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Après avoir sillonné le Maroc pendant 8 ans et demi, l'artiste sud-coréenne Min-Hae Lee nous livre le fruit de ses pérégrinations dans l'exposition " Beauté du Maroc en peinture aquarelle " qui investit depuis lundi dernier l'espace de la galerie de l'ambassade de la République de Corée.
L'exposition, qui va se poursuivre jusqu'au 1er novembre, essaie de montrer la diversité du paysage marocain et révéler l'impression de l'aquarelliste asiatique devant la spécificité culturelle et esthétique de chaque région : " Pendant mon séjour au Maroc, j'ai visité plusieurs villes et régions dont Fès, Tanger, Essaouira, Ouarzazate et Marrakech qui m'a beaucoup impressionnée. J'ai peint plusieurs tableaux, mais j'ai dû sélectionner quelque uns seulement pour cette exposition, qui pourraient donner une idée sur le regard que je porte sur le paysage du Maroc qui est, à mon avis, unique dans le monde ".
Min-Hae Lee, plutôt taciturne, laisse ses œuvres parler de son expérience et son pinceau exprimer son admiration pour le Maroc : " Vous savez, l'art n'a pas besoin de paroles : la beauté s'exprime d'elle-même ", explique l'artiste.
Le public qui était présent au vernissage a beaucoup admiré les tableaux exposés et " l'authenticité " dont ils témoignent.
Min-Hae Lee a en effet, vécu ses tableaux avant de les dessiner : " Je fais d'abord le croquis en plein nature et le soir je continue la peinture chez mois. Parfois je le fais même sur place et là je vois les gens qui se rassemblent autour de moi, je ne peux plus me concentrer mais je ne me fâche jamais, les gens ici sont hospitaliers et aimables " souligne t-elle, l'air ravi.
Min-Hae Lee prépare actuellement une autre exposition qui occupera les cimaises de la galerie Bab Errouah en juin 2003 : " on va quitter le Maroc l'an prochain, ça va être donc notre dernière chance pour laisser une trace " continue la fille de l'aquarelliste, qui la soutient et l'assiste dans tous ces déplacements. Min-Hae Lee a passé près de 18 ans dans les régions maghrébines notamment la Tunisie où elle a vécu pendant 6 ans et a tenu une exposition à la galerie de l'Information à Tunis en 1987, et l'Algérie où elle a seulement passé 2 ans sans avoir suffisamment de temps pour faire une exposition.
‘L'artiste sud-coréenne a fait ses études à l'université Hyo-Sung et y a décroché un diplôme en 1982 pour entamer, par la suite, sa carrière artistique avec sa participation au groupe des Arts Non Figuratifs. Elle a mainte fois exposé à Taegoo, sa ville natale et mérité des prix aux Festival International des Arts et différents concours nationaux.
Quand Min-Hae Lee parle du Maroc, sa voix se remplit d'enthousiasme et son regard s'anime d'une passion que l'artiste dévoile avec spontanéité : " Si on me demande de vivre quelque part, je choisirai de vivre à Ouarzazate. Oh ! la couleur de cette ville me donne une belle tranquillité que je ne peux exprimer que par mes tableaux ".
L'exposition, qui va se poursuivre jusqu'au 1er novembre, essaie de montrer la diversité du paysage marocain et révéler l'impression de l'aquarelliste asiatique devant la spécificité culturelle et esthétique de chaque région : " Pendant mon séjour au Maroc, j'ai visité plusieurs villes et régions dont Fès, Tanger, Essaouira, Ouarzazate et Marrakech qui m'a beaucoup impressionnée. J'ai peint plusieurs tableaux, mais j'ai dû sélectionner quelque uns seulement pour cette exposition, qui pourraient donner une idée sur le regard que je porte sur le paysage du Maroc qui est, à mon avis, unique dans le monde ".
Min-Hae Lee, plutôt taciturne, laisse ses œuvres parler de son expérience et son pinceau exprimer son admiration pour le Maroc : " Vous savez, l'art n'a pas besoin de paroles : la beauté s'exprime d'elle-même ", explique l'artiste.
Le public qui était présent au vernissage a beaucoup admiré les tableaux exposés et " l'authenticité " dont ils témoignent.
Min-Hae Lee a en effet, vécu ses tableaux avant de les dessiner : " Je fais d'abord le croquis en plein nature et le soir je continue la peinture chez mois. Parfois je le fais même sur place et là je vois les gens qui se rassemblent autour de moi, je ne peux plus me concentrer mais je ne me fâche jamais, les gens ici sont hospitaliers et aimables " souligne t-elle, l'air ravi.
Min-Hae Lee prépare actuellement une autre exposition qui occupera les cimaises de la galerie Bab Errouah en juin 2003 : " on va quitter le Maroc l'an prochain, ça va être donc notre dernière chance pour laisser une trace " continue la fille de l'aquarelliste, qui la soutient et l'assiste dans tous ces déplacements. Min-Hae Lee a passé près de 18 ans dans les régions maghrébines notamment la Tunisie où elle a vécu pendant 6 ans et a tenu une exposition à la galerie de l'Information à Tunis en 1987, et l'Algérie où elle a seulement passé 2 ans sans avoir suffisamment de temps pour faire une exposition.
‘L'artiste sud-coréenne a fait ses études à l'université Hyo-Sung et y a décroché un diplôme en 1982 pour entamer, par la suite, sa carrière artistique avec sa participation au groupe des Arts Non Figuratifs. Elle a mainte fois exposé à Taegoo, sa ville natale et mérité des prix aux Festival International des Arts et différents concours nationaux.
Quand Min-Hae Lee parle du Maroc, sa voix se remplit d'enthousiasme et son regard s'anime d'une passion que l'artiste dévoile avec spontanéité : " Si on me demande de vivre quelque part, je choisirai de vivre à Ouarzazate. Oh ! la couleur de cette ville me donne une belle tranquillité que je ne peux exprimer que par mes tableaux ".
