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La Maison-Blanche aurait été avisée des attaques terroristes du 11 septembre

L'affaire présente un indéniable air de déjà vu. En évoquant l'éventualité d'une situation où la Maison-Blanche aurait été informée de la possibilité d'attaques terroristes sur le territoire américain, au mois de septembre de l'année dernière, la presse

La Maison-Blanche aurait été avisée des attaques terroristes du 11 septembre
Ce genre d'hallali accompagné de menace de mise à mort politique, les Américains et, avec eux le reste du monde, l'avaient déjà vécu il y a quelques années, lors de l'affaire dite «Monica Lewinsky». On en sait les péripéties.
Une jeune stagiaire à la Maison-Blanche , sans doute d'un abord plus facile que toutes celles qui travaillaient avec elle, révèle qu'elle a eu une relation amoureuse avec le Président Bill Clinton, alors assuré de boucler un deuxième mandat tout aussi globalement positif que celui qui l'a précédé. Grosse émotion dans la prude Amérique qui oblige son Président à faire publiquement acte de contrition. Dans la réprobation générale, les voix qui disent qu'il faut, peut-être, entendre malice dans cette affaire passent tout à fait inaperçues. Ceux qui veulent avoir le cœur net sur les véritables tenants du scandale ont posé alors cette simple question : pourquoi maintenant ? Pourquoi cet étalage de linge sale après des années de secret bien gardé ? Sans doute parce que la guerre des services le voulait et qu'une de ces administrations qui, aux Etats-Unis comme dans tous les autres pays, agissent dans l'ombre, voulait en affaiblir une autre ou faire acte de diversion pour faire l'impasse sur l'une de ses bourdes. Plus certainement parce que d'aucuns ont voulu affaiblir la position du Président lui-même. Conscient qu'un soutien trop affirmé à Israël ne pouvait servir ni la paix ni les intérêts des Etats-Unis, le Président Clinton avait, en effet, manifesté la volonté d'un rééquilibrage de la politique de son pays dans la région. Au cours d'un voyage au Moyen-Orient, Mme Hilary Clinton avait même osé parler d'Etat Palestinien avant de se rétracter sous la pression du lobby juif.
Aujourd'hui, le scénario est grosso-modo le même. Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis le 11 septembre et, ce n'est certainement pas d'hier qu'on savait que la Maison-Blanche avait été avisée par les services secrets de l'éventualité d'attaques terroristes contre les Etats-Unis. Mais il aura fallu attendre tout ce temps pour que l'affaire soit rendue publique. Pourquoi ? Sans doute parce que comme Bill Clinton, le Président Bush s'est laissé convaincre de la nécessité de se mettre davantage au service de la paix et des intérêts de son pays au Moyen-Orient et que cela ne plait pas au puissant lobby juif-américain.
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