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L'ouvrage en question, de l'auteur espagnol Alejandro Garcia et intitulé «Historias del Sahara. El Mejor y El Peor de Los Mundos» (Histoires du Sahara. Le meilleur et le pire des mondes), a en effet été largement mis en avant par le collectif des ONG marocaines présentes actuellement à Genève, dans leurs contacts avec les délégations d'ONG internationales et d'experts onusiens participant aux travaux de la sous-commission.
Cet ouvrage, qui n'existe malheureusement et pour l'heure qu'en langue espagnole (Editions catarata, 2001, Madrid), est une véritable démystification et une descente en flèche de cette chimère dénommée polisario.
Se fondant sur les témoignages vivants et le vécu dramatique des populations séquestrées dans l'enfer des camps de Tindouf, M. Garcia jette une lumière crue et toute neuve sur les manipulations, les manœuvres et les mensonges qui ont permis de tisser le mythe du polisario, et met en évidence de manière méticuleuse toutes les faiblesses et la fragilité d'un épouvantail maintenu debout par le seul recours au complot permanent, à la répression et au mensonge.
L'ouvrage de Garcia décrit notamment cette technique largement utilisée par les sécessionnistes: à chaque fois que des habitants des camps, exaspérés et horripilés par les magouilles et l'incurie de la direction, commencent à s'exprimer haut et fort et à dénoncer les tares de cette direction, les dirigeants du polisario déclenchent aussitôt une véritable campagne de dénigrement et d'accusations à l'encontre de ces personnes, qui vise à les faire passer aux yeux des populations des camps comme des traîtres et des vendus. Ce faisant, ils préparent le terrain à une répression impitoyable, qui ne tarde pas à s'abattre sur ces courageuses et intègres personnes, lesquelles finissent immanquablement au fond des lugubres geôles qui gangrènent les camps de Tindouf.
L'ouvrage de Garcia révèle par ailleurs comment des activistes et responsables actuels du polisario reconnaissent parfois eux-mêmes l'ampleur de cette incurie et de cette répression et comment elle contribue à décimer les rangs de l'entité sécessionniste et à faire des ravages au sein de la population.
Mais pour plusieurs membres du collectif d'ONG marocaines présentes actuellement à Genève, ce livre est plus qu'un simple ouvrage.
C'est un pan entier de leur vie. Un pan dont le souvenir les remplit encore d'horreur et de tristesse. Car l'ouvrage de Garcia livre plusieurs témoignages sur le vécu des victimes de la répression par laquelle le polisario tente constamment de faire taire la voix de la vérité ou de la révolte.
Et certains de ces témoins sont aujourd'hui parmi les membres du collectif d'ONG présent à Genève. Ainsi Garcia cite parmi les premières victimes de cette sauvage répression, le nom de Ahmed Mohamed Kher, qui vient aujourd'hui à Genève pour dénoncer cette répression, en tant que vice-président de l'Association des parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf (PASVERTI), au côté du président de cette même association, Houcine Beida, de MM. Ahmed Tarouzi et Sidi Salem El Moussaoui, de l'Association de la tribune sahraouie pour l'unité et la fraternité (ATSYFRA), de Mmes Fatimatou Mansour et Souilka Aâmari, de l'Alliance internationale des femmes (AIF), tous victimes, à un moment ou un autre de leur vie, de l'enfer des camps de Tindouf.
Ahmed Mohamed Kher confiera à la MAP avec une émotion visible dans la voix, comment cet ouvrage de l'auteur espagnol est important à ses yeux, car rapportant fidèlement et avec une honnêteté et une intégrité rares, toutes les facettes de la situation qui prévaut réellement dans les camps de Tindouf, une situation sur la gravité et l'ampleur de laquelle les médias internationaux ne reviennent malheureusement pas suffisamment.
«Au moment où nous venons à Genève pour dénoncer le calvaire de nos frères honteusement séquestrés dans les camps de Tindouf, nous sommes émus et bouleversés de découvrir un ouvrage qui révèle au monde entier l'ampleur de la tragédie vécue par les victimes de ces camps, et qui dévoile les mensonges et les contrevérités sur lesquelles s'est construite la chimère du polisario» Et d'ajouter, enthousiaste : cet ouvrage est pour nous (le collectif d'ONG, au nombre de huit personnes) le neuvième homme.
Le président de l'Association PASVERTI, M. Beida, souligne de son côté comment le livre de Garcia remonte aux prémisses de la naissance du polisario, pour mieux démonter les postulats erronés et artificiels sur lesquels repose cette entité sécessionniste. L'ouvrage met ainsi bien en évidence comment, en 1971 et 1972 encore, dans le discours et les revendications des dirigeants du polisario naissant, il n'existait aucune référence claire (ou même vague) à une volonté d'indépendance ou de sécession. Le livre montre bien qu'il fallut attendre le 2ème congrès du polisario, en 1974, pour entendre une référence explicite a la sécession. Avant, rien, aucune mention à la sécession, indique M. Beida.
Cet ouvrage, qui n'existe malheureusement et pour l'heure qu'en langue espagnole (Editions catarata, 2001, Madrid), est une véritable démystification et une descente en flèche de cette chimère dénommée polisario.
Se fondant sur les témoignages vivants et le vécu dramatique des populations séquestrées dans l'enfer des camps de Tindouf, M. Garcia jette une lumière crue et toute neuve sur les manipulations, les manœuvres et les mensonges qui ont permis de tisser le mythe du polisario, et met en évidence de manière méticuleuse toutes les faiblesses et la fragilité d'un épouvantail maintenu debout par le seul recours au complot permanent, à la répression et au mensonge.
L'ouvrage de Garcia décrit notamment cette technique largement utilisée par les sécessionnistes: à chaque fois que des habitants des camps, exaspérés et horripilés par les magouilles et l'incurie de la direction, commencent à s'exprimer haut et fort et à dénoncer les tares de cette direction, les dirigeants du polisario déclenchent aussitôt une véritable campagne de dénigrement et d'accusations à l'encontre de ces personnes, qui vise à les faire passer aux yeux des populations des camps comme des traîtres et des vendus. Ce faisant, ils préparent le terrain à une répression impitoyable, qui ne tarde pas à s'abattre sur ces courageuses et intègres personnes, lesquelles finissent immanquablement au fond des lugubres geôles qui gangrènent les camps de Tindouf.
L'ouvrage de Garcia révèle par ailleurs comment des activistes et responsables actuels du polisario reconnaissent parfois eux-mêmes l'ampleur de cette incurie et de cette répression et comment elle contribue à décimer les rangs de l'entité sécessionniste et à faire des ravages au sein de la population.
Mais pour plusieurs membres du collectif d'ONG marocaines présentes actuellement à Genève, ce livre est plus qu'un simple ouvrage.
C'est un pan entier de leur vie. Un pan dont le souvenir les remplit encore d'horreur et de tristesse. Car l'ouvrage de Garcia livre plusieurs témoignages sur le vécu des victimes de la répression par laquelle le polisario tente constamment de faire taire la voix de la vérité ou de la révolte.
Et certains de ces témoins sont aujourd'hui parmi les membres du collectif d'ONG présent à Genève. Ainsi Garcia cite parmi les premières victimes de cette sauvage répression, le nom de Ahmed Mohamed Kher, qui vient aujourd'hui à Genève pour dénoncer cette répression, en tant que vice-président de l'Association des parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf (PASVERTI), au côté du président de cette même association, Houcine Beida, de MM. Ahmed Tarouzi et Sidi Salem El Moussaoui, de l'Association de la tribune sahraouie pour l'unité et la fraternité (ATSYFRA), de Mmes Fatimatou Mansour et Souilka Aâmari, de l'Alliance internationale des femmes (AIF), tous victimes, à un moment ou un autre de leur vie, de l'enfer des camps de Tindouf.
Ahmed Mohamed Kher confiera à la MAP avec une émotion visible dans la voix, comment cet ouvrage de l'auteur espagnol est important à ses yeux, car rapportant fidèlement et avec une honnêteté et une intégrité rares, toutes les facettes de la situation qui prévaut réellement dans les camps de Tindouf, une situation sur la gravité et l'ampleur de laquelle les médias internationaux ne reviennent malheureusement pas suffisamment.
«Au moment où nous venons à Genève pour dénoncer le calvaire de nos frères honteusement séquestrés dans les camps de Tindouf, nous sommes émus et bouleversés de découvrir un ouvrage qui révèle au monde entier l'ampleur de la tragédie vécue par les victimes de ces camps, et qui dévoile les mensonges et les contrevérités sur lesquelles s'est construite la chimère du polisario» Et d'ajouter, enthousiaste : cet ouvrage est pour nous (le collectif d'ONG, au nombre de huit personnes) le neuvième homme.
Le président de l'Association PASVERTI, M. Beida, souligne de son côté comment le livre de Garcia remonte aux prémisses de la naissance du polisario, pour mieux démonter les postulats erronés et artificiels sur lesquels repose cette entité sécessionniste. L'ouvrage met ainsi bien en évidence comment, en 1971 et 1972 encore, dans le discours et les revendications des dirigeants du polisario naissant, il n'existait aucune référence claire (ou même vague) à une volonté d'indépendance ou de sécession. Le livre montre bien qu'il fallut attendre le 2ème congrès du polisario, en 1974, pour entendre une référence explicite a la sécession. Avant, rien, aucune mention à la sécession, indique M. Beida.
