La migraine touche plus de 12% de la population. Les enfants ne sont pas épargnés: entre 5 et 10% à égalité fille-garçon, en sont affectés. Loin d'être une fatalité, les crises migraineuses peuvent, faute de disparaître, nettement s'atténuer et s'espacer.
Or, la plus part des migraineux ne consultent pas parce qu'ils sont persuadés que rien en peut être fait pour lutter contre leur mal de tête. Ces migraineux qui ne consultent pas sont souvent adeptes, par désespoir, de l'automédication à haute dose.
S'il n'existe pas de traitement curatif de la migraine, de nombreux médicaments efficaces permettent néanmoins de la soulager. Les antalgiques comme l'aspirine, le paracétamol sont efficaces dans 50% des cas. Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), comme l'ibuprofène ou le kétoprofène, ont fait leur preuve à condition de ne jamais les associer avec de l'aspirine.
Quand ces types de médicaments ne procurent pas le soulagement escompté, on peut avoir recours aux dérivés de l'ergot de seigle (spray nasal, comprimé) sous strict contrôle médical : cette classe de médicament ayant des propriétés vasoconstrictives, elle peut être contre-indiquée.
Enfin, les plus récents médicaments spécifiques de la migraine, les triptans, ont changé la vie de nombreux migraineux. Ils s'agissent directement sur les récepteurs de la sérotonine, au cœur du cerveau. C'est le traitement de dernier recours, très puissant mais non dénué d'effets secondaires; il est de ce fait formellement contre-indiqué aux insuffisants cardiaques. Leur utilisation est réservée aux migraines rebelles sur lesquelles les antalgiques et les anti-inflammatoires non stéroïdiens restent sans effet.
Abus des médicaments
Par ailleurs, un traitement de fond peut être nécessaire quand les crises sont particulièrement sévères et fréquentes. Plusieurs médicaments correspondent à cette indication comme les bêtabloquants, les antagonistes des canaux calciques, les antagonistes de la sérotonine ou certains antidépresseurs tricycliques.
Ces traitements visent surtout à espacer les crises et à atténuer la sensibilité aux facteurs déclenchants.
En fait, chaque migraineux est un cas unique.
La collaboration entre le malade et son médecin est nécessaire pour parvenir à la mise en place d'un traitement sur mesure après d'inévitables tâtonnements pour trouver la bonne molécule, la bonne dose… Certains migraineux réagissent très bien aux antalgiques et sont soulagés rapidement. Le danger est pour ceux qui, pensent que la multiplication des médicaments est la solution à leur migraine tenace.
Or, il a été démontré que l'abus d'antalgiques et de vasoconstricteurs favorise la survenue des céphalées qu'ils sont censés soulager. Cela veut dire que lorsqu'un médicament perd de son efficacité, il ne faut pas, sans avis médical, en augmenter les doses au risque de voir les crises s'aggraver ou se multiplier. Le médecin cherchera dans ce cas à trouver un autre médicament ou une association de molécules qui corresponde mieux au type de migraine du malade et à ses habitudes de vie.
Quel que soit le médicament, il aura plus de chance de neutraliser la crise de migraine s'il est pris dès les signes annonciateurs: nausées, tension, signes visuels. Une fois la crise bien installée, il est toujours plus difficile de s'en débarrasser .
Chaque migraineux connaît les facteurs déclenchants de ses crises : chocolat, certains fromages, le bruit, le tabac ou certains éclairages. Mais les facteurs déclenchants, quand ils sont présents, ne doivent pas être confondus avec les causes de la maladie, car celles-ci restent toujours inconnues. Certaines hormones jouent vraisemblablement un rôle dans la survenue de migraines puisque les femmes sont trois fois plus atteintes que les hommes. On a aussi remarqué que les crises de migraine disparaissent pendant la grossesse et après la ménopause dans environ 70% des cas. Mais le stress reste le plus cité parmi les facteurs qui précèdent les crises. C'est pourquoi des séances de relaxation associées à un traitement médicamenteux donnent souvent de bons résultats en raréfiant les crises et en les écoutant. Sinon, le silence, une pièce obscure, de la glace ou des rondelles de citron maintenues par un bandeau sur les tempes permettent d'émerger un peu plus vite de la crise.
Or, la plus part des migraineux ne consultent pas parce qu'ils sont persuadés que rien en peut être fait pour lutter contre leur mal de tête. Ces migraineux qui ne consultent pas sont souvent adeptes, par désespoir, de l'automédication à haute dose.
S'il n'existe pas de traitement curatif de la migraine, de nombreux médicaments efficaces permettent néanmoins de la soulager. Les antalgiques comme l'aspirine, le paracétamol sont efficaces dans 50% des cas. Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), comme l'ibuprofène ou le kétoprofène, ont fait leur preuve à condition de ne jamais les associer avec de l'aspirine.
Quand ces types de médicaments ne procurent pas le soulagement escompté, on peut avoir recours aux dérivés de l'ergot de seigle (spray nasal, comprimé) sous strict contrôle médical : cette classe de médicament ayant des propriétés vasoconstrictives, elle peut être contre-indiquée.
Enfin, les plus récents médicaments spécifiques de la migraine, les triptans, ont changé la vie de nombreux migraineux. Ils s'agissent directement sur les récepteurs de la sérotonine, au cœur du cerveau. C'est le traitement de dernier recours, très puissant mais non dénué d'effets secondaires; il est de ce fait formellement contre-indiqué aux insuffisants cardiaques. Leur utilisation est réservée aux migraines rebelles sur lesquelles les antalgiques et les anti-inflammatoires non stéroïdiens restent sans effet.
Par ailleurs, un traitement de fond peut être nécessaire quand les crises sont particulièrement sévères et fréquentes. Plusieurs médicaments correspondent à cette indication comme les bêtabloquants, les antagonistes des canaux calciques, les antagonistes de la sérotonine ou certains antidépresseurs tricycliques.
Ces traitements visent surtout à espacer les crises et à atténuer la sensibilité aux facteurs déclenchants.
En fait, chaque migraineux est un cas unique.
La collaboration entre le malade et son médecin est nécessaire pour parvenir à la mise en place d'un traitement sur mesure après d'inévitables tâtonnements pour trouver la bonne molécule, la bonne dose… Certains migraineux réagissent très bien aux antalgiques et sont soulagés rapidement. Le danger est pour ceux qui, pensent que la multiplication des médicaments est la solution à leur migraine tenace.
Or, il a été démontré que l'abus d'antalgiques et de vasoconstricteurs favorise la survenue des céphalées qu'ils sont censés soulager. Cela veut dire que lorsqu'un médicament perd de son efficacité, il ne faut pas, sans avis médical, en augmenter les doses au risque de voir les crises s'aggraver ou se multiplier. Le médecin cherchera dans ce cas à trouver un autre médicament ou une association de molécules qui corresponde mieux au type de migraine du malade et à ses habitudes de vie.
Quel que soit le médicament, il aura plus de chance de neutraliser la crise de migraine s'il est pris dès les signes annonciateurs: nausées, tension, signes visuels. Une fois la crise bien installée, il est toujours plus difficile de s'en débarrasser .
Chaque migraineux connaît les facteurs déclenchants de ses crises : chocolat, certains fromages, le bruit, le tabac ou certains éclairages. Mais les facteurs déclenchants, quand ils sont présents, ne doivent pas être confondus avec les causes de la maladie, car celles-ci restent toujours inconnues. Certaines hormones jouent vraisemblablement un rôle dans la survenue de migraines puisque les femmes sont trois fois plus atteintes que les hommes. On a aussi remarqué que les crises de migraine disparaissent pendant la grossesse et après la ménopause dans environ 70% des cas. Mais le stress reste le plus cité parmi les facteurs qui précèdent les crises. C'est pourquoi des séances de relaxation associées à un traitement médicamenteux donnent souvent de bons résultats en raréfiant les crises et en les écoutant. Sinon, le silence, une pièce obscure, de la glace ou des rondelles de citron maintenues par un bandeau sur les tempes permettent d'émerger un peu plus vite de la crise.
