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La Redal explique son mode de facturation

Le débat sur la facturation de la Redal n'est pas clos. Mais il tend à s'éclaircir au fur et à mesure des interventions. Les problèmes soulevés à Yacoub Al Mansour comme à Salé-Médina sont en voie de résolution. Le présent document a pour objet de donner

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Plusieurs techniques permettent d'établir un système tarifaire...dans tous les cas la finalité est la même : assurer l'équilibre financier de la distribution (eu égard aux objectifs fixés); dans le cas de la gestion déléguée confiée à la REDAL les tarifs sont élaborés à partir d'un prix moyen d'équilibre (investissements + fonctionnement) ajustés à l'occasion des augmentations à la production et actualisés en cas d'inflation; sachant que les tarifs de la première année (1999) sont inchangés par rapport à ceux de la RED. Et dans tous les cas les tarifs ne peuvent être modifiés qu'avec l'accord de l'autorité délégante et l'approbation de l'état. La REDAL n'ayant aucun degré de liberté à ce niveau. Le cycle de facturation se compose essentiellement des opérations de lecture, traitement et édition des factures. Au niveau de chaque opération des vérifications et des contrôles sont fait pour détecter d'éventuelles anomalies pour correction. Depuis la mise en place du nouveau système de gestion commerciale les lectures sont effectuées à l'aide d'un terminal portable de lecture. Il s'agit d'un petit micro-ordinateur sur lequel sont régulièrement chargées les données relatives aux clients (Code, n° de compteur, ancien index...) et sur lequel le lecteur saisit simultanément les index lus pour l'eau et pour l'électricité; l'opération s'effectue journalièrement selon un itinéraire préétabli. Le terminal portable étant programmé pour n'accepter que les lectures cohérentes, toutefois, de sa «grande» certitude, le lecteur peut forcer une saisie, le terminal se faisant un devoir de le signaler. De même que le terminal indique une série d'informations relatives à l'itinéraire (date, heure de la lecture, temps entre deux lectures...).
Cette opération n'est pas sans risque, du moins à son démarrage, d'une part, par la mise en œuvre d'une nouvelle codification pour optimiser les itinéraires de lecture et implique un risque d'inversion d'affectation des compteurs, et, d'autre part, la lecture, faisant appel à une intervention humaine, elle est l'opération la plus sensible et peut-être génératrice d'erreurs. C'est bien connu...l'erreur est humaine. Le traitement est entièrement automatique, une fois les données téléchargées, après leur vérification et détection des anomalies et leur correction (deuxième lecture par exemple), le système procède aux calculs des factures selon un programme préparamétré, prenant en considération l'ensemble des éléments de la facture.

L'estimation

A titre d'exemple le calcul des tranches, dans le cas de l'eau potable, s'exécute de la manière suivante : la différence entre le nouvel index lu et l'ancien index facturé (sauf erreur) étant la consommation à facturer. Les tranches tarifaires étant, réglementairement, mensuelles, par contre les lectures ne pouvant, du moins au démarrage du système, être systématiquement espacées de 30 jours; le terminal portable de lecture générant automatiquement les dates de lecture et permet d'appliquer les tranches aux périodes de lecture.
C'est ainsi qu'un client ayant été lu une première fois le 15/11/01, par exemple, et une deuxième fois le 31/12/01 aura une période de lecture de 45 jours soit 1,5 fois 30 jours, le mode de calcul est donné au tableau ci-après. La facture fera apparaître les quantités réelles consommées et facturées pour chaque tranche de même que la période de lecture est générée automatiquement sur la facture. Le traitement étant entièrement automatique, le logiciel étant à ce niveau paramétré une fois pour toutes, le calcul des tranches ne souffre d'aucune exception. L'estimation est une pratique ancienne et toujours utile, elle permet une facturation régulière pour éviter les cumuls de consommations, elle est nécessitée par l'absence de lecture, généralement due à l'inaccessibilité des compteurs. Elle consiste à estimer la consommation mensuelle moyenne sur la base des consommations constatées antérieurement durant une période suffisamment significative; dès qu'une lecture est effectuée une facture de régularisation est générée; elle consiste en le calcul des montants correspondant aux consommations réelles en respectant rigoureusement les tranches tarifaires relatives aux périodes de lectures et en déduisant les sommes versées au titre d'estimation. Le mode de calcul, donné ci-dessous en exemple pour une période de 45 jours, est tout aussi valable pour 110 jours ou 6 mois. La migration de l'ancien au nouveau système de gestion commerciale a commencé en mai 2001 à l'agence Agdal de la REDAL, le système a été installé progressivement dans toutes les agences.
La nouvelle technique de lecture, et particulièrement la simultanéité des lectures eau et électricité, diffère de l'ancienne. Au fur et à mesure de l'avancement de la mise en place du nouveau système dans les agences, les périodes de lecture divergent; c'est ainsi que les clients des agences Amal à Yaâcoub El Mansour et Salé Médina à Salé, étant les dernières à être équipées, se sont retrouvés avec des factures correspondantes à des périodes de lecture dépassant les 30 jours. Ces factures sont absolument conformes aussi bien au niveau des calculs des tranches que des taxes...(en 2001 ces clients ont reçus 12 factures, ont payé 12 taxes...) et correspondent à des consommations réellement enregistrées sur les compteurs. Néanmoins elles concernent des périodes de lecture supérieures à 30 jours et sont apparus comme excessives eu égard aux budgets des ménages. La REDAL soucieuse de conserver une relation de confiance avec sa clientèle à décidé de refacturer ces clients et de leur offrir de régulariser leur situation.
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