Debasis De a quitté l'Inde alors qu'il était enseignant de mathématiques dans des écoles ouvertes aux enfants orphelins. Marcher pendant près de vingt-trois ans est certes un projet courageux, voire fou, mais c'était quelque chose d'indispensable pour ce jeune adepte de Ghandi.
« Nous croyons au développement humain, et nous voulons transmettre, à travers ce projet, un message de non-violence, anti-drogue et antiracisme. Notre démarche explique à quel point la jeunesse peut faire bien des choses si on lui en donne l'occasion. Nous allons d'ailleurs à chaque escale, visiter écoles et lycées pour expliquer aux jeunes que l'avenir de l'humanité passe d'abord par eux, et qu'il est surtout basé sur la résolution non violente des conflits et sur la tolérance et la paix », explique Debasis De.
Rappelons que le projet de ce jeune qui a atteint la quarantaine aujourd'hui, est subventionné par les Nations unies, dans le cadre du PNUD. Une aide qu'apprécie particulièrement Debasis. « Ce sont les bureaux des Nations unies, un peu partout dans le monde, qui nous ont beaucoup aidés, en plus des autorités locales de chaque pays. Même quand nous avons eu à faire face à des situations difficiles ; vol de papier, vol d'argent… ils étaient là pour nous aider à remonter la pente. À mon retour en Inde, je compte écrire un livre sur cette expérience humaine et sociale que j'ai vécue durant toutes ces années ».
Grossu Florentina a quant à elle une vingtaine d'années seulement. Elle était étudiante en philosophie quand elle a fait la connaissance de Debasis De à son arrivée en Roumanie.
« J'ai trouvé que sa cause est noble. J'ai donc vite été séduite par le personnage et par son projet, alors j'ai décidé de tout laisser tomber et de le suivre dans son périple. Je voulais absolument l'accompagner car je tenais à partager ces moments avec lui », explique cette jeune femme frêle, peu bavarde mais bien sûre d'elle. Pourtant un projet pareil n'a pas été facile à digérer pour sa famille. « Il faut dire qu'en Europe, les enfants sont déjà indépendants à partir de l'âge de 18 ans. En ce qui me concerne, et comme je ne voulais pour rien au monde, qu'on critique ma décision de suivre Debasis, je n'en ai parlé à mes parents que la veille de mon départ. Aujourd'hui, et deux ans après avoir pris le départ, je pense qu'ils sont plus rassurés de me voir heureuse avec mon mari », conclut Grossu.
Escale au Maroc
Le couple Debasis- Grossu est arrivé au Maroc il y a une semaine. Venus d'Algérie, ils comptent se rendre en Mauritanie, avant de continuer leur voyage traversant d'autres pays africains. « Nous sommes très heureux de traverser le Maroc. Nous avons été très touchés par l'hospitalité et la gentillesse des citoyens marocains. En plus de visiter le bureau des Nations Unies à Rabat, nous comptons aussi visiter quelques écoles, dans plusieurs villes du Royaume avant de partir vers la Mauritanie. Nous avons d'ailleurs visité plus de 4000 écoles jusqu'à aujourd'hui », expliquent les globe-trotters.
Rappelons enfin, que les deux messagers de la paix, qui projettent de traverser au total 194 pays, ont déjà parcouru à ce jour, lus de 120 000 km. La fin de cette odyssée est prévue en 2014, à Hiroshima, Nagasaki.
« Nous avons décidé de clore notre périple à Hiroshima, car c'est très symbolique. Hiroshima, Nagasaki est le plus grand scandale de notre civilisation humaine. Nous sommes porteurs d'un message de paix, et de non-violence et terminer notre voyage à Hiroshima est notre manière de dire au monde entier : rappelez-vous de ce qui s'est passé ici, car il ne faut plus que ça se reproduise ».
« Nous croyons au développement humain, et nous voulons transmettre, à travers ce projet, un message de non-violence, anti-drogue et antiracisme. Notre démarche explique à quel point la jeunesse peut faire bien des choses si on lui en donne l'occasion. Nous allons d'ailleurs à chaque escale, visiter écoles et lycées pour expliquer aux jeunes que l'avenir de l'humanité passe d'abord par eux, et qu'il est surtout basé sur la résolution non violente des conflits et sur la tolérance et la paix », explique Debasis De.
Rappelons que le projet de ce jeune qui a atteint la quarantaine aujourd'hui, est subventionné par les Nations unies, dans le cadre du PNUD. Une aide qu'apprécie particulièrement Debasis. « Ce sont les bureaux des Nations unies, un peu partout dans le monde, qui nous ont beaucoup aidés, en plus des autorités locales de chaque pays. Même quand nous avons eu à faire face à des situations difficiles ; vol de papier, vol d'argent… ils étaient là pour nous aider à remonter la pente. À mon retour en Inde, je compte écrire un livre sur cette expérience humaine et sociale que j'ai vécue durant toutes ces années ».
Grossu Florentina a quant à elle une vingtaine d'années seulement. Elle était étudiante en philosophie quand elle a fait la connaissance de Debasis De à son arrivée en Roumanie.
« J'ai trouvé que sa cause est noble. J'ai donc vite été séduite par le personnage et par son projet, alors j'ai décidé de tout laisser tomber et de le suivre dans son périple. Je voulais absolument l'accompagner car je tenais à partager ces moments avec lui », explique cette jeune femme frêle, peu bavarde mais bien sûre d'elle. Pourtant un projet pareil n'a pas été facile à digérer pour sa famille. « Il faut dire qu'en Europe, les enfants sont déjà indépendants à partir de l'âge de 18 ans. En ce qui me concerne, et comme je ne voulais pour rien au monde, qu'on critique ma décision de suivre Debasis, je n'en ai parlé à mes parents que la veille de mon départ. Aujourd'hui, et deux ans après avoir pris le départ, je pense qu'ils sont plus rassurés de me voir heureuse avec mon mari », conclut Grossu.
Escale au Maroc
Le couple Debasis- Grossu est arrivé au Maroc il y a une semaine. Venus d'Algérie, ils comptent se rendre en Mauritanie, avant de continuer leur voyage traversant d'autres pays africains. « Nous sommes très heureux de traverser le Maroc. Nous avons été très touchés par l'hospitalité et la gentillesse des citoyens marocains. En plus de visiter le bureau des Nations Unies à Rabat, nous comptons aussi visiter quelques écoles, dans plusieurs villes du Royaume avant de partir vers la Mauritanie. Nous avons d'ailleurs visité plus de 4000 écoles jusqu'à aujourd'hui », expliquent les globe-trotters.
Rappelons enfin, que les deux messagers de la paix, qui projettent de traverser au total 194 pays, ont déjà parcouru à ce jour, lus de 120 000 km. La fin de cette odyssée est prévue en 2014, à Hiroshima, Nagasaki.
« Nous avons décidé de clore notre périple à Hiroshima, car c'est très symbolique. Hiroshima, Nagasaki est le plus grand scandale de notre civilisation humaine. Nous sommes porteurs d'un message de paix, et de non-violence et terminer notre voyage à Hiroshima est notre manière de dire au monde entier : rappelez-vous de ce qui s'est passé ici, car il ne faut plus que ça se reproduise ».
