Et pour cause, sur le plateau de 2M, aux côtés de l'animatrice Nassima El Hor, le souvenir de la chanson marocaine des années 60 était présent, représenté par Soâd Mohamed, Abdelhay Skalli, Mohamed Bergam, Ahmed El Gharbaoui, Abdelwahed Tétouani et Abdelmoneïm Al Jamaï.
Une soirée avec des pionniers, c'en était une que nous aimerions bien voir de temps à autre, pour nous replonger dans le bain de la mélodie des années 60, celle qui a séduit les mélomanes et remporté un succès inégalé jusqu'à nos jours, malgré les performances de la technologie moderne en matière d'enregistrement.
Un revenant
Première surprise, une belle figure de la chanson marocaine d'après l'indépendance, et qui avait pris part aux soirées de la télévision marocaine, et qui étaient transmises en direct des studios d'Aïn Chock présentées par Aziz Guessous.
Le sympathique chanteur Abdelhay Skalli a réapparu après une si longue absence; un départ en quelque sorte forcé, vu les conditions de travail et les mentalités de l'époque, à la RTM.
Et c'est avec nostalgie que nous avons suivi son interprétation du «tube» de l'époque «Ya Najmatane Sataâte» (l'étoile qui brille). Seconde surprise de la soirée, avec un vétéran de la chanson marocaine, style Houcine Slaoui, connu même des sportifs jusqu'il était l'auteur d'une œuvre dédiée au ballon rond : Mohamed Bergame qui a chanté pour la circonstance «Bladi Ya Bladi» (Mon pays, ô mon pays), une composition exaltant l'amour de la patrie.
Souâd et les jeunes
Soâd Mohamed a disparu de la scène depuis plusieurs années.
Elle qui a côtoyé El Maâti El Beïdaoui, Brahim El Alami et les artistes du célèbre orchestre régional de Fès dirigé par le regretté Ahmed Chajaï.
Aux questions de l'animatrice Nassima El Hor, Soâd Mohamed a regretté que le profit seul compte pour les producteurs et les jeunes artistes d'aujourd'hui.
Elle a regretté également le niveau actuel de la chanson marocaine exploitée par des individus qui n'ont rien à voir avec l'art, l'art authentique, puisé dans le patrimoine national.
Un autre revenant également, Abdelwahed Tétouani qui a interpellé naturellement son plus grand succès du temps de l'orchestre régional de la RTM (Tanger) «Ali Fat may oud» «Le passé ne revient pas», œuvre composée par le regretté Abdelkader Rachidi.
Comment rivaliser avec la chanson du Moyen-Orient et des pays du Golfe ? Abdelwahed Tétouani a été on ne peut plus clair :
«Donnez-nous les moyens et vous verrez que la chanson marocaine est en mesure de rivaliser avec les meilleures productions du Moyen-Orient».
Quand à Ahmed El Gharbaoui, bien quelque peu affecté par le poids de l'âge, il a gardé son sourire familier pour nous interpréter l'une des œuvres de son répertoire. Lui aussi regrette «le bon vieux temps» où l'artiste faisait preuve d'imagination, de créativité et de sincérité dans l'interprétation d'une œuvre.
Dernier invité sur le plateau, Abdelmoneïm El Jamaï, celui qui, à ses débuts, s'était lancé dans la voie et le style de Abdelhalim Hafed. Et de reprendre son vieux succès «Ala Kouli Hal» (De toute façon).
La chanson marocaine des années 60 qui a connu l'émergence de talents sûrs tels Ahmed El Beïdaoui, Maâti El Beidaoui, Maâti Bel Kacem, Ismaïl Ahmed, Abdelwahab Doukkali, Abdelhadi Belkhayat, a retrouvé, ce samedi soir, sur le plateau de 2M, une partie de ses lettres de noblesse avec les invités de marque qui nous ont agréablement surpris.
Une soirée avec des pionniers, c'en était une que nous aimerions bien voir de temps à autre, pour nous replonger dans le bain de la mélodie des années 60, celle qui a séduit les mélomanes et remporté un succès inégalé jusqu'à nos jours, malgré les performances de la technologie moderne en matière d'enregistrement.
Un revenant
Première surprise, une belle figure de la chanson marocaine d'après l'indépendance, et qui avait pris part aux soirées de la télévision marocaine, et qui étaient transmises en direct des studios d'Aïn Chock présentées par Aziz Guessous.
Le sympathique chanteur Abdelhay Skalli a réapparu après une si longue absence; un départ en quelque sorte forcé, vu les conditions de travail et les mentalités de l'époque, à la RTM.
Et c'est avec nostalgie que nous avons suivi son interprétation du «tube» de l'époque «Ya Najmatane Sataâte» (l'étoile qui brille). Seconde surprise de la soirée, avec un vétéran de la chanson marocaine, style Houcine Slaoui, connu même des sportifs jusqu'il était l'auteur d'une œuvre dédiée au ballon rond : Mohamed Bergame qui a chanté pour la circonstance «Bladi Ya Bladi» (Mon pays, ô mon pays), une composition exaltant l'amour de la patrie.
Souâd et les jeunes
Soâd Mohamed a disparu de la scène depuis plusieurs années.
Elle qui a côtoyé El Maâti El Beïdaoui, Brahim El Alami et les artistes du célèbre orchestre régional de Fès dirigé par le regretté Ahmed Chajaï.
Aux questions de l'animatrice Nassima El Hor, Soâd Mohamed a regretté que le profit seul compte pour les producteurs et les jeunes artistes d'aujourd'hui.
Elle a regretté également le niveau actuel de la chanson marocaine exploitée par des individus qui n'ont rien à voir avec l'art, l'art authentique, puisé dans le patrimoine national.
Un autre revenant également, Abdelwahed Tétouani qui a interpellé naturellement son plus grand succès du temps de l'orchestre régional de la RTM (Tanger) «Ali Fat may oud» «Le passé ne revient pas», œuvre composée par le regretté Abdelkader Rachidi.
Comment rivaliser avec la chanson du Moyen-Orient et des pays du Golfe ? Abdelwahed Tétouani a été on ne peut plus clair :
«Donnez-nous les moyens et vous verrez que la chanson marocaine est en mesure de rivaliser avec les meilleures productions du Moyen-Orient».
Quand à Ahmed El Gharbaoui, bien quelque peu affecté par le poids de l'âge, il a gardé son sourire familier pour nous interpréter l'une des œuvres de son répertoire. Lui aussi regrette «le bon vieux temps» où l'artiste faisait preuve d'imagination, de créativité et de sincérité dans l'interprétation d'une œuvre.
Dernier invité sur le plateau, Abdelmoneïm El Jamaï, celui qui, à ses débuts, s'était lancé dans la voie et le style de Abdelhalim Hafed. Et de reprendre son vieux succès «Ala Kouli Hal» (De toute façon).
La chanson marocaine des années 60 qui a connu l'émergence de talents sûrs tels Ahmed El Beïdaoui, Maâti El Beidaoui, Maâti Bel Kacem, Ismaïl Ahmed, Abdelwahab Doukkali, Abdelhadi Belkhayat, a retrouvé, ce samedi soir, sur le plateau de 2M, une partie de ses lettres de noblesse avec les invités de marque qui nous ont agréablement surpris.
