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Dans son exposé ayant trait au fondement et à la philosophie de sa poésie, Sidi Abdellah Abdelmalki nous a révélé le pourquoi et sa manière d'écrire en français, tout en gardant précieusement un «fonds culturel où l'on retrouve l'Islam, la Grèce antique, bref, l'esprit méditerranéen qui reflète aussi sa propre personnalité», selon Roger Grenier.
En effet, la poésie de Sidi Abdellah Abdelmalki tient de la vision à la fois mystique et picturale dans laquelle il a travaillé harmonieusement le transfert du souffle de la langue arabe à la langue française (le vers français en particulier), créant alors des mots nouveaux avec un souci d'enrichissement de la langue, et ce en martelant les mots jusqu'à leur rendre leur pureté, leur forme indécise, ambiguë, originelle. Ainsi, à travers une pénétration active dans la langue de culture qu'est le français, le poète a vraisemblablement cherché de nouvelles interrogations sur l'appréhension du monde, des êtres et des choses, selon la vision de l'autre, ses mots, sa voix aussi.
C'est dans ce sens et cette dimension littéraire et philosophique qu'il participe au dialogue des cultures. Toutefois, privilégiant la charge émotive des mots et des sons, les rythmes irréguliers, discontinus, ponctués par des blancs, des poses rythmiques, l'absence de la ponctuation aidant, sa poésie procède du cri, signe de la colère, de la joie et de la souffrance, de l'impuissance et de la victoire. Le poète accomplissant ainsi une mission dotée d'une puissance créatrice, d'un pouvoir de vision, met en exergue tout e la beauté, l'événement puis la quintessence poétique.Mais, la poésie devenant alors synonyme de liberté, Sidi Abdellah Abdelmalki chante la résistance, thème qui domine toute la thématique du recueil… thème lié à la Palestine, au Moyen-Orient, à la jeunesse flambeau de la liberté, moteur dynamique de la société, de l'Etat et de la Nation. Or, Jean Pierre Vivet nous dira à propos de l'œuvre poétique de Sidi Abdellah Abdelmalki : «J'ai lu dans ses poèmes l'expression d'une souffrance, d'une nostalgie, d'une solidarité (la guerre des pierres, la souffrance du peuple irakien) et aussi d'une espérance. Les intimes contradictions, qui font l'homme, s'y donnent davantage à lire que le bonheur et que la beauté… Tout homme est une histoire sacrée et «l'homme n'est qu'un voyageur sur la terre», comme l'est «l'oiseau de mer» dans les océans.
Cependant, Sidi Abdellah Abdelmalki a la prétention d'être le poète du peuple avec le grand souhait de réhabiliter le statut, la fonction du poète dans la sociétés tel qu'il était chez les anciens arabes.
Mais, inscrit dans ce courant intellectuel, propre langage dans
l'alchimie mystérieuse des mots.
En effet, la poésie de Sidi Abdellah Abdelmalki tient de la vision à la fois mystique et picturale dans laquelle il a travaillé harmonieusement le transfert du souffle de la langue arabe à la langue française (le vers français en particulier), créant alors des mots nouveaux avec un souci d'enrichissement de la langue, et ce en martelant les mots jusqu'à leur rendre leur pureté, leur forme indécise, ambiguë, originelle. Ainsi, à travers une pénétration active dans la langue de culture qu'est le français, le poète a vraisemblablement cherché de nouvelles interrogations sur l'appréhension du monde, des êtres et des choses, selon la vision de l'autre, ses mots, sa voix aussi.
C'est dans ce sens et cette dimension littéraire et philosophique qu'il participe au dialogue des cultures. Toutefois, privilégiant la charge émotive des mots et des sons, les rythmes irréguliers, discontinus, ponctués par des blancs, des poses rythmiques, l'absence de la ponctuation aidant, sa poésie procède du cri, signe de la colère, de la joie et de la souffrance, de l'impuissance et de la victoire. Le poète accomplissant ainsi une mission dotée d'une puissance créatrice, d'un pouvoir de vision, met en exergue tout e la beauté, l'événement puis la quintessence poétique.Mais, la poésie devenant alors synonyme de liberté, Sidi Abdellah Abdelmalki chante la résistance, thème qui domine toute la thématique du recueil… thème lié à la Palestine, au Moyen-Orient, à la jeunesse flambeau de la liberté, moteur dynamique de la société, de l'Etat et de la Nation. Or, Jean Pierre Vivet nous dira à propos de l'œuvre poétique de Sidi Abdellah Abdelmalki : «J'ai lu dans ses poèmes l'expression d'une souffrance, d'une nostalgie, d'une solidarité (la guerre des pierres, la souffrance du peuple irakien) et aussi d'une espérance. Les intimes contradictions, qui font l'homme, s'y donnent davantage à lire que le bonheur et que la beauté… Tout homme est une histoire sacrée et «l'homme n'est qu'un voyageur sur la terre», comme l'est «l'oiseau de mer» dans les océans.
Cependant, Sidi Abdellah Abdelmalki a la prétention d'être le poète du peuple avec le grand souhait de réhabiliter le statut, la fonction du poète dans la sociétés tel qu'il était chez les anciens arabes.
Mais, inscrit dans ce courant intellectuel, propre langage dans
l'alchimie mystérieuse des mots.
