Réuni à Genève cette semaine, le Conseil du commerce et du développement (CCD) de l'OMC a adopté, vendredi, le plan de coopération technique de l'organisation mondiale pour 2003, qui ambitionne d'améliorer et de renforcer les capacités des pays en développement. (PVD) à participer aux négociations commerciales multilatérales issues de la conférence ministérielle de Doha.
Ce plan de coopération suggére, entre autres propositions, de renouveler les cours régionaux de politique commerciale en Afrique. Le renouvellement propose vise ici les cours organisés, l'été dernier à Casablanca (du 8 juillet au 27 septembre 2002), pour les cours francophones, et à Nairobi (du 15 juillet au 4 octobre 2002), pour les cours anglophones.
On rappelle, à ce propos, que ce cours organisé à Casablanca, en partenariat avec l'Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises (ISCAE), fut le 1er cours de politique commerciale francophone de l'OMC à se tenir en dehors de Genève.
Destinée aux cadres des pays africains francophones, cette formation se tenait traditionnellement, chaque année (depuis près de 40 ans) à Genève, au profit des cadres et fonctionnaires des différents Etats francophones membres de l'OMC (et auparavant du Gatt).
Les participants à ce cours doivent, notamment, faire une présentation de la politique commerciale de leurs pays respectifs et soumettre des travaux écrits. A l'issue de la formation, ils se voient remettre un certificat décerné par l'institut de formation de l'OMC.
Le précèdent DG de l'OMC, M. Mike Moore, qui avait déployé de grands efforts pour assurer une délocalisation réussie du cours francophone de l'organisation vers le Maroc, avait confié au bureau de la MAP à Genève, à la veille de sa visite en juin dernier au Maroc, que le financement de ce cours (dont le coût restait relativement élevé) était désormais assuré, après quelques incertitudes qui avaient plané au départ.
M. Moore n'avait, par ailleurs, pas écarté l'idée de voir cette délocalisation se pérenniser, pour autant que cette première édition vint à connaître le succès et que ses coûts soient maîtrisés.
Les cours de Casablanca ont atteint leurs objectifs
Présentant, vendredi à Genève, devant le CCD les grandes lignes de l'évaluation des cours de Casablanca et Nairobi, le directeur de l'audit de la coopération technique de l'OMC, M. Paul Rolian a mis en exergue le fait que, contrairement à certaines craintes et affirmations qui avaient été émises récemment concernant le coût trop élevé de ces cours régionaux, il s'avère, après analyse et évaluation, que les coûts de ces cours s'avéraient être en deçà des budgets qui leur avaient été alloués, le coût par participant (à la formation) étant en définitive comparable (voire moindre) à celui en vigueur pour les cours organisés traditionnellement à Genève. D'autre part, a ajouté M. Rolian, les cours de Nairobi et de Casablanca ont permis d'atteindre leur deux objectifs initiaux majeurs, à savoir former 50 hauts fonctionnaires africains (aux négociations commerciales multilatérales et aux politiques commerciales), et donner aux cours de formation de l'OMC un ancrage régional et local plus proche des préoccupations des participants.
Les cours de politique commerciale de l'OMC, rappelle-t-on, sont donnés dans les trois principales langues de travail de l'organisation (anglais, français et espagnol), et c'est la première fois (avec son transfert au Maroc l'été dernier) que la version francophone du cours, destinée aux cadres des pays d'Afrique francophone, est organisée en dehors de Genève. Selon des sources proches du secrétariat de l'PMC, tant la saturation des possibilités à Genève, que le besoin accru de donner un contenu régional et local plus marqué à la formation dispensée à travers ces cours (et donc plus proche des participants à cette formation), ont incité la direction de l'OMC à «délocaliser» ces cours vers les pays et régions directement concernés par de telles formations.
Et on comprend aisément que ce soit à l'Afrique qu'est revenu le privilège d'abriter les premières expériences pilotes d'une telle délocalisation, ce continent étant celui où s'expriment, en définitive, les plus grands besoins en terme de renforcement des capacités visant à favoriser une participation plus optimale aux négociations commerciales multilatérales.
Cette tendance à pérenniser l'organisation des cours francophones de politique commerciale de l'OMC au Maroc, si elle venait à s'ancrer et à s'institutionnaliser, ne manquera pas de renforcer le partenariat du Maroc avec l'OMC, un partenariat qui s'inscrit dans un créneau stratégique, celui du renforcement des capacités des pays en développement à s'engager de manière efficiente dans les négociations commerciales multilatérales issues de la conférence de Doha.
Ce plan de coopération suggére, entre autres propositions, de renouveler les cours régionaux de politique commerciale en Afrique. Le renouvellement propose vise ici les cours organisés, l'été dernier à Casablanca (du 8 juillet au 27 septembre 2002), pour les cours francophones, et à Nairobi (du 15 juillet au 4 octobre 2002), pour les cours anglophones.
On rappelle, à ce propos, que ce cours organisé à Casablanca, en partenariat avec l'Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises (ISCAE), fut le 1er cours de politique commerciale francophone de l'OMC à se tenir en dehors de Genève.
Destinée aux cadres des pays africains francophones, cette formation se tenait traditionnellement, chaque année (depuis près de 40 ans) à Genève, au profit des cadres et fonctionnaires des différents Etats francophones membres de l'OMC (et auparavant du Gatt).
Les participants à ce cours doivent, notamment, faire une présentation de la politique commerciale de leurs pays respectifs et soumettre des travaux écrits. A l'issue de la formation, ils se voient remettre un certificat décerné par l'institut de formation de l'OMC.
Le précèdent DG de l'OMC, M. Mike Moore, qui avait déployé de grands efforts pour assurer une délocalisation réussie du cours francophone de l'organisation vers le Maroc, avait confié au bureau de la MAP à Genève, à la veille de sa visite en juin dernier au Maroc, que le financement de ce cours (dont le coût restait relativement élevé) était désormais assuré, après quelques incertitudes qui avaient plané au départ.
M. Moore n'avait, par ailleurs, pas écarté l'idée de voir cette délocalisation se pérenniser, pour autant que cette première édition vint à connaître le succès et que ses coûts soient maîtrisés.
Les cours de Casablanca ont atteint leurs objectifs
Présentant, vendredi à Genève, devant le CCD les grandes lignes de l'évaluation des cours de Casablanca et Nairobi, le directeur de l'audit de la coopération technique de l'OMC, M. Paul Rolian a mis en exergue le fait que, contrairement à certaines craintes et affirmations qui avaient été émises récemment concernant le coût trop élevé de ces cours régionaux, il s'avère, après analyse et évaluation, que les coûts de ces cours s'avéraient être en deçà des budgets qui leur avaient été alloués, le coût par participant (à la formation) étant en définitive comparable (voire moindre) à celui en vigueur pour les cours organisés traditionnellement à Genève. D'autre part, a ajouté M. Rolian, les cours de Nairobi et de Casablanca ont permis d'atteindre leur deux objectifs initiaux majeurs, à savoir former 50 hauts fonctionnaires africains (aux négociations commerciales multilatérales et aux politiques commerciales), et donner aux cours de formation de l'OMC un ancrage régional et local plus proche des préoccupations des participants.
Les cours de politique commerciale de l'OMC, rappelle-t-on, sont donnés dans les trois principales langues de travail de l'organisation (anglais, français et espagnol), et c'est la première fois (avec son transfert au Maroc l'été dernier) que la version francophone du cours, destinée aux cadres des pays d'Afrique francophone, est organisée en dehors de Genève. Selon des sources proches du secrétariat de l'PMC, tant la saturation des possibilités à Genève, que le besoin accru de donner un contenu régional et local plus marqué à la formation dispensée à travers ces cours (et donc plus proche des participants à cette formation), ont incité la direction de l'OMC à «délocaliser» ces cours vers les pays et régions directement concernés par de telles formations.
Et on comprend aisément que ce soit à l'Afrique qu'est revenu le privilège d'abriter les premières expériences pilotes d'une telle délocalisation, ce continent étant celui où s'expriment, en définitive, les plus grands besoins en terme de renforcement des capacités visant à favoriser une participation plus optimale aux négociations commerciales multilatérales.
Cette tendance à pérenniser l'organisation des cours francophones de politique commerciale de l'OMC au Maroc, si elle venait à s'ancrer et à s'institutionnaliser, ne manquera pas de renforcer le partenariat du Maroc avec l'OMC, un partenariat qui s'inscrit dans un créneau stratégique, celui du renforcement des capacités des pays en développement à s'engager de manière efficiente dans les négociations commerciales multilatérales issues de la conférence de Doha.
