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Mais cependant avec des limites car il y a des tabous. Exemple, le confrère qui lui demanda le magot collecté durant sa carrière. Ou encore, la question concernant le changement de statut du Ministère de tutelle.
Mais pourquoi cette conférence et en ce moment précis ? Hicham est superstitieux. Il confia que la presse lui a toujours porté bonheur. Et comme il doit aborder deux années à venir qualifiées comme étant les plus difficiles de sa carrière, il a besoin de la baraka des médias.
Les journalistes rentrent directement dans le vif du sujet, d'emblée. Quel est le sentiment de Hicham après le tollé soulevé par son speech fracassant lors de la remise des prix et sa consécration meilleur sportif de l'année la semaine précédnte ? «Je ne trouve pas de mal à ce que j'ai dis. Je suis musulman et ambassadeur de l'UNICEF. Je dois prêcher la paix dans tous les coins du monde, compte non tenus des nationalités ni des confessions». Illico presto, on lui reprocha d'avoir participé indirectement à l'incrimintion de Brahim Boulami qu'il a omis d'épauler au passage au moment où il était harcelé. Hicham répondit d'un ton ferme et sans ambages qu'il est contre le dopage et qu'il est de son devoir de dénoncer tout acte du genre à même de salir l'image de l'athlétisme marocain bâtie par la sueur d'athlètes légendaires tel que Aouita ou Radi.
Abordant son programme pour l'année 2003, Hicham annonça qu'il allait courir 2 courses in door, un 3.000 m et un 5.000 m à Strava (Tchèque) l'été prochain. Il est actuellement en pourparlers avec les organisateurs pour une programmation idoine. Hicham devrait affronter le fameux Gibriel Silassié. « Je respecte ce grand athlète. Je vais courir non pas pour le battre mais pour bien représenter mon pays ».
Hicham aura mauvaise mine quand on lui rappela son arrivé à l'aéroport après sa consécration meilleur sportif de la planète. Il n'y avait personne pour l'accueillir. « je suis triste, je ne le cache pas. Je n'ai pas compris, je me suis dis que certainement les dirigeants de la Fédération s'étaient endormis sous l'effet dopant de la Harira. Moi je ne veux pas polémiquer la dessus ». Quand on lui demanda de brosser l'image de Hicahm quand il était gamin, il retrouva le sourire : « j'étais turbulent et je n'aimais pas l'école. je me souviens qu'un jour j'ai caché les espadrilles de mon grand frère dans le frigo afin de pouvoir les utiliser le lendemainune course. Aujourd'hui, je réalise que ce geste m'a valu d'être meilleur athlète du monde ».
Hicham a t-il reçu des offres de naturalisation ? Oui, en 1993 de la France et des USA. « Je ne pouvais pas accepter car ni ma conscince, ni mes parents ni mon pays ne me pardonneront». Qu'en pense t-il alors de ceux qui l'ont fait dernièrement ? « Je crois qu'il ne fallait pas le faire. Il y a un problème entre la fédération te les athlètes. Le Ministère a sa part de responsabilité mais cela ne doit justifier l'exode. Moi je suis parti de rien et j'ai beaucoup travaillé pour devenir ce que je suis aujourd'hui. Revenant de nouveau à la déclaration d'EL Guerrouj à Monaco», on lui demande s'il ne craignait pas des actes de sabotage ? «Je répète que j'ai accompli ma mission d'ambassadeur de l'UNICEF, je défends la paix dans le monde. J'ai proposé au Président de la FIAA d'organiser un meeting sous le signe de la paix à Baghdad ou dans un autre lieu. Je ne crains pas le sabotage car j'ai toujours pris mes précautions.
Mon message n'était pas court, comme vous le dites, mais il était concis et précis ».
Quel est le meeting qui aurait marqué El Guerrouj l'année précédent ? «C'est le meeting de Zurich. j'ai réalisé une très belle course et j'ai frôlé mon propre record».
Un confrère reprocha à Hicham de ne s'intéresser qu'à sa propre carrière au lieu d'aider les débutants prometteurs d'autant plus qu'il est passé lui même par ce stade. «Moi j'ai une lourde responsabilité et j'ai des objectifs. Je ne suis pas censé être au courant des souffrances de certains athlètes. Vous savez, dans le domaine de la charité, je crois
que j'ai réalisé pas mal de chose et je continue. Je sui entrain
determiner la constru-ction d'un orphelinat à Berkane». Pourquoi El Gerrouj n'a t-il jamais pensé organiser un meeting au Maroc ? « J'en ai l'idée mais je le si c'est pour des raison caritatives et non pécuniaires ». En tout cas, ce ne sera pas probablement avant 2004 car Hicham devra clore les chapitres restants de sa carrière et de son bouquin qui est déjà dans la rotative à Londre. Il a besoin de deux médailles (Championnat du Monde et Jeux Olympiques) pour noircir sa matrice avant de jeter son dévolu sur la politique à l'horizon 2008, c'est à dire après les JO de Pékin. Combien aura t-il gagné d'argent entre temps ? «En tout cas pas autant que Michael Jordan », répondit-il.
Mais pourquoi cette conférence et en ce moment précis ? Hicham est superstitieux. Il confia que la presse lui a toujours porté bonheur. Et comme il doit aborder deux années à venir qualifiées comme étant les plus difficiles de sa carrière, il a besoin de la baraka des médias.
Les journalistes rentrent directement dans le vif du sujet, d'emblée. Quel est le sentiment de Hicham après le tollé soulevé par son speech fracassant lors de la remise des prix et sa consécration meilleur sportif de l'année la semaine précédnte ? «Je ne trouve pas de mal à ce que j'ai dis. Je suis musulman et ambassadeur de l'UNICEF. Je dois prêcher la paix dans tous les coins du monde, compte non tenus des nationalités ni des confessions». Illico presto, on lui reprocha d'avoir participé indirectement à l'incrimintion de Brahim Boulami qu'il a omis d'épauler au passage au moment où il était harcelé. Hicham répondit d'un ton ferme et sans ambages qu'il est contre le dopage et qu'il est de son devoir de dénoncer tout acte du genre à même de salir l'image de l'athlétisme marocain bâtie par la sueur d'athlètes légendaires tel que Aouita ou Radi.
Abordant son programme pour l'année 2003, Hicham annonça qu'il allait courir 2 courses in door, un 3.000 m et un 5.000 m à Strava (Tchèque) l'été prochain. Il est actuellement en pourparlers avec les organisateurs pour une programmation idoine. Hicham devrait affronter le fameux Gibriel Silassié. « Je respecte ce grand athlète. Je vais courir non pas pour le battre mais pour bien représenter mon pays ».
Hicham aura mauvaise mine quand on lui rappela son arrivé à l'aéroport après sa consécration meilleur sportif de la planète. Il n'y avait personne pour l'accueillir. « je suis triste, je ne le cache pas. Je n'ai pas compris, je me suis dis que certainement les dirigeants de la Fédération s'étaient endormis sous l'effet dopant de la Harira. Moi je ne veux pas polémiquer la dessus ». Quand on lui demanda de brosser l'image de Hicahm quand il était gamin, il retrouva le sourire : « j'étais turbulent et je n'aimais pas l'école. je me souviens qu'un jour j'ai caché les espadrilles de mon grand frère dans le frigo afin de pouvoir les utiliser le lendemainune course. Aujourd'hui, je réalise que ce geste m'a valu d'être meilleur athlète du monde ».
Hicham a t-il reçu des offres de naturalisation ? Oui, en 1993 de la France et des USA. « Je ne pouvais pas accepter car ni ma conscince, ni mes parents ni mon pays ne me pardonneront». Qu'en pense t-il alors de ceux qui l'ont fait dernièrement ? « Je crois qu'il ne fallait pas le faire. Il y a un problème entre la fédération te les athlètes. Le Ministère a sa part de responsabilité mais cela ne doit justifier l'exode. Moi je suis parti de rien et j'ai beaucoup travaillé pour devenir ce que je suis aujourd'hui. Revenant de nouveau à la déclaration d'EL Guerrouj à Monaco», on lui demande s'il ne craignait pas des actes de sabotage ? «Je répète que j'ai accompli ma mission d'ambassadeur de l'UNICEF, je défends la paix dans le monde. J'ai proposé au Président de la FIAA d'organiser un meeting sous le signe de la paix à Baghdad ou dans un autre lieu. Je ne crains pas le sabotage car j'ai toujours pris mes précautions.
Mon message n'était pas court, comme vous le dites, mais il était concis et précis ».
Quel est le meeting qui aurait marqué El Guerrouj l'année précédent ? «C'est le meeting de Zurich. j'ai réalisé une très belle course et j'ai frôlé mon propre record».
Un confrère reprocha à Hicham de ne s'intéresser qu'à sa propre carrière au lieu d'aider les débutants prometteurs d'autant plus qu'il est passé lui même par ce stade. «Moi j'ai une lourde responsabilité et j'ai des objectifs. Je ne suis pas censé être au courant des souffrances de certains athlètes. Vous savez, dans le domaine de la charité, je crois
que j'ai réalisé pas mal de chose et je continue. Je sui entrain
determiner la constru-ction d'un orphelinat à Berkane». Pourquoi El Gerrouj n'a t-il jamais pensé organiser un meeting au Maroc ? « J'en ai l'idée mais je le si c'est pour des raison caritatives et non pécuniaires ». En tout cas, ce ne sera pas probablement avant 2004 car Hicham devra clore les chapitres restants de sa carrière et de son bouquin qui est déjà dans la rotative à Londre. Il a besoin de deux médailles (Championnat du Monde et Jeux Olympiques) pour noircir sa matrice avant de jeter son dévolu sur la politique à l'horizon 2008, c'est à dire après les JO de Pékin. Combien aura t-il gagné d'argent entre temps ? «En tout cas pas autant que Michael Jordan », répondit-il.
