Les députés avaient auparavant procédé au vote, l'un après l'autre, des budgets de fonctionnement et d'équipement des divers départements ministériels et services gérés de façon autonome, lesquels ont tous reçu pratiquement le même nombre de voix à l'exception de celui de la Défense qui a été adopté à l'unanimité. Pour sa part, la Chambre des conseillers a poursuivi, jeudi, la discussion de ce projet. Ainsi, après avoir entendu les interventions des différents groupes qui, doit-on le souligner, ne diffèrent guère de celles des représentants dans la forme comme dans le fond, le ministre de l'Economie, des Finances et du Tourisme s'est appliqué à répondre avec une égale patience et un même soin aux observations des «sénateurs» lesquelles, a-t-il fait remarquer d'emblée, ont permis de dégager une foule d'idées très intéressantes dont le gouvernement tiendra certainement compte à l'avenir pour le plus grand bien du Maroc et le triomphe de la démocratie.
Comme devant les députés quelques jours auparavant, M. Oualalou a tenu à souligner que la loi de Finances n'est, en définitive, qu'un moyen de mettre en place les conditions objectives d'une croissance durable, d'immuniser le pays contre les éventuels aléas et autres incidents de parcours, de mobiliser et d'optimiser l'épargne tant publique que privée, de mettre à contribution toutes les ressources disponibles et d'en rationaliser la gestion à travers la lutte contre le gaspillage, la fraude, les privilèges indus et la substitution d'une économie productive et rentable à l'économie de rente que certaines mentalités et pratiques voudraient voir se perpétuer.
Pour le ministre des Finances, il n'y a donc aucune raison de penser qu'il existe la moindre contradiction ou velléité de rupture entre le projet de budget et la déclaration gouvernementale, car celle-ci procède d'une même philosophie et d'une même méthodologie de travail qui placent le plan d'action du gouvernement dans le cadre des grandes orientations et des objectifs fixés par le plan quinquennal avec, comme corollaire central, la poursuite des réformes tous azimuts, la mise à niveau et la dynamisation du secteur productif, la réduction progressive du déficit du Trésor et le renforcement de l'indépendance de l'économie nationale vis-à-vis des caprices du climat par la promotion des secteurs à forte valeur ajoutée tels l'habitat social, le tourisme, la pêche, l'industrie et les services.
S'agissant des relations entre le gouvernement et le Parlement, et notamment du droit de regard que ce dernier devrait exercer sur l'Exécutif à travers une présentation annuelle du bilan de la gestion et de l'exécution du budget, le ministre s'est d'abord félicité du fait que ces relations soient désormais beaucoup plus transparentes et fluides que par le passé mais a, néanmoins, invoqué les dispositions de la Constitution et de la loi organique de la loi de Finances pour écarter un « contrôle » annuel comme certains conseillers en ont formé le vœu, arguant que de toutes les façons, le budget procède généralement d'un projet global et à moyen terme qui va bien au-delà de l'exercice fiscal considéré.
M. Oualalou a ensuite énuméré à ce propos certaines constantes qu'il avait déjà développées devant la Chambre des représentants en début de semaine à savoir, en particulier, qu'une loi de Finances n'est en fait qu'un instrument de promotion de la croissance et de l'épargne, de modernisation des outils de travail et de rentabilisation des ressources, notamment humaines, d'enracinement de la solidarité, de diversification et d'encouragement des exportations et de lutte contre la pauvreté et l'exclusion. C'est aussi un moyen d'asseoir et de consolider les fondements de la régionalisation, de restructurer les établissements et entreprises publics qui continuent à jouer un rôle important dans l'activité économique et, enfin, un outil de suivi des réformes dans les secteurs clés comme l'enseignement, la santé, la justice, les transports, le système financier et les régimes de retraite selon une approche qui privilégie l'efficience et le rendement au double plan qualitatif et quantitatif , mais davantage qualitatif que quantitatif tout de même.
Le ministre a clos son intervention en rappelant que même si le système fiscal actuellement en vigueur au Maroc est résolument moderne et fiable, les pouvoirs publics n'en sont pas moins tenus d'en harmoniser les divers régimes (T.V.A., I.G.R., Impôt sur les sociétés et Enregistrement), d'en élargir l'assiette autant que possible et d'en assouplir les procédures.
Il a de même insisté sur la promotion de la formation professionnelle comme tremplin pour l'emploi et la lutte contre le chômage au détriment de la « fonctionnarisation » qui, en tout état de cause, ne saurait et ne pourrait résoudre tous les problèmes que connaît le pays en ce domaine, avant de se dire persuadé que le Maroc est bien armé pour édifier une société moderne et démocratique sous la conduite de S.M. le Roi.
Comme devant les députés quelques jours auparavant, M. Oualalou a tenu à souligner que la loi de Finances n'est, en définitive, qu'un moyen de mettre en place les conditions objectives d'une croissance durable, d'immuniser le pays contre les éventuels aléas et autres incidents de parcours, de mobiliser et d'optimiser l'épargne tant publique que privée, de mettre à contribution toutes les ressources disponibles et d'en rationaliser la gestion à travers la lutte contre le gaspillage, la fraude, les privilèges indus et la substitution d'une économie productive et rentable à l'économie de rente que certaines mentalités et pratiques voudraient voir se perpétuer.
Pour le ministre des Finances, il n'y a donc aucune raison de penser qu'il existe la moindre contradiction ou velléité de rupture entre le projet de budget et la déclaration gouvernementale, car celle-ci procède d'une même philosophie et d'une même méthodologie de travail qui placent le plan d'action du gouvernement dans le cadre des grandes orientations et des objectifs fixés par le plan quinquennal avec, comme corollaire central, la poursuite des réformes tous azimuts, la mise à niveau et la dynamisation du secteur productif, la réduction progressive du déficit du Trésor et le renforcement de l'indépendance de l'économie nationale vis-à-vis des caprices du climat par la promotion des secteurs à forte valeur ajoutée tels l'habitat social, le tourisme, la pêche, l'industrie et les services.
S'agissant des relations entre le gouvernement et le Parlement, et notamment du droit de regard que ce dernier devrait exercer sur l'Exécutif à travers une présentation annuelle du bilan de la gestion et de l'exécution du budget, le ministre s'est d'abord félicité du fait que ces relations soient désormais beaucoup plus transparentes et fluides que par le passé mais a, néanmoins, invoqué les dispositions de la Constitution et de la loi organique de la loi de Finances pour écarter un « contrôle » annuel comme certains conseillers en ont formé le vœu, arguant que de toutes les façons, le budget procède généralement d'un projet global et à moyen terme qui va bien au-delà de l'exercice fiscal considéré.
M. Oualalou a ensuite énuméré à ce propos certaines constantes qu'il avait déjà développées devant la Chambre des représentants en début de semaine à savoir, en particulier, qu'une loi de Finances n'est en fait qu'un instrument de promotion de la croissance et de l'épargne, de modernisation des outils de travail et de rentabilisation des ressources, notamment humaines, d'enracinement de la solidarité, de diversification et d'encouragement des exportations et de lutte contre la pauvreté et l'exclusion. C'est aussi un moyen d'asseoir et de consolider les fondements de la régionalisation, de restructurer les établissements et entreprises publics qui continuent à jouer un rôle important dans l'activité économique et, enfin, un outil de suivi des réformes dans les secteurs clés comme l'enseignement, la santé, la justice, les transports, le système financier et les régimes de retraite selon une approche qui privilégie l'efficience et le rendement au double plan qualitatif et quantitatif , mais davantage qualitatif que quantitatif tout de même.
Le ministre a clos son intervention en rappelant que même si le système fiscal actuellement en vigueur au Maroc est résolument moderne et fiable, les pouvoirs publics n'en sont pas moins tenus d'en harmoniser les divers régimes (T.V.A., I.G.R., Impôt sur les sociétés et Enregistrement), d'en élargir l'assiette autant que possible et d'en assouplir les procédures.
Il a de même insisté sur la promotion de la formation professionnelle comme tremplin pour l'emploi et la lutte contre le chômage au détriment de la « fonctionnarisation » qui, en tout état de cause, ne saurait et ne pourrait résoudre tous les problèmes que connaît le pays en ce domaine, avant de se dire persuadé que le Maroc est bien armé pour édifier une société moderne et démocratique sous la conduite de S.M. le Roi.
