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Deux Israéliens tués en Cisjordanie, le chef du FPLP arrêté

Deux Israéliens ont été tués, mardi, par balle en Cisjordanie dans deux attaques palestiniennes séparées, alors que l'Autorité palestinienne a arrêté le chef d'une formation radicale qui avait revendiqué le meurtre d'un ministre israélien en octobre der

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Un colon septuagénaire détenant aussi la nationalité américaine a été tué par balle et son corps a été découvert dans la localité de Beit Sahour, près de Baït-Lahm, dans le sud de la Cisjordanie, selon la police israélienne.
Le meurtre d'Avi Boaz, 72 ans, un habitant de la colonie juive de Maalé Adoumim, près d'Al-Qods, a été revendiqué par les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, un groupe armé lié au mouvement Fath du Président palestinien Yasser Arafat. Ce groupe a affirmé que Boaz était un «officier des services de renseignements» israéliens.
Une autre attaque palestinienne a provoqué la mort d'une Israélienne près de la ville autonome de Ramallah, en Cisjordanie. Une autre Israélienne a été grièvement blessée, selon la télévision israélienne.
Les deux attaques, qui portent à 1.136 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada le 28 septembre 2000, dont 873 Palestiniens et 241 Israéliens, ont été condamnées par l'Autorité palestinienne.
Israël a placé ses services de sécurité en état d'alerte renforcé de crainte d'une reprise des attaques suicide, après l'engrenage de la violence déclenché par l'assassinat la veille d'un chef local des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, Mohamed Raed Al-Karmi .
Ce groupe armé lié au mouvement de M. Arafat, Fath, avait annoncé qu'il considérait le cessez-le-feu comme caduc et riposté en tuant un soldat israélien.
A Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, quelque 10.000 personnes ont porté en terre Al Karmi, tué dans une explosion attribuée à Israël par les Palestiniens.
L'armée israélienne, qui avait déjà tenté de tuer l'activiste en septembre, n'a ni confirmé ni démenti son implication mais le bureau du Premier ministre Ariel Sharon avait rendu public un document lui imputant une série d'assassinats d'Israéliens. «Israël est prêt à faire des concessions douloureuses en échange d'une paix véritable, mais tant qu'il y aura du terrorisme il le combattra sans compromis», a déclaré Ariel Sharon. Le commandant des garde-frontières israéliens, Israël Yitzhak, a indiqué que des «renforts avaient été déployés à la suite de renseignements sur des projets d'attaques ou d'attaques en Israël». Le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres a tenté d'apaiser la situation, affirmant que l'Etat juif n'avait nullement l'intention de provoquer une escalade dans la région.
Malgré la reprise des violences, un dirigeant de Fath en Cisjordanie, Hussein Al-Cheikh, a affirmé à la radio publique israélienne que le cessez-le-feu décrété le 16 décembre par le Président Arafat, qui a été suivi d'une nette accalmie, était «toujours en vigueur».
L'Autorité palestinienne a d'ailleurs arrêté, mardi à Ramallah, en Cisjordanie, le chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Ahmad Saâdat. L'arrestation de M. Saâdat, dont l'organisation avait revendiqué l'assassinat le 17 octobre dans un grand hôtel d'Al-Qods-est du ministre israélien du Tourisme, Rehavam Zeevi, est l'une des conditions mises par le Premier ministre israélien Ariel Sharon pour autoriser le Président Arafat à quitter Ramallah, où il est bloqué depuis le 3 décembre par l'armée israélienne.
A Damas, où est basée cette formation de gauche, une des trois composantes de l'OLP, le FPLP a appelé l'Autorité palestinienne à «libérer immédiatement» son chef, qualifiant son arrestation de «développement dangereux».
La branche armée du Hamas, qui s'était rallié le 21 décembre à cet appel en annonçant une trêve de ses attaques suicide en Israël, a menacé de son côté de les reprendre si l'armée israélienne ne laissait pas le Président palestinien sortir de Ramallah.
«Si l'ennemi sioniste n'annonce pas publiquement et clairement la levée des restrictions imposées au Président asser Arafat, nos Brigades riposteront en menant plusieurs opérations au cœur du territoire sioniste», ont menacé les Brigades Ezzedine al-Qassam.
«Nos opérations transformeront en enfer insoutenable la vie (des Israéliens) et ébranleront l'entité sioniste», ont-elles ajouté.
Hamas a, en outre, appelé l'Autorité palestinienne à «cesser toutes les mesures et poursuites contre les combattants et les membres de la résistance, exigées par l'ennemi sioniste, et à arrêter de prétendre que ces décisions sont purement palestiniennes».
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