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La petite ville de Thuringe, Saalfeld, est médiévale. L'église protestante concernée est celle de Saint-Jean de Saalfeld. L'édifice sous forme d'église-halle présente un vaisseau à trois nefs et un chœur à un nef avec une riche voûte nervurée en forme d'étoile. Il est le résultat de constructions successives puisque le bâtiment actuel a été édifié dans la deuxième moitié du 14e siècle mais ce n'est qu'en 1514 que le cœur fut doté d'une voûte. Dans leur aspect actuel, les deux tours qui limitent les bas côtés vers l'est sont un ajout de la fin du 19e siècle.
Quelques œuvres en bois et en pierres témoignent du riche appareil plastique d'autrefois : les tympans de deux portails, un Saint Sépulcre à l'intérieur du bâtiment ainsi que quelques figures en bois sculpté et les restes d'un ancien retable sculpté, dont le relief central représente une lamentation de Christ décroché de la croix (Saint sacrement). Les deux Saints Jean figurent dans la prédelle peinte : Saint-Jean Baptiste et Saint-Jean l'évangéliste, entourés de deux anges à genoux, adorant l'hostie d'un ostensoir du gothique flamboyant.
Le bâtiment a conservé l'ensemble complet de vitraux datant de 1891-93, réalisés par l'atelier munichois des frères Burchardt. Ces vitraux réalisés en 1514, donation de la confrérie locale du Saint sacrement, furent importés de Nuremberg où vivait à l'époque une célèbre famille de peintres verriers, les Hirsvogel et travait sur des motifs de célèbres peintres tels que Albrecht Dürer et d'autres. Selon certaines recherches attestées, les caractéristiques stylistiques prouvent que c'est bien Hans Von Kulmbach qui réalisa le vitrail de l'ange de Saarfeld. On trouve au musée de Schwerin l'esquisse grand format d'un ostensoir réalisée par Hans Von Kulmbach prouvant qu'il a bien traité un tel sujet.
Les représentations de nouveaux vitraux du chœur, réalisés en 1893 correspondent au programme habituel des églises protestantes (naissance, crucifixion, résurrection du Christ) et témoignent d'une longue tradition sur des modèles d'un établissement célèbre fondé par le roi de Bavière Louis Ier et qui exista de 1827 à 1874.
Les vitraux de Saarfeld constituent un excellent exemple tardif du vitrail figuré du 19e siècle tant sur la base d'un concept original que sur ces ornements arrangés d'une manière homogène, aux couleurs très subtilement assorties.
Les vitraux ont été choisis comme contribution à l'exposition Euromed Heritage parce qu'en comparaison avec la tradition de restauration hautement développée d'autres genres artistiques, ils sont longtemps restés à l'écart (la formation de restaurateur dans ce secteur est tardive en Allemagne). L'exposition donc permet de connaître la spécificité de la technique du peintre-verrier qui transmet certaines intentions artistiques et effets par les particularités de sa technique de peinture et par le choix des verres et de leur découpe : témoignage d'une tradition bien ancrée.
Quelques œuvres en bois et en pierres témoignent du riche appareil plastique d'autrefois : les tympans de deux portails, un Saint Sépulcre à l'intérieur du bâtiment ainsi que quelques figures en bois sculpté et les restes d'un ancien retable sculpté, dont le relief central représente une lamentation de Christ décroché de la croix (Saint sacrement). Les deux Saints Jean figurent dans la prédelle peinte : Saint-Jean Baptiste et Saint-Jean l'évangéliste, entourés de deux anges à genoux, adorant l'hostie d'un ostensoir du gothique flamboyant.
Le bâtiment a conservé l'ensemble complet de vitraux datant de 1891-93, réalisés par l'atelier munichois des frères Burchardt. Ces vitraux réalisés en 1514, donation de la confrérie locale du Saint sacrement, furent importés de Nuremberg où vivait à l'époque une célèbre famille de peintres verriers, les Hirsvogel et travait sur des motifs de célèbres peintres tels que Albrecht Dürer et d'autres. Selon certaines recherches attestées, les caractéristiques stylistiques prouvent que c'est bien Hans Von Kulmbach qui réalisa le vitrail de l'ange de Saarfeld. On trouve au musée de Schwerin l'esquisse grand format d'un ostensoir réalisée par Hans Von Kulmbach prouvant qu'il a bien traité un tel sujet.
Les représentations de nouveaux vitraux du chœur, réalisés en 1893 correspondent au programme habituel des églises protestantes (naissance, crucifixion, résurrection du Christ) et témoignent d'une longue tradition sur des modèles d'un établissement célèbre fondé par le roi de Bavière Louis Ier et qui exista de 1827 à 1874.
Les vitraux de Saarfeld constituent un excellent exemple tardif du vitrail figuré du 19e siècle tant sur la base d'un concept original que sur ces ornements arrangés d'une manière homogène, aux couleurs très subtilement assorties.
Les vitraux ont été choisis comme contribution à l'exposition Euromed Heritage parce qu'en comparaison avec la tradition de restauration hautement développée d'autres genres artistiques, ils sont longtemps restés à l'écart (la formation de restaurateur dans ce secteur est tardive en Allemagne). L'exposition donc permet de connaître la spécificité de la technique du peintre-verrier qui transmet certaines intentions artistiques et effets par les particularités de sa technique de peinture et par le choix des verres et de leur découpe : témoignage d'une tradition bien ancrée.
