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Huit peintres vont exposer leurs œuvres, plus ou moins abstraites, mais toujours imprégner de la culture marocaine.
Les organisateurs ne voulaient pas se limiter à un seul courant mais souhaitaient pouvoir aborder un phénomène habituel en peinture : le passage de la figuration à l'abstration. L'abstraction constituent en effet l'étape finale du parcours de l'artiste. ‘«Les plus grands, comme Kandisky, ont connu cette transition et même s'il existe, chez certains , des retours à une forme de figuration , l'abstraction achèvera toujours le parcours du peintre car c'est la forme qui permet le plus de libération» explique Françoise Ben omar. «L'abstraction, ajoute-t-elle, se base sur des non-dits, et sur un discours intérieur fort. Avec l'abstraction, le peintre peut enfin se laisser aller à l'imaginaire et c'est son état psychique du moment qui va le guider dans sa réalisation».
Cette exposition veut également montrer que le sens d'une toile abstraite est souvent très fort .
En plus du discours intérieur de l'artiste et du message que ce dernier veut faire passer, le tableau est souvent imprégné d'une forte culturel. Les couleurs, les allusions, les formes ne sont pas choisies au hasard. Qu'elles soient le résultat d'un choix conscient ou inconscient, elles en disent long sur la vie de l'artiste. Ainsi les peintures de Norredine Alioua contiennent beaucoup de nuances de bleus comme sa ville natale Essaouira. Les formes rappellent également les traditions de la région. Sabiha Kadmiri abhorre, elle, le thème de la condition de la femme. Elle peint entre figuration et abstraction les femmes Imilchil du Haut Atlas avec un travail de la matière étonnant et des couleurs qui rappellent évidemment le sud. Mohamed Moussik est plus proche de l'abstraction mais il n'a pas non plus oublié ses origines. Ce sont les arabesques et la calligraphie qui sont déclinés dans ses derniers tableaux. Bouchera Elazhar Idrissi est directement influencé par Picasso. Youssef Baalla El Hayani, Taha Benadada représenteront l'abstraction pure avec un penchant certain pour la gestuelle. Enfin toujours dans l'abstraction , Mafâ Mezonar confronte les fonds obscures et la lumière avec une approche quasi-métaphysique.
Toutes ses œuvres donc constituer un beau panel de l'art contemporain marocain, même si ce dernier est encore jeune et peu développé au Maroc. Tous les tableaux seront à vendre mais même si les organisateurs savent que le public sera essentiellement composé d'hommes d'affaire, de médecins, de responsables de laboratoires pharmaceutiques, de compagniesd'assurance… principaux clients de l'art contemporain, ils espèrent aussi attirer un public large pour leur faire découvrir cet art qui reste méconnu au Maroc du fait du manque d'infrastructures, comme les musées d'art contemporain.
Ce sera donc l'occasion de découvrir en douceur l'art abstrait puisque les différentes toiles se situeront entre figuratif et l'abstraction. Ce sera aussi un beau parcours qui suivra l'acheminement des artistes dans leurs recherche de la liberté, qui se termine généralement dans l'abstraction.
Pour plus de renseignements, contacter Françoise Ben-Omar au 065 42 66 43.
Les organisateurs ne voulaient pas se limiter à un seul courant mais souhaitaient pouvoir aborder un phénomène habituel en peinture : le passage de la figuration à l'abstration. L'abstraction constituent en effet l'étape finale du parcours de l'artiste. ‘«Les plus grands, comme Kandisky, ont connu cette transition et même s'il existe, chez certains , des retours à une forme de figuration , l'abstraction achèvera toujours le parcours du peintre car c'est la forme qui permet le plus de libération» explique Françoise Ben omar. «L'abstraction, ajoute-t-elle, se base sur des non-dits, et sur un discours intérieur fort. Avec l'abstraction, le peintre peut enfin se laisser aller à l'imaginaire et c'est son état psychique du moment qui va le guider dans sa réalisation».
Cette exposition veut également montrer que le sens d'une toile abstraite est souvent très fort .
En plus du discours intérieur de l'artiste et du message que ce dernier veut faire passer, le tableau est souvent imprégné d'une forte culturel. Les couleurs, les allusions, les formes ne sont pas choisies au hasard. Qu'elles soient le résultat d'un choix conscient ou inconscient, elles en disent long sur la vie de l'artiste. Ainsi les peintures de Norredine Alioua contiennent beaucoup de nuances de bleus comme sa ville natale Essaouira. Les formes rappellent également les traditions de la région. Sabiha Kadmiri abhorre, elle, le thème de la condition de la femme. Elle peint entre figuration et abstraction les femmes Imilchil du Haut Atlas avec un travail de la matière étonnant et des couleurs qui rappellent évidemment le sud. Mohamed Moussik est plus proche de l'abstraction mais il n'a pas non plus oublié ses origines. Ce sont les arabesques et la calligraphie qui sont déclinés dans ses derniers tableaux. Bouchera Elazhar Idrissi est directement influencé par Picasso. Youssef Baalla El Hayani, Taha Benadada représenteront l'abstraction pure avec un penchant certain pour la gestuelle. Enfin toujours dans l'abstraction , Mafâ Mezonar confronte les fonds obscures et la lumière avec une approche quasi-métaphysique.
Toutes ses œuvres donc constituer un beau panel de l'art contemporain marocain, même si ce dernier est encore jeune et peu développé au Maroc. Tous les tableaux seront à vendre mais même si les organisateurs savent que le public sera essentiellement composé d'hommes d'affaire, de médecins, de responsables de laboratoires pharmaceutiques, de compagniesd'assurance… principaux clients de l'art contemporain, ils espèrent aussi attirer un public large pour leur faire découvrir cet art qui reste méconnu au Maroc du fait du manque d'infrastructures, comme les musées d'art contemporain.
Ce sera donc l'occasion de découvrir en douceur l'art abstrait puisque les différentes toiles se situeront entre figuratif et l'abstraction. Ce sera aussi un beau parcours qui suivra l'acheminement des artistes dans leurs recherche de la liberté, qui se termine généralement dans l'abstraction.
Pour plus de renseignements, contacter Françoise Ben-Omar au 065 42 66 43.
