Sans sombrer dans l'exhibition, avec sérieux et envie de gagner, les deux équipes ont fait le match pétillant et festif attendu d'elles.
Et, pour l'inscrire dans les mémoires, le Turc Hakan Sukur, buteur jusqu'alors stérile, a débloqué son compteur au bout d'une douzaine de secondes de jeu pour le but le plus rapide - sous réserve d'homologation officielle - de l'histoire de la Coupe du monde.
Les matches pour la 3e place sont traditionnellement des confrontations sans réelle pression, pour le plaisir ou par dépit, mais jamais avec l'obsession du résultat. Sur les désormais
15 «petites» finales jouées en 17 Mondiaux, la moyenne est de 3,86 buts par match. La plus prolifique a été celle de 1958 lorsque la France a battu l'Allemagne par 6 à 3.
Ainsi pour les victimes sud-coréennes d'un échange de tirs entre des bâtiments de guerre de la Corée du Sud et de la Corée du Nord, un silence de plomb s'abattait à la onzième seconde de jeu sur le World Cup Stadium de Daegu, où 63.483 spectateurs étaient venus encourager et remercier leurs joueurs, déjà meilleure équipe d'Asie, pour leur formidable parcours.
Sur l'engagement, effectué par les Sud-Coréens, le capitaine turc Hakan Sukur chipait le ballon dans les pieds du capitaine adverse Hong Myung-bo et ne laissait aucune chance à Lee Woon-jae.
C'est le but le plus rapide en Coupe du monde. Et le premier de l'attaquant vedette turc depuis le début du Mondial.
L'entraîneur néerlandais de la Corée du Sud, Guus Hiddink, dont le contrat expire avec ce dernier match du Mondial sur le sol du pays coorganisateur, a dû se passer des services du défenseur Choi Jin-cheul, blessé à une cheville et remplacé par Lee Min-sung, seulement 35 minutes sur le terrain depuis le début du Mondial.
En outre, Kim Nam-il, également touché à une cheville, et Hwang Sun-hong, 33 ans, qui termine sa carrière internationale, blessé à une cuisse, étaient également forfaits, remplacés par Lee Eul-yong, plus frais, et Seol Ki-hyeon.
Doublé d'Ilhan
Du côté turc, l'attaquant Hasan Sas, touché aux adducteurs, avait dû céder sa place à Ilhan, auteur du but en or en quart de finale face au Sénégal.
Mais l'espoir revenait pour le pays hôte sur un superbe coup franc de Lee Eul-yong des 23 mètres dans la lucarne de Rustu (9e min).
Et, sous les encouragements des «Diables rouges», Rustu devait sauver devant Lee Chun-soo (12). Mais les Turcs jetaient un nouveau froid. A la suite d'un très beau mouvement entre Hakan Sukur et Ilhan, le capitaine remettait sur le suppléant de Hasan Sas, qui marquait son deuxième but du Mondial (13).
Loin de se décourager, les Sud-Coréens se créaient des occasions par Ahn Jung-hwan (21), dont le tir était détourné in extremis par Rustu au-dessus de la transversale, ou Yoo Sang-chul, trop court devant le gardien turc.
Et c'était de nouveau le silence. Un long dégagement de Rustu était remisé par Hakan Sukur sur Ilhan qui inscrivait son deuxième but de la partie (32).
Au retour des vestiaires, les Sud-Coréens, qui s'étaient vu refuser un but en fin de première période pour un hors jeu de position, poussaient pour revenir au score, se montrant dangereux par Song Chong-gug, dont le tir passait au-dessus (52), Lee Eul-yong (54) puis Park Ji-sung, (64) alors que Rustu était gêné dans sa sortie par un défenseur.
Lee Chun-soo (74), Ahn (83) ou Cha Doo-ri (84, 89), entré à la place de Lee Eul-yong, poursuivaient ensuite le festival sud-coréen. Mais Rustu, pourtant handicapé par une douleur à une cuisse, répondait présent.
Les Coréens étaient finalement récompensés par Song, qui réduisait le score dans le temps additionnel (90+3).
Trop tard, les Sud-Coréens devaient se contenter de la quatrième place, ovationnés, en compagnie des Turcs, par les spectateurs dans le stade et tout un peuple.
Et, pour l'inscrire dans les mémoires, le Turc Hakan Sukur, buteur jusqu'alors stérile, a débloqué son compteur au bout d'une douzaine de secondes de jeu pour le but le plus rapide - sous réserve d'homologation officielle - de l'histoire de la Coupe du monde.
Les matches pour la 3e place sont traditionnellement des confrontations sans réelle pression, pour le plaisir ou par dépit, mais jamais avec l'obsession du résultat. Sur les désormais
15 «petites» finales jouées en 17 Mondiaux, la moyenne est de 3,86 buts par match. La plus prolifique a été celle de 1958 lorsque la France a battu l'Allemagne par 6 à 3.
Ainsi pour les victimes sud-coréennes d'un échange de tirs entre des bâtiments de guerre de la Corée du Sud et de la Corée du Nord, un silence de plomb s'abattait à la onzième seconde de jeu sur le World Cup Stadium de Daegu, où 63.483 spectateurs étaient venus encourager et remercier leurs joueurs, déjà meilleure équipe d'Asie, pour leur formidable parcours.
Sur l'engagement, effectué par les Sud-Coréens, le capitaine turc Hakan Sukur chipait le ballon dans les pieds du capitaine adverse Hong Myung-bo et ne laissait aucune chance à Lee Woon-jae.
C'est le but le plus rapide en Coupe du monde. Et le premier de l'attaquant vedette turc depuis le début du Mondial.
L'entraîneur néerlandais de la Corée du Sud, Guus Hiddink, dont le contrat expire avec ce dernier match du Mondial sur le sol du pays coorganisateur, a dû se passer des services du défenseur Choi Jin-cheul, blessé à une cheville et remplacé par Lee Min-sung, seulement 35 minutes sur le terrain depuis le début du Mondial.
En outre, Kim Nam-il, également touché à une cheville, et Hwang Sun-hong, 33 ans, qui termine sa carrière internationale, blessé à une cuisse, étaient également forfaits, remplacés par Lee Eul-yong, plus frais, et Seol Ki-hyeon.
Du côté turc, l'attaquant Hasan Sas, touché aux adducteurs, avait dû céder sa place à Ilhan, auteur du but en or en quart de finale face au Sénégal.
Mais l'espoir revenait pour le pays hôte sur un superbe coup franc de Lee Eul-yong des 23 mètres dans la lucarne de Rustu (9e min).
Et, sous les encouragements des «Diables rouges», Rustu devait sauver devant Lee Chun-soo (12). Mais les Turcs jetaient un nouveau froid. A la suite d'un très beau mouvement entre Hakan Sukur et Ilhan, le capitaine remettait sur le suppléant de Hasan Sas, qui marquait son deuxième but du Mondial (13).
Loin de se décourager, les Sud-Coréens se créaient des occasions par Ahn Jung-hwan (21), dont le tir était détourné in extremis par Rustu au-dessus de la transversale, ou Yoo Sang-chul, trop court devant le gardien turc.
Et c'était de nouveau le silence. Un long dégagement de Rustu était remisé par Hakan Sukur sur Ilhan qui inscrivait son deuxième but de la partie (32).
Au retour des vestiaires, les Sud-Coréens, qui s'étaient vu refuser un but en fin de première période pour un hors jeu de position, poussaient pour revenir au score, se montrant dangereux par Song Chong-gug, dont le tir passait au-dessus (52), Lee Eul-yong (54) puis Park Ji-sung, (64) alors que Rustu était gêné dans sa sortie par un défenseur.
Lee Chun-soo (74), Ahn (83) ou Cha Doo-ri (84, 89), entré à la place de Lee Eul-yong, poursuivaient ensuite le festival sud-coréen. Mais Rustu, pourtant handicapé par une douleur à une cuisse, répondait présent.
Les Coréens étaient finalement récompensés par Song, qui réduisait le score dans le temps additionnel (90+3).
Trop tard, les Sud-Coréens devaient se contenter de la quatrième place, ovationnés, en compagnie des Turcs, par les spectateurs dans le stade et tout un peuple.
