M. Blatter, qui parle d'un «énorme malentendu» a répondu pendant plus de trois heures et s'est engagé à fournir les dernières réponses dans le courant de la semaine prochaine.
Le président de la FIFA a également révélé que «plusieurs vice-présidents m'ont dit qu'il valait mieux que je démissionne». «Mais de quoi», s'est interrogé M. Blatter en soulignant: «Je suis élu par un congrès. C'est à lui de décider».
M. Blatter, soulignant «la frustration» de son secrétaire général, a encore affirmé que «ce débat entrait dans le cadre de la campagne électorale», que l'on cherchait «son talon d'Achille» mais que «la démolition du président de la FIFA n'est pas facile».
«J'ai posé des questions et soulevé des problèmes très précis», a commenté pour sa part
M. Zen Ruffinen en dénonçant «des pratiques comptables induisant en erreur, la suspension de l'audit interne en violation des statuts, deux cas de corruption qui selon le droit suisse constituent un délit pénal et six autres points portant sur des décisions qui lèsent la FIFA».
«Je ne suis pas un Monsieur Propre. Si le CE ne répond pas, je devrai choisir une autre profession», a encore déclaré le secrétaire général, le visage blême. (Lire par ailleurs les accusations de M. Ruffinen). Malgré cela, la commission d'audit interne chargée d'une vérification sur les comptes de la FIFA ne reprendra ses travaux qu'après le congrès de Séoul, à la fin du mois, et ne rendra son rapport qu'en «décembre 2002».
Répondant également à un communiqué du vice-président sud-coréen, Chung Mong-joon, selon lequel «le gouvernement mondial du football traverse la pire crise de son histoire», le président Blatter a répondu qu'il ne s'agissait pas d'une crise mais «d'un énorme malentendu» et qu'il a «répondu pendant trois heures aux principaux points d'un rapport que le secrétaire général présente comme si c'était un évangile».
Les deux dirigeants ont ensuite continué de s'affronter à la tribune de l'auditorium de la FIFA. «Aujourd'hui, j'ai dénoncé des pratiques selon lesquelles des personnes ont été achetées», a insisté M. Zen-Ruffinen. «On essaie par une action concertée de démolir l'image du président. C'est au congrès de décider qui restera président», a répondu un Joseph Blatter très remonté en soulignant qu'il n'avait «pas eu besoin du vote de confiance du CE».
Les 24 membres du CE sont en effet répartis équitablement entre les deux tendances, mais, la voix du président étant prépondérante, Joseph Blatter n'aurait pris aucun risque.
Le président de la FIFA, parti pour une visite à Pékin puis en Corée du Nord où il rencontrera les responsables «pour le bien du football», s'est engagé à répondre aux dernières questions dès la semaine prochaine.
Voici par ailleurs les décisions prises par le comité exécutif :
• Approbation du budget 2002. Le budget de la période 2003-2006 sera soumis au congrès.
• Rejet. La requête d'affiliation déposée par la Fédération de football de Nouvelle Calédonie a été rejetée. Aucun nouveau membre ne sera d'ailleurs accepté avant l'adoption des nouveaux statuts en 2004.
• Dopage. Ratification du nouveau règlement du contrôle antidopage (deux joueurs par équipe et par match pendant le Mondial) et confirmation que la Fédération, suivant le principe adopté par le Comité Olympique international (CIO), exclura de ses compétitions toute personne refusant de se soumettre à un test sanguin.
• Financement. Accepte le principe de trouver de nouvelles voies de financement de la Coupe du monde 2006 en collaboration avec le comité organisateur allemand, jusqu'à hauteur de 250 millions de francs suisses (172 millions d'euros).
• Commémoration. Accède à la demande de la Fédération américaine d'organiser un match à la mémoire des victimes des attentats du 11 septembre 2001 au Giants Stadium de New York, le 11 septembre 2002.
Démission
Le président de la FIFA a également révélé que «plusieurs vice-présidents m'ont dit qu'il valait mieux que je démissionne». «Mais de quoi», s'est interrogé M. Blatter en soulignant: «Je suis élu par un congrès. C'est à lui de décider».
M. Blatter, soulignant «la frustration» de son secrétaire général, a encore affirmé que «ce débat entrait dans le cadre de la campagne électorale», que l'on cherchait «son talon d'Achille» mais que «la démolition du président de la FIFA n'est pas facile».
«J'ai posé des questions et soulevé des problèmes très précis», a commenté pour sa part
M. Zen Ruffinen en dénonçant «des pratiques comptables induisant en erreur, la suspension de l'audit interne en violation des statuts, deux cas de corruption qui selon le droit suisse constituent un délit pénal et six autres points portant sur des décisions qui lèsent la FIFA».
«Je ne suis pas un Monsieur Propre. Si le CE ne répond pas, je devrai choisir une autre profession», a encore déclaré le secrétaire général, le visage blême. (Lire par ailleurs les accusations de M. Ruffinen). Malgré cela, la commission d'audit interne chargée d'une vérification sur les comptes de la FIFA ne reprendra ses travaux qu'après le congrès de Séoul, à la fin du mois, et ne rendra son rapport qu'en «décembre 2002».
Répondant également à un communiqué du vice-président sud-coréen, Chung Mong-joon, selon lequel «le gouvernement mondial du football traverse la pire crise de son histoire», le président Blatter a répondu qu'il ne s'agissait pas d'une crise mais «d'un énorme malentendu» et qu'il a «répondu pendant trois heures aux principaux points d'un rapport que le secrétaire général présente comme si c'était un évangile».
Les deux dirigeants ont ensuite continué de s'affronter à la tribune de l'auditorium de la FIFA. «Aujourd'hui, j'ai dénoncé des pratiques selon lesquelles des personnes ont été achetées», a insisté M. Zen-Ruffinen. «On essaie par une action concertée de démolir l'image du président. C'est au congrès de décider qui restera président», a répondu un Joseph Blatter très remonté en soulignant qu'il n'avait «pas eu besoin du vote de confiance du CE».
Les 24 membres du CE sont en effet répartis équitablement entre les deux tendances, mais, la voix du président étant prépondérante, Joseph Blatter n'aurait pris aucun risque.
Le président de la FIFA, parti pour une visite à Pékin puis en Corée du Nord où il rencontrera les responsables «pour le bien du football», s'est engagé à répondre aux dernières questions dès la semaine prochaine.
Voici par ailleurs les décisions prises par le comité exécutif :
• Approbation du budget 2002. Le budget de la période 2003-2006 sera soumis au congrès.
• Rejet. La requête d'affiliation déposée par la Fédération de football de Nouvelle Calédonie a été rejetée. Aucun nouveau membre ne sera d'ailleurs accepté avant l'adoption des nouveaux statuts en 2004.
• Dopage. Ratification du nouveau règlement du contrôle antidopage (deux joueurs par équipe et par match pendant le Mondial) et confirmation que la Fédération, suivant le principe adopté par le Comité Olympique international (CIO), exclura de ses compétitions toute personne refusant de se soumettre à un test sanguin.
• Financement. Accepte le principe de trouver de nouvelles voies de financement de la Coupe du monde 2006 en collaboration avec le comité organisateur allemand, jusqu'à hauteur de 250 millions de francs suisses (172 millions d'euros).
• Commémoration. Accède à la demande de la Fédération américaine d'organiser un match à la mémoire des victimes des attentats du 11 septembre 2001 au Giants Stadium de New York, le 11 septembre 2002.
