Tout au début, fidèle à ses habitudes, M. Abdallah Darmiche, ancien bâtonnier de l'ordre, a longuement plaidé sur les péripéties de la finalisation de ce projet et les commentaires qu'il a suscités. Il a toutefois exprimé, en fin de compte, sa satisfaction des délais records pour que cette institution voie le jour qui va lier le passé, le présent et le futur.
En réponse, M. Bouzoubaâ, avocat de carrière au barreau de Rabat, s'est dit honoré de s'adresser à ses anciens confrères. Le ministre a tenu à rappeler l'intérêt accordé par S.M. le Roi Mohammed VI à toutes les questions qui touchent le domaine de la justice, intérêt renouvelé à l'occasion de la nouvelle année judiciaire et l'ouverture de la session du Conseil supérieur de la magistrature. Le ministre de la Justice a fait remarquer qu'il est inconcevable que le nombre des dossiers que les tribunaux du Royaume ont à traiter dépasse largement les deux millions. Or si chaque entreprise ou société disposait d'un avocat-conseil le volume du contentieux serait bien plus mince. A ce propos, le ministre estime que son département, en collaboration avec les différents ordres du pays, œuvre dans le cadre des commissions paritaires afin d'étudier les possibilités d'intervenir dans différents secteurs en plus de plaider devant les instances judiciaires.
Les circonstances de la mondialisation exigent un juge et un avocat prédisposé à faire face à cette nouvelle réalité. Le ministère de la Justice a toujours défendu le juge indépendant et l'avocat indépendant devait conclure M. Bouzoubaâ qui, a loué le rôle joué par l'avocat dans le passé pour la défense des intérêts et des droits dans des circonstances exceptionnelles.
Pour maître Bettache récemment élu bâtonnier de l'ordre : l'élection du nouveau bureau n'est ni une rupture avec le passé, ni une continuation, mais beaucoup plus une préparation pour s'adapter au changement qui s'impose. La profession a cette originalité d'être à la fois un cumul de pratique, de coutume et d'usage mais aussi d'innovation, elle ne peut donc vivre à aucun moment une mise entre parenthèse.
L'ouverture de la maison de l'avocat va permettre de contribuer à cerner une nouvelle vision de la profession en s'accommodant avec les nouveaux outils de travail tout en gardant l'héritage de nos confrères disparus ou encore en vie.
A noter que le premier président de la Cour d'appel de Casablanca M. Mohamed Akram le procureur général près de cette Cour M. Moulay Abdellah Alaoui Belghiti et plusieurs avocats ont pris part à cette mémorable audience.
En réponse, M. Bouzoubaâ, avocat de carrière au barreau de Rabat, s'est dit honoré de s'adresser à ses anciens confrères. Le ministre a tenu à rappeler l'intérêt accordé par S.M. le Roi Mohammed VI à toutes les questions qui touchent le domaine de la justice, intérêt renouvelé à l'occasion de la nouvelle année judiciaire et l'ouverture de la session du Conseil supérieur de la magistrature. Le ministre de la Justice a fait remarquer qu'il est inconcevable que le nombre des dossiers que les tribunaux du Royaume ont à traiter dépasse largement les deux millions. Or si chaque entreprise ou société disposait d'un avocat-conseil le volume du contentieux serait bien plus mince. A ce propos, le ministre estime que son département, en collaboration avec les différents ordres du pays, œuvre dans le cadre des commissions paritaires afin d'étudier les possibilités d'intervenir dans différents secteurs en plus de plaider devant les instances judiciaires.
Les circonstances de la mondialisation exigent un juge et un avocat prédisposé à faire face à cette nouvelle réalité. Le ministère de la Justice a toujours défendu le juge indépendant et l'avocat indépendant devait conclure M. Bouzoubaâ qui, a loué le rôle joué par l'avocat dans le passé pour la défense des intérêts et des droits dans des circonstances exceptionnelles.
Pour maître Bettache récemment élu bâtonnier de l'ordre : l'élection du nouveau bureau n'est ni une rupture avec le passé, ni une continuation, mais beaucoup plus une préparation pour s'adapter au changement qui s'impose. La profession a cette originalité d'être à la fois un cumul de pratique, de coutume et d'usage mais aussi d'innovation, elle ne peut donc vivre à aucun moment une mise entre parenthèse.
L'ouverture de la maison de l'avocat va permettre de contribuer à cerner une nouvelle vision de la profession en s'accommodant avec les nouveaux outils de travail tout en gardant l'héritage de nos confrères disparus ou encore en vie.
A noter que le premier président de la Cour d'appel de Casablanca M. Mohamed Akram le procureur général près de cette Cour M. Moulay Abdellah Alaoui Belghiti et plusieurs avocats ont pris part à cette mémorable audience.
