Sous le titre «Tanger, la romanesque», Daniel Rondeau, auteur de «Tanger et autres Maroc», souligne que «peu de villes offrent une telle impression de décontraction et de liberté». Pour lui, Tanger est plus qu'un port, une ville entre deux mondes.
«Ce n'est pas un hasard si les petites rues blanches qui descendent vers le port portent toutes des noms de grands découvreurs : Magellan, la Pérouse, Ibn Battouta, Marco Polo», écrit-il en rappelant que pendant plusieurs années Tanger avait une ligne maritime directe avec New York dont le premier client fut Paul Bowles, suivi un peu plus tard par d'autres célébrités, tels Jane Bowles, Truman Capote, Gore Vidal, Jack Kerouac, Bill Burroughs, Tennessee Williams et Morand, l'auteur d'«Hécate et ses chiens». Tout ce beau monde a trouvé à Tanger «une douceur de vivre, un spécial Blend d'Europe et d'Orient, avec un zeste d'ancien régime, quelques fonds de gotha et tous les accessoires de l'extase ou de la tragédie, plus une sorte de simplicité antique, d'aimable modestie qui ne comptent pas pour rien dans le charme de la ville». Mais pour Daniel Rondeau, c'est à Paul Bowles que Tanger a beaucoup donné, notamment dans le domaine romanesque. «C'est justice de dire que Bowles lui a beaucoup rendu, en légendaire, c'est-à-dire (du latin légenda) qui demande a être lu».
Abordant enfin la vie mondaine de la ville, l'auteur souligne que Tanger «a toujours quelque chose de théâtral» et que la nuit, les soccos ne dorment que d'un œil». C'est aussi cela, Tanger, ce parfum continuel de mystère, devant les eaux du détroit, où deux mers se mélangent», rappelle-t-il en conclusion.
«Ce n'est pas un hasard si les petites rues blanches qui descendent vers le port portent toutes des noms de grands découvreurs : Magellan, la Pérouse, Ibn Battouta, Marco Polo», écrit-il en rappelant que pendant plusieurs années Tanger avait une ligne maritime directe avec New York dont le premier client fut Paul Bowles, suivi un peu plus tard par d'autres célébrités, tels Jane Bowles, Truman Capote, Gore Vidal, Jack Kerouac, Bill Burroughs, Tennessee Williams et Morand, l'auteur d'«Hécate et ses chiens». Tout ce beau monde a trouvé à Tanger «une douceur de vivre, un spécial Blend d'Europe et d'Orient, avec un zeste d'ancien régime, quelques fonds de gotha et tous les accessoires de l'extase ou de la tragédie, plus une sorte de simplicité antique, d'aimable modestie qui ne comptent pas pour rien dans le charme de la ville». Mais pour Daniel Rondeau, c'est à Paul Bowles que Tanger a beaucoup donné, notamment dans le domaine romanesque. «C'est justice de dire que Bowles lui a beaucoup rendu, en légendaire, c'est-à-dire (du latin légenda) qui demande a être lu».
Abordant enfin la vie mondaine de la ville, l'auteur souligne que Tanger «a toujours quelque chose de théâtral» et que la nuit, les soccos ne dorment que d'un œil». C'est aussi cela, Tanger, ce parfum continuel de mystère, devant les eaux du détroit, où deux mers se mélangent», rappelle-t-il en conclusion.
