Situé en plein cœur de la ville nouvelle, ce bidonville a été pendant des années une source de problèmes pour les autorités de la ville. Sa situation géographique à la fois mitoyenne du campus universitaire et des facultés, des casernes militaires et de l'hôpital provincial El Ghassani a été à l'origine d'incidents entre habitants de ce lieu et résidents du campus.
Ce bidonville qui englobe environ 2.213 ménages dont plus de 85 % sont des militaires, a créé un secteur commercial informel foisonnant et pullulant et a contribué à la prolifération de nouveaux groupements d'habitat insalubre notamment à Kasbat Moulay Hassan et douar CMI, soit quelque 437 ménages.
Ainsi l'éradication de ce bidonville qui a fait l'objet au cours de ces dernières années de plusieurs réunions ministérielles et ateliers de réflexions entre universitaires et hommes politiques est aujourd'hui palpable. Un plan d'action est mis en place et ce conformément aux hautes directives royales contenues dans le discours du 20 août dernier sur la lutte contre l'habitat insalubre.
Dans un entretien à la MAP, Abdel Fettah Benkirane, directeur de l'ERAC/CN se dit optimiste. L'élimination de cette poche d'habitat insalubre qui revêt une importance capitale pour la ville de Fès serait une véritable bouffée d'oxygène a-t-il expliqué. L'ERAC/CN s'est réuni avec les représentants des quartiers du douar et, ces derniers ont été à l'écoute et ont compris le projet.
Plusieurs scénarios
Depuis 1993 date à laquelle l'ERAC/CN s'est vu confier la réalisation du projet, la résorption du bidonville de Douar Laaskar est passée par plusieurs scénarios d'intervention qui se sont heurtés à des difficultés liées notamment à la nature du tissu urbain et à l'insuffisance de l'assiette foncière.
Aujourd'hui, a-t-il poursuivi, la construction de nouveaux logements décents sera effectuée sur les 27, 35 ha offerts par l'agence de logement et d'équipements militaires (ALEM). Estimée à 318,54 MDH, cette action de grande envergure sera financée par le fonds Hassan II pour le développement économique et social (122,34 Mdh), le budget général de l'Etat (37,20 MDHS) et le reliquat par les produits de vente et la participation des ménages bénéficiaires.
Cette opération se fera selon le procédé dit de «tiroir» qui consiste à utiliser les terrains vides, déloger au fur et à mesure les habitants et démolir les baraques pour reconstruire.
Ce procédé sera réalisé en cinq phases mais sur six ans au cours desquels quelque 2.350 logements et 300 commerces seront construits et deux quartiers dans lesquels vivent 300 ménages restructurés et 473 autres ménages des quartiers kasbat et CMI relogés.
La première étape pour la construction des 650 logements est lancée depuis septembre dernier sur les 4,5 ha de terrains actuellement disponibles à Bab El Ghoul.
L'essentiel, a conclu le responsable, est que ce projet débloqué grâce aux efforts déployés par la wilaya qui a fait pression, aura un impact socio-économique considérable sur la ville (intégration de la population, meilleure qualité de vie urbaine et amélioration du cadre environnemental).
Ce bidonville qui englobe environ 2.213 ménages dont plus de 85 % sont des militaires, a créé un secteur commercial informel foisonnant et pullulant et a contribué à la prolifération de nouveaux groupements d'habitat insalubre notamment à Kasbat Moulay Hassan et douar CMI, soit quelque 437 ménages.
Ainsi l'éradication de ce bidonville qui a fait l'objet au cours de ces dernières années de plusieurs réunions ministérielles et ateliers de réflexions entre universitaires et hommes politiques est aujourd'hui palpable. Un plan d'action est mis en place et ce conformément aux hautes directives royales contenues dans le discours du 20 août dernier sur la lutte contre l'habitat insalubre.
Dans un entretien à la MAP, Abdel Fettah Benkirane, directeur de l'ERAC/CN se dit optimiste. L'élimination de cette poche d'habitat insalubre qui revêt une importance capitale pour la ville de Fès serait une véritable bouffée d'oxygène a-t-il expliqué. L'ERAC/CN s'est réuni avec les représentants des quartiers du douar et, ces derniers ont été à l'écoute et ont compris le projet.
Plusieurs scénarios
Depuis 1993 date à laquelle l'ERAC/CN s'est vu confier la réalisation du projet, la résorption du bidonville de Douar Laaskar est passée par plusieurs scénarios d'intervention qui se sont heurtés à des difficultés liées notamment à la nature du tissu urbain et à l'insuffisance de l'assiette foncière.
Aujourd'hui, a-t-il poursuivi, la construction de nouveaux logements décents sera effectuée sur les 27, 35 ha offerts par l'agence de logement et d'équipements militaires (ALEM). Estimée à 318,54 MDH, cette action de grande envergure sera financée par le fonds Hassan II pour le développement économique et social (122,34 Mdh), le budget général de l'Etat (37,20 MDHS) et le reliquat par les produits de vente et la participation des ménages bénéficiaires.
Cette opération se fera selon le procédé dit de «tiroir» qui consiste à utiliser les terrains vides, déloger au fur et à mesure les habitants et démolir les baraques pour reconstruire.
Ce procédé sera réalisé en cinq phases mais sur six ans au cours desquels quelque 2.350 logements et 300 commerces seront construits et deux quartiers dans lesquels vivent 300 ménages restructurés et 473 autres ménages des quartiers kasbat et CMI relogés.
La première étape pour la construction des 650 logements est lancée depuis septembre dernier sur les 4,5 ha de terrains actuellement disponibles à Bab El Ghoul.
L'essentiel, a conclu le responsable, est que ce projet débloqué grâce aux efforts déployés par la wilaya qui a fait pression, aura un impact socio-économique considérable sur la ville (intégration de la population, meilleure qualité de vie urbaine et amélioration du cadre environnemental).
