Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

Irak et Proche-Orient : le Conseil de sécurité toujours divisé

La crise irakienne, au lieu de se dénouer, semble se compliquer davantage. En effet, le courant ne passe pas du tout entre les différents acteurs de cette crise. Car si Washington et Londres maintiennent la pression pour obtenir une nouvelle résolution du

Irak et Proche-Orient : le Conseil de sécurité toujours divisé
Cette option a d'ailleurs dominé la vie politique américaine ces dernières semaines et occupé une place de choix dans les débats du Congrès. La Chambre des représentants américaine qui se montrait quelque peu réticente a fini par accepter moyennant, estiment nombre d'analystes et d'observateurs, une flexibilité du Président Bush sur le Dossier d'Al-Qods que le Congrès américain considère dorénavant comme la capitale d'Israël, en flagrante violation des résolutions de l'ONU.
Cette situation paradoxale n'est pas sans étaler au grand jour les contradictions américaines au niveau de la politique extérieure en ce sens qu'au lieu de jouer son rôle de défenseur de la paix dans le monde, Washington agit selon ses « intérêts », ce qui a fait dire à un diplomate occidental que «si un tel contexte est accepté, il sera un précédent dangereux qui risque de rendre inutile tout recours aux Nations unies, même pour d'autres conflits». Un autre diplomate abonde dans le même sens et va jusqu'à évoquer la possibilité d'un éclatement pur et simple du Conseil de Sécurité.
Pour la France et la Russie, l'acharnement américano-britannique ne trouve plus de justification surtout que l'Irak est parvenu à un accord avec l'AIEA sur les modalités techniques permettant aux inspecteurs d'accéder à tous les sites y compris ceux qualifiés auparavant d'endroits de souveraineté tels les Palais présidentiels.
Lisez nos e-Papers