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Festival de Cannes:55 ans et pas une ride

Art et stars, films et fêtes, business et paillettes, le rideau se lèvera aujourd'hui sur la plus grande réunion de cinéma au monde, sur la Croisette qui, pendant douze jours, va vivre au rythme fébrile, du Festival de Cannes.Tous les cinémas de la planèt

Festival de Cannes:55 ans et pas une ride

Outre les 22 candidats à la Palme d'or, dont quatre Français, qui sera décernée le 26 mai par le jury présidé par le cinéaste américain David Lynch, près de 80 films vont être projetés dans les différentes sections, officielle ou parallèles comme la Quinzaine des Réalisateurs et la Semaine de la critique. Et au Marché international du Film, le premier au monde, ce sont quelques 700 films qui vont être proposés aux acheteurs de la planète.
Un Festival comme Cannes ne serait rien sans le glamour et pour les 200.000 curieux, cinéphiles et fans, attirés par les lumières scintillantes du Festival, il y a l'espoir d'apercevoir les stars monter les célèbres marches du «bunker», rebaptisé Palais.
Après avoir accueilli pour la première fois Woody Allen, venu présenter «Hollywood ending» en ouverture aujourd'hui, cette 55ème édition verra défiler Sharon Stone (tous les jours, puisqu'elle est jurée), Cameron Diaz, Catherine Deneuve, Leonardo Di Caprio, Charles Aznavour, Patricia Kaas, Jeremy Irons, Antonio Banderas, Laetitia Casta et, bien sûr, la maîtresse de cérémonie Virginie Ledoyen.
En lice pour le trophée suprême, figurent le doyen incontesté du cinéma mondial, le Portugais Manoel de Oliveira, 93 ans, et des tout juste trentenaires comme l'Américain Paul Thomas Anderson et le Chinois Jia Zhang Ke. Une majorité sont des habitués dont le Canadien David Cronenberg, ancien président du jury, les Britanniques Ken Loach, Mike Leigh (déjà Palme d'or pour «Secrets et mensonges») et Michael Winterbottom, le Finlandais Aki Kaurismaki, les frères belges Luc et Jean-Pierre Dardenne («palmés» pour «Rosetta»), le Russe Alexandre Sokurov, l'Iranien Aki Kaurismaki ou Roman Polanski.
Mais il y aussi des films venus de Cuba, d'Afrique (Mali, Mauritanie, Tchad), du bassin méditerranéen, de l'Algérie à la Turquie en passant par le Liban et, pour la première fois, la Syrie.
Cannes est la confrontation oecuménique de «blockbusters» hollywoodiens, comme «Star Wars: Episode II - L'attaque des clones», qui va déferler sur les écrans de près d'une cinquantaine de pays cette semaine et d'un premier film à 300.000 dollars du Bangladesh, nouveau venu sur les terres cannoises.
Tremplin pour le succès ou enfer, huées et damnation, le Festival est à la fois courtisé et craint. Après avoir lancé en 2001 «Le Seigneur des anneaux» avec un «promo-reel» de 20mn, Cannes présente cette année 20mn d'un autre film très attendu, «Gangs of New-York» de Martin Scorsese, par ailleurs président du jury des courts métrages et de la Cinéfondation.
Comme chaque année, le Festival aura sa pincée de souffre : l'an dernier, c'était «La pianiste» avec Isabelle Huppert qui a terminé sur le podium avec le prix d'interprétation, cette année l'Italienne Monica Bellucci annonce «la guerre sur la Croisette» avec «Irréversible» de Gaspar Noé, «entre Orange Mécanique» et «Salo» de Pasolini».
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