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Le face à face ASEC-Raja, qui sera âprement disputé de part et d'autre, opposera deux équipes qui pratiquent sensiblement le même football chatoyant, fait de touche de balle empreintes d'élégance mais aussi d'efficacité. Ce sont des retrouvailles entre deux prestigieux clubs africains au palmarès éloquent et qui se connaissent depuis août 1998, à l'occasion de la première journée de la deuxième édition de la ligue des champions qui, cette année là, allait sourire aux joueurs de l'ASEC au grand dam des vert et blanc.
L'ASEC mimosas, qui a marqué le pas depuis sa consécration de 1998, revient dans la course en affichant une bonne santé et un mental offensif qui lui ont permis de faire partie du prestigieux quatuor des champions.
Sous la conduite de son nouveau coach, Idrissa Traore, dit saboteur, l'ASEC, classe sixième club africain du siècle dernier par la confédération africaine de football (CAF), s'est fixé pour objectif cette année les titres du championnat national et de la ligue des champions et la coupe nationale de Côte d'Ivoire. Saboteur a gagné son premier pari en qualifiant son équipe aux demi-finales de la plus prestigieuse coupe africaine et se trouve en passe, sauf accident, de remporter son 18ème titre de champion de Côte d'Ivoire, avec cependant un arrière-goût d'amertume après l'élimination de ses poulains en demi-finale de la Coupe nationale par la modeste formation de Daoukro. Grands bénéficiaires de la 8ème journée de la super-division ivoirienne après une éclatante victoire de quatre buts à zéro dimanche dernier face au stade d'Abidjan, les mimos occupent, grâce à la différence de buts (+7), la première place du classement général avec un total de 16 points, devant le satellite fc (+5). Deuxièmes de la poule B de la ligue des champions avec un total de 12 points (douze buts marqués et six encaissés), les jaune et noir ont fait nettement mieux que la saison dernière où ils ont été éliminés en se contentant du troisième rang (10 pts), derrière Al Ahly et le Petro.
Cette saison, les mimos sont devenus irrésistibles et ont fait bonne impression en gagnant tous les matchs à domicile, se payant même le luxe d'aller arracher leur ticket qualificatif pour les demi-finales en s'imposant à Maputo par deux buts à zéro face au Costa do sol. Ils ont également enregistré la plus grosse progression en battant successivement l'espérance de Tunis, le Zamalek du Caire et Costa do sol.
Le talon d'Achille des jaune et noir reste cependant leur ligne arrière où les défenseurs Gama, Moussa, Branko et Chico jouent trop proche de leur gardien de but, si bien qu'une toile est payée au comptant. Saboteur, dont l'équipe est classée troisième au niveau de la défense après le Zamalek (trois buts) et le TP Mazembe (quatre buts), devrait changer son système défensif, mais il n'a pas une grande marge de manoeuvre avec les hommes dont il dispose. Samedi, les mimos semblent se méfier du Raja de Casablanca, revenu dans la course après un faux départ à Lumumbashi, et renouant avec le succès pour terminer premier de la poule à avec un total de 13 points.
Club phare du football marocain
Le Raja de Casablanca, club phare du football marocain et trois fois vainqueur de la ligue des champions (1989, 1997 et 1999), viendra à Abidjan avec la ferme volonté de défendre sa réputation et conquérir un quatrième titre continental.
Dotés d'un mental de battant et pratiquant un football plein de vivacité et d'efficacité, les rajaouis bénéficient d'un léger avantage psychologique sur leurs adversaires car ils disputeront la manche-retour chez eux à Casablanca où ils sont capables des plus grandes prouesses. La rencontre de samedi s'annonce ouverte et riche en émotions entre deux formations audacieuses et créatives qui vont se mesurer dans la sportivité et le fair-play et qui feront en sorte que l'enjeu ne prenne pas le pas sur le jeu.
L'ASEC mimosas, qui a marqué le pas depuis sa consécration de 1998, revient dans la course en affichant une bonne santé et un mental offensif qui lui ont permis de faire partie du prestigieux quatuor des champions.
Sous la conduite de son nouveau coach, Idrissa Traore, dit saboteur, l'ASEC, classe sixième club africain du siècle dernier par la confédération africaine de football (CAF), s'est fixé pour objectif cette année les titres du championnat national et de la ligue des champions et la coupe nationale de Côte d'Ivoire. Saboteur a gagné son premier pari en qualifiant son équipe aux demi-finales de la plus prestigieuse coupe africaine et se trouve en passe, sauf accident, de remporter son 18ème titre de champion de Côte d'Ivoire, avec cependant un arrière-goût d'amertume après l'élimination de ses poulains en demi-finale de la Coupe nationale par la modeste formation de Daoukro. Grands bénéficiaires de la 8ème journée de la super-division ivoirienne après une éclatante victoire de quatre buts à zéro dimanche dernier face au stade d'Abidjan, les mimos occupent, grâce à la différence de buts (+7), la première place du classement général avec un total de 16 points, devant le satellite fc (+5). Deuxièmes de la poule B de la ligue des champions avec un total de 12 points (douze buts marqués et six encaissés), les jaune et noir ont fait nettement mieux que la saison dernière où ils ont été éliminés en se contentant du troisième rang (10 pts), derrière Al Ahly et le Petro.
Cette saison, les mimos sont devenus irrésistibles et ont fait bonne impression en gagnant tous les matchs à domicile, se payant même le luxe d'aller arracher leur ticket qualificatif pour les demi-finales en s'imposant à Maputo par deux buts à zéro face au Costa do sol. Ils ont également enregistré la plus grosse progression en battant successivement l'espérance de Tunis, le Zamalek du Caire et Costa do sol.
Le talon d'Achille des jaune et noir reste cependant leur ligne arrière où les défenseurs Gama, Moussa, Branko et Chico jouent trop proche de leur gardien de but, si bien qu'une toile est payée au comptant. Saboteur, dont l'équipe est classée troisième au niveau de la défense après le Zamalek (trois buts) et le TP Mazembe (quatre buts), devrait changer son système défensif, mais il n'a pas une grande marge de manoeuvre avec les hommes dont il dispose. Samedi, les mimos semblent se méfier du Raja de Casablanca, revenu dans la course après un faux départ à Lumumbashi, et renouant avec le succès pour terminer premier de la poule à avec un total de 13 points.
Club phare du football marocain
Le Raja de Casablanca, club phare du football marocain et trois fois vainqueur de la ligue des champions (1989, 1997 et 1999), viendra à Abidjan avec la ferme volonté de défendre sa réputation et conquérir un quatrième titre continental.
Dotés d'un mental de battant et pratiquant un football plein de vivacité et d'efficacité, les rajaouis bénéficient d'un léger avantage psychologique sur leurs adversaires car ils disputeront la manche-retour chez eux à Casablanca où ils sont capables des plus grandes prouesses. La rencontre de samedi s'annonce ouverte et riche en émotions entre deux formations audacieuses et créatives qui vont se mesurer dans la sportivité et le fair-play et qui feront en sorte que l'enjeu ne prenne pas le pas sur le jeu.
