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Ce projet initié par une Marocaine connue dans les sphères de l'organisation d'événementiel a demandé plus d'un an d'études et de préparation ainsi que des contacts avec les responsables dans cette région et surtout avec l'Union européenne qui a manifesté un grand intérêt pour cette initiative à laquelle elle voulait s'associer dans un cadre de partenariat.
L'initiatrice du projet en avait avisé le gouverneur de la province, la municipalité et les élus locaux.
La municipalité ayant constaté, preuves à l'appui, la force du dossier d'organisation du festival, a décidé d'en donné la direction à Fatima-Zohra Boulataâres, initiatrice du festival.
Cependant, «la directrice» du festival qui a l'habitude d'associer une société française pour mener ses projets, s'est vu doublée par cette même société que les responsables de la région ont cru bon de retenir aux dépens de l'initiatrice du projet et des nombreux mois de travail qu'elle avait consacrés pour réussir le festival.
Pour en savoir plus sur le partenariat européen - qui risque d'ailleurs de se retirer de cette affaire -, nous avons contacté Mme Dominique Rambaud, chargée des relations avec le Maroc au Parlement européen qui a relaté les faits en ces termes: « En effet, il faut savoir que cet événement a été initié par une jeune femme, Mme Fatima-Zohra Boulaâtares, directrice du festival, qui a été fortement séduite par la ville de Tiznit, ainsi que sa région. Celle-ci (la directrice) voulant donner une dimension internationale à ce festival, m'a sollicité pour en revoir une participation de l'Europe et me laisser, de ce fait, libre arbitre pour intervenir dans ce sens. Aussi, éprise fortement par ce projet de reconnaissance culturelle et de traditions multiples, j'ai moi même convié et obtenu de la ville de Bruxelles de s'inscrire comme partenaire officiel du festival, en ayant pris comme argument essentiel, la priorité de la présidence belge».
(NDLR: cette décision a été prise le 03 octobre, la Belgique présidait alors l'Union européenne).
«(....) Par cet apport et ce soutien, nous nous sommes fortement engagées, Fatima-Zohra et moi-même, pour la valorisation socio-économique de cette magnifique région. Il s'avère, malheureusement que ce potentiel, et cette dynamique suscitée par la participation d'une ville européenne attire, actuellement, bien des convoitises, et le développement social n'est pas à l'ordre du jour».
Et Mme Dominique Rambaud de souligner que : «par respect pour les directives de valorisation du sud émises par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, nous allons persister dans notre démarche concernant d'autres projets tels le forage de puits et le lancement d'une école pour la formation professionnelle des femmes près de Tiznit».
Il apparaît ainsi que les convoitises suscitées par la participation européenne; participation susceptible de sensibiliser plusieurs sponsors, risquent de voir le partenariat européen du festival de Tiznit purement et simplement annulé car les institutions européennes n'ont pas l'habitude d'agir en eaux troubles.
Rétablir dans ses droits l'initiatrice du projet semble être la seule solution pour sauver ce qui peut encore l'être.
Une affaire à suivre
L'initiatrice du projet en avait avisé le gouverneur de la province, la municipalité et les élus locaux.
La municipalité ayant constaté, preuves à l'appui, la force du dossier d'organisation du festival, a décidé d'en donné la direction à Fatima-Zohra Boulataâres, initiatrice du festival.
Cependant, «la directrice» du festival qui a l'habitude d'associer une société française pour mener ses projets, s'est vu doublée par cette même société que les responsables de la région ont cru bon de retenir aux dépens de l'initiatrice du projet et des nombreux mois de travail qu'elle avait consacrés pour réussir le festival.
Pour en savoir plus sur le partenariat européen - qui risque d'ailleurs de se retirer de cette affaire -, nous avons contacté Mme Dominique Rambaud, chargée des relations avec le Maroc au Parlement européen qui a relaté les faits en ces termes: « En effet, il faut savoir que cet événement a été initié par une jeune femme, Mme Fatima-Zohra Boulaâtares, directrice du festival, qui a été fortement séduite par la ville de Tiznit, ainsi que sa région. Celle-ci (la directrice) voulant donner une dimension internationale à ce festival, m'a sollicité pour en revoir une participation de l'Europe et me laisser, de ce fait, libre arbitre pour intervenir dans ce sens. Aussi, éprise fortement par ce projet de reconnaissance culturelle et de traditions multiples, j'ai moi même convié et obtenu de la ville de Bruxelles de s'inscrire comme partenaire officiel du festival, en ayant pris comme argument essentiel, la priorité de la présidence belge».
(NDLR: cette décision a été prise le 03 octobre, la Belgique présidait alors l'Union européenne).
«(....) Par cet apport et ce soutien, nous nous sommes fortement engagées, Fatima-Zohra et moi-même, pour la valorisation socio-économique de cette magnifique région. Il s'avère, malheureusement que ce potentiel, et cette dynamique suscitée par la participation d'une ville européenne attire, actuellement, bien des convoitises, et le développement social n'est pas à l'ordre du jour».
Et Mme Dominique Rambaud de souligner que : «par respect pour les directives de valorisation du sud émises par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, nous allons persister dans notre démarche concernant d'autres projets tels le forage de puits et le lancement d'une école pour la formation professionnelle des femmes près de Tiznit».
Il apparaît ainsi que les convoitises suscitées par la participation européenne; participation susceptible de sensibiliser plusieurs sponsors, risquent de voir le partenariat européen du festival de Tiznit purement et simplement annulé car les institutions européennes n'ont pas l'habitude d'agir en eaux troubles.
Rétablir dans ses droits l'initiatrice du projet semble être la seule solution pour sauver ce qui peut encore l'être.
Une affaire à suivre
