. Aussi, des entreprises manifestent-elles ouvertement leur insatisfaction. Quelques-unes attendaient beaucoup plus de souplesse au niveau de la prise des décisions. D'autres protestent à cause des conditions de l'entretien du local (ascenseur, électricité…). Comment donc gérer la situation ? Les responsables du complexe ont des projets d'avenir pour développer leur stratégie et leur vision. Ils sont en train d'élaborer une étude marketing pour sonder la réaction des entreprises insatisfaites. Ils préparent, également, un « incubateur » pour prendre en charge les projets d'entreprises qui n'ont pas les moyens nécessaires pour les réaliser. Par ailleurs, un portail interactif d'information sur les nouvelles technologies va être lancé prochainement. La technologie est un secteur émergent au Maroc. L'Etat se doit d'épauler les jeunes lauréats des écoles d'informatique qui ont besoin de se positionner dans un marché qui n'est pas encore balisé. L' expérience de Casablanca Technopark ne doit pas s'arrêter à la capitale économique. Elle doit s'étendre à toutes les régions du royaume tout en gardant sa principale vocation, celle d'aider à la création des entreprises de haute technologie. D'autres activités devraient être développées en parallèle, notamment l'organisation d'importants séminaires et conférences internationales.
Pourquoi ? Casablanca Technopark s'étend sur une superficie de 29.000 m2. Il est le seul de son genre au Maroc. Le bâtiment est d'un luxe apparent. Ce qui attire les jeunes entrepreneurs. Il a été inauguré par SM le Roi Mohammed VI en octobre 2000 pour promouvoir l'économie nationale. Il est le résultat d'un partenariat public et privé. C'est le secrétariat d'Etat aux postes, télécommunications et technologies de l'information qui a élaboré une stratégie de mise en fonctionnement et de gestion de ce centre. Son capital, de l'ordre de 46.000.000 dhs, est détenu par le secrétariat d'Etat auprès du Premier ministre de la poste, des technologies des télécommunications et de l'information (SEPTTI), la Caisse des dépôts et de gestion (CDG), la banque centrale populaire (BCP), la Banque commerciale du Maroc (BCM), la BMCE Bank et Wafa Bank. L'Etat ne possède que 35 %. C'est une première expérience d'entreprise à capitaux mixtes qui a fait l'objet d'un décret du Premier ministre.
Ce complexe a été officiellement ouvert en octobre 2001 afin d'accueillir les entreprises et leur permettre d'évoluer dans une atmosphère favorisant le développement et optimisant l'innovation et la production des activités à haute valeur ajoutée. Les responsables veulent le positionner en tant que facilitateur, accélérateur et catalyseur du développement économique et social basé sur quatre axes: les sciences technologiques de l'information et de la communication, l'innovation et les transferts des technologies, la créativité, la réactivité et la flexibilité des start-up et des technopark dans les technologies de l'information et de la communication. Où en est-il aujourd'hui après une année et demie d'existence ? Le technopark a démarré avec seulement une dizaine d'entreprises qui ont signé un contrat de 18 mois les obligeant à quitter les lieux lorsque le délai expire. Selon Bouchra Boulouiz, membre du directoire et directeur commercial et marketing : « On a aidé à la création de 50 entreprises. On a assisté 50 autres à chercher des mécanismes, des systèmes adéquats, des experts en finance et en comptabilité… On essaie de les encadrer dans leurs travaux en favorisant les contacts internationaux et la participation aux congrès » entre le Maroc et l'étranger.
En fait, les jeunes lauréats des instituts spécialisés présentent leur conception de leur entreprise aux responsables du technopark qui leur offre un stand équipé (téléphone, internet, fax…) et mettent à leur disposition des salles de réunions et de conférence. Cela crée bien évidemment un climat propice de travail innovant, favorisant la création d'emplois. Le jeune entrepreneur peut se connecter via l'Internet et contacter d'autres technopoles françaises, espagnoles, italiennes…Ce sont de solides relations qui pourraient se tisser.
Mais, ces dernières semaines, l'on entend beaucoup parler de la grogne de quelques entreprises qui sont totalement insatisfaites des prestations de ce grand complexe. Sérieux problèmes ou simples protestations ?
Il est logique de s'interroger sur les vrais obstacles empêchant le bon déroulement de Casa technopark. D'après Bouchra Boulouiz, le Maroc manque encore d'un esprit d'initiative. Ce qui freine nettement le développement de l'activité économique. Mais, le problème fondamental réside en la lenteur de la prise des décisions. Raisons ? « C'est dû à notre partenariat Etat-privé. On doit fonctionner normalement en tant qu'une entreprise privée. Mais, on fonctionne en réalité en service public. Ça nous crée une certaine lourdeur parce qu'en tant que service public nous devons aider, donc perdre et en tant que secteur privé nous devons gagner. Des fois, on accepte de perdre. Des fois, on veut gagner. Il y a un déséquilibre par rapport à notre vision. », déclare Bouchra Boulouiz. Aussi, des entreprises manifestent-elles ouvertement leur insatisfaction. Quelques-unes attendaient beaucoup plus de souplesse au niveau de la prise des décisions. D'autres protestent à cause des conditions de l'entretien du local (ascenseur, électricité…). Comment donc gérer la situation ? Les responsables du complexe ont des projets d'avenir pour développer leur stratégie et leur vision. Ils sont en train d'élaborer une étude marketing pour sonder la réaction des entreprises insatisfaites. Ils préparent, également, un « incubateur » pour prendre en charge les projets d'entreprises qui n'ont pas les moyens nécessaires pour les réaliser. Par ailleurs, un portail interactif d'information sur les nouvelles technologies va être lancé prochainement. La technologie est un secteur émergent au Maroc. L'Etat se doit d'épauler les jeunes lauréats des écoles d'informatique qui ont besoin de se positionner dans un marché qui n'est pas encore balisé. L' expérience de Casablanca Technopark ne doit pas s'arrêter à la capitale économique. Elle doit s'étendre à toutes les régions du royaume tout en gardant sa principale vocation, celle d'aider à la création des entreprises de haute technologie. D'autres activités devraient être développées en parallèle, notamment l'organisation d'importants séminaires et conférences internationales.
