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La grande salle où se déroula ce tirage était comble. Journalistes suisses et marocains, quelques supporters suisses habillés de manière assez extravagantes aux couleurs de leur pays, des curieux de passage ont pris place face à la tribune occupée par le juge arbitre, les présidents des fédérations des deux pays. Précis comme une montre suisse, la délégation helvétique était à l'heure c'est à dire à midi. Les nôtres ne sont venus qu'une bonne demi-heure après.
«L'embouteillage les a empêché de venir pluttôt», plaidera le président M'jid. La cérémonie débuta par la présentation des équipes et le classement national des têtes de série à savoir Roger Fédérer et Michel Kratochvil pour la Suisse, Youness
El Aynaoui et Hicham Arazi pour le Maroc. Le temps de laisser les photographes faire crépiter leurs appareils, le juge arbitre brésilien Paulo Pereira invita la présidente de la Fédération suisse de procéder au tirage.
C'est Youness El Aynaoui qui fut tiré. Autrement dit, le numéro 1 marocain et Kratochvil devaient ouvrir le bal, hier sur le central aux alentours de 11 h du matin, suivi de l'autre rencontre entre Hiham Arazi et Roger Fédérer.
La veille du tirage, le capitaine d'équipe Amine Ghissassi priait pour que Youness soit tiré. Son vœu fut exaucé. «Ce serait superbe si Youness joue en premier, soupirait-il. Il est le favori du groupe et on table sur une victoire marocaine qui stimulerait Hicham Arazi. De plus le public serait plus enthousiaste pour le reste de la compétition».
Concernant le double, les Suisses ont avancé les noms de Roger Fédérer et Georges Basil tandis que chez les Marocains, ce fut curieusement ceux de Karim Alami et Mounir Laârej. A l'annonce de ces deux noms, d'aucuns ont écarquillé les yeux. En effet, les deux joueurs sont classés dans les 450e et peuvent difficilement tenir la dragée haute à leurs adversaires. Alors pourquoi ce choix et sur quel critère s'est basé le groupe. Réponse du capitaine Amine Ghissassi lors de la conférence de presse qui a suivi le tirage. «En fait, on peut changer les joueurs choisis pour le double une heure avant le début de la rencontre. D'ici là, on aura le temps de voir les simples et on avisera».
Tactique psychologique
Simple question de tactique psychologique sans doute. Ce qui est certain, c'est la présence d'au moins un des joueurs du simple, soit Hicham soit Youness. Inutile de nous hasarder à chercher la meilleure formule. Il y a tant de paramètres qui entrent en jeu. Seul le staff technique et les joueurs savent réellement qui est apte à jouer ce double, qui peut être décisif. Demain donc, on retrouvera nos deux mousquetaires Youness et Hicham. Le premier sera opposé à Roger Fédérer. Les deux hommes se connaissent bien. Ils se sont rencontrés à deux reprises. D'abord en 1999 à Gstaad sur terre battue. Le Marocain, grand spécialiste sur cette surface, avait gagné en deux sets 6-2, 6-3 ensuite en 2001 à Miami cette fois-ci sur dur et là c'est le Suisse qui s'est imposé 6-2, 6-2. Est-ce à dire que cette fois-ci, Youness aura le dernier mot sur terre battue? rien n'est moins sûr, surtout en tennis comme nous le rappelait le numéro 1 marocain : « On peut être très à l'aise sur une surface donnée et perdre contre un joueur qui en préfère une autre. Tout comme on peut être bien préparé pour une rencontre et perdre contre un joueur qu'il l'est beaucoup moins. C'est ce qui fait le charme du tennis. C'est le court qui compte»… Difficile de pronostiquer quoi que ce soit. Cette rencontre sera suivie de celle de Hicham Arazi et Michel Kratochvil. Là aussi, les deux joueurs s'étaient rencontrés à deux reprises. Il y a deux ans, Arazi avait arraché sur moquette une belle victoire 3-6, 6-3, 6-2 et cette année sur dur. Le Marocain avait récidivé à Adelaide 6-3, 2-6, 7-6. Deux victoires qui donneront de belles idées à Hicham qui pourrait se dire «jamais deux sans trois». Mais gare à l'excès de confiance. Les Suisses ont un capitaine très expérimenté. Il s'agit du quatrième joueur Marc Rosset qui a été finaliste en 1992 contre les USA et a à son actif une quarantaine de matches simple en Coupe Davis dont 23 victoires, et une vingtaine de doubles. Il veut apporter toute son expérience à ce groupe suisse. Mais savourons d'abord le double d'aujourd'hui, en attendant les simples de demain.
«L'embouteillage les a empêché de venir pluttôt», plaidera le président M'jid. La cérémonie débuta par la présentation des équipes et le classement national des têtes de série à savoir Roger Fédérer et Michel Kratochvil pour la Suisse, Youness
El Aynaoui et Hicham Arazi pour le Maroc. Le temps de laisser les photographes faire crépiter leurs appareils, le juge arbitre brésilien Paulo Pereira invita la présidente de la Fédération suisse de procéder au tirage.
C'est Youness El Aynaoui qui fut tiré. Autrement dit, le numéro 1 marocain et Kratochvil devaient ouvrir le bal, hier sur le central aux alentours de 11 h du matin, suivi de l'autre rencontre entre Hiham Arazi et Roger Fédérer.
La veille du tirage, le capitaine d'équipe Amine Ghissassi priait pour que Youness soit tiré. Son vœu fut exaucé. «Ce serait superbe si Youness joue en premier, soupirait-il. Il est le favori du groupe et on table sur une victoire marocaine qui stimulerait Hicham Arazi. De plus le public serait plus enthousiaste pour le reste de la compétition».
Concernant le double, les Suisses ont avancé les noms de Roger Fédérer et Georges Basil tandis que chez les Marocains, ce fut curieusement ceux de Karim Alami et Mounir Laârej. A l'annonce de ces deux noms, d'aucuns ont écarquillé les yeux. En effet, les deux joueurs sont classés dans les 450e et peuvent difficilement tenir la dragée haute à leurs adversaires. Alors pourquoi ce choix et sur quel critère s'est basé le groupe. Réponse du capitaine Amine Ghissassi lors de la conférence de presse qui a suivi le tirage. «En fait, on peut changer les joueurs choisis pour le double une heure avant le début de la rencontre. D'ici là, on aura le temps de voir les simples et on avisera».
Simple question de tactique psychologique sans doute. Ce qui est certain, c'est la présence d'au moins un des joueurs du simple, soit Hicham soit Youness. Inutile de nous hasarder à chercher la meilleure formule. Il y a tant de paramètres qui entrent en jeu. Seul le staff technique et les joueurs savent réellement qui est apte à jouer ce double, qui peut être décisif. Demain donc, on retrouvera nos deux mousquetaires Youness et Hicham. Le premier sera opposé à Roger Fédérer. Les deux hommes se connaissent bien. Ils se sont rencontrés à deux reprises. D'abord en 1999 à Gstaad sur terre battue. Le Marocain, grand spécialiste sur cette surface, avait gagné en deux sets 6-2, 6-3 ensuite en 2001 à Miami cette fois-ci sur dur et là c'est le Suisse qui s'est imposé 6-2, 6-2. Est-ce à dire que cette fois-ci, Youness aura le dernier mot sur terre battue? rien n'est moins sûr, surtout en tennis comme nous le rappelait le numéro 1 marocain : « On peut être très à l'aise sur une surface donnée et perdre contre un joueur qui en préfère une autre. Tout comme on peut être bien préparé pour une rencontre et perdre contre un joueur qu'il l'est beaucoup moins. C'est ce qui fait le charme du tennis. C'est le court qui compte»… Difficile de pronostiquer quoi que ce soit. Cette rencontre sera suivie de celle de Hicham Arazi et Michel Kratochvil. Là aussi, les deux joueurs s'étaient rencontrés à deux reprises. Il y a deux ans, Arazi avait arraché sur moquette une belle victoire 3-6, 6-3, 6-2 et cette année sur dur. Le Marocain avait récidivé à Adelaide 6-3, 2-6, 7-6. Deux victoires qui donneront de belles idées à Hicham qui pourrait se dire «jamais deux sans trois». Mais gare à l'excès de confiance. Les Suisses ont un capitaine très expérimenté. Il s'agit du quatrième joueur Marc Rosset qui a été finaliste en 1992 contre les USA et a à son actif une quarantaine de matches simple en Coupe Davis dont 23 victoires, et une vingtaine de doubles. Il veut apporter toute son expérience à ce groupe suisse. Mais savourons d'abord le double d'aujourd'hui, en attendant les simples de demain.
