En France, le tragique incident de Nanterre a ouvert un débat qui tient à cœur des parents. Leurs enfants deviennent de plus en plus violents. En raison des accidents tragiques qui surviennent notamment dans les établissements scolaires, il n'est plus question de rester les mains croisées. Aujourd'hui, les parents cherchent à déceler ce mécanisme responsable de la dégradation du comportement de leur progéniture. Certes, c'est la fusillade de Nanterre faisant huit morts qui a suscité cette forte controverse, mais elle a été un fort prétexte pour étaler la violence qui va crescendo auprès des jeunes. Ceux-ci ne se contentent plus de déclencher des querelles anodines et insignifiantes, mais les disputes prennent parfois des proportions criminelles.
Personne ne conteste que Richard Durn est un meurtrier qui mérite son sort. Seulement, cette tragédie a permis d'étudier le problème plus profondément. D'après les moult enquêtes effectuées par la police et les journalistes, on découvre que ce personnage était bel et bien un sujet psychologiquement « dérangé » depuis l'adolescence. Il ne ratait aucune occasion pour faire exploser sa haine à l'égard de la société. Il se sentait continuellement persécuté, et il qualifiait sa communauté d'injuste car elle a refusé, selon lui, de lui accorder une quelconque aide tant sur le plan professionnel que social. Tout cela nous entraîne à conclure le constat suivant : la recrudescence de la violence auprès des jeunes n'est pas fortuite. Mais elle est la résultante d'un cumul de facteurs sociaux que certains sujets traînent souvent depuis l'enfance. Les pédagogues et les chercheurs mettent aujourd'hui l'index sur les scènes de violence diffusées par la télévision. Quoique cette lucarne soit considérée parmi les plus grandes découvertes de ce siècle, permettant la circulation de l'information et le rapprochement des civilisations, elle est porteuse d'inconvénients.
Comme celle de transmettre des scènes qui sont nuisibles pour l'éducation des enfants. Dès leur jeune âge, on les habitue à regarder des images atroces, à découvrir les étapes des crimes barbares, à connaître les dédales sombres des tueurs en séries et des crimes organisés….
Quel genre d'identité psychologique ces enfants vont-ils avoir à leur jeunesse?
La réponse provient des chercheurs américains qui ont prouvé scientifiquement la relation menaçante entre la violence des enfants et le petit écran. L'équipe de psychologues dirigée par le Dr Jeffrey Johnson, de l'Université de Columbia et de l'Institut psychiatrique de l'Etat de New York a démontré que les adolescents qui passent plus d'une heure par jour devant la télévision sont les sujets les plus susceptibles de développer des pulsions agressives à l'âge adulte.
Les résultats de cette étude, qui ont été publiés dans la revue américaine «Science» qui a paru le vendredi dernier, sont les premiers du genre à se pencher sur les effets à long terme de la télévision sur les comportements adultes.
Et comme la France a été assaillie par la controverse de la violence des jeunes, en raison du crime perpétré par Richard Durn, elle compte désormais prendre des mesures inébranlables. Pour réduire les risques à l'avenir, les enfants qui présentent des symptômes d'agressivité, ou des troubles de comportements engendrant des réactions violentes vont promptement êtres détectés, afin de leur fournir les thérapies adéquates. Quant au Maroc, on ne peut s'offrir le luxe de créer ce genre de cellules à l'intérieur de nos établissements scolaires. Nous ne disposons ni des moyens pour les financer ni du potentiel humain qui pourrait en assurer le suivi.
On pourrait, par ailleurs, faire preuve de plus de vigilance à l'intérieur de nos foyers, et condamner toutes les voies à travers lesquelles les enfants risquent d'êtres influencés. Il est urgent d'établir un plan de travail, dont la seule mission serait la filtration de toutes les informations que les enfants risquent d'absorber.
Les enfants ne doivent visionner que les programmes et les long-métrages qui leur sont spécialement conçus. Faute de structures qui pourraient accueillir les enfants présentant des signes de violence, notre point fort réside dans la famille. Préserver les traditions familiales (visites, jeux) qui encouragent la consolidation des liens entre frères et cousins sont la solution adéquate pour faire éviter à nos enfants de rester inutilement figés devant un écran de télévision.
Personne ne conteste que Richard Durn est un meurtrier qui mérite son sort. Seulement, cette tragédie a permis d'étudier le problème plus profondément. D'après les moult enquêtes effectuées par la police et les journalistes, on découvre que ce personnage était bel et bien un sujet psychologiquement « dérangé » depuis l'adolescence. Il ne ratait aucune occasion pour faire exploser sa haine à l'égard de la société. Il se sentait continuellement persécuté, et il qualifiait sa communauté d'injuste car elle a refusé, selon lui, de lui accorder une quelconque aide tant sur le plan professionnel que social. Tout cela nous entraîne à conclure le constat suivant : la recrudescence de la violence auprès des jeunes n'est pas fortuite. Mais elle est la résultante d'un cumul de facteurs sociaux que certains sujets traînent souvent depuis l'enfance. Les pédagogues et les chercheurs mettent aujourd'hui l'index sur les scènes de violence diffusées par la télévision. Quoique cette lucarne soit considérée parmi les plus grandes découvertes de ce siècle, permettant la circulation de l'information et le rapprochement des civilisations, elle est porteuse d'inconvénients.
Comme celle de transmettre des scènes qui sont nuisibles pour l'éducation des enfants. Dès leur jeune âge, on les habitue à regarder des images atroces, à découvrir les étapes des crimes barbares, à connaître les dédales sombres des tueurs en séries et des crimes organisés….
Quel genre d'identité psychologique ces enfants vont-ils avoir à leur jeunesse?
La réponse provient des chercheurs américains qui ont prouvé scientifiquement la relation menaçante entre la violence des enfants et le petit écran. L'équipe de psychologues dirigée par le Dr Jeffrey Johnson, de l'Université de Columbia et de l'Institut psychiatrique de l'Etat de New York a démontré que les adolescents qui passent plus d'une heure par jour devant la télévision sont les sujets les plus susceptibles de développer des pulsions agressives à l'âge adulte.
Les résultats de cette étude, qui ont été publiés dans la revue américaine «Science» qui a paru le vendredi dernier, sont les premiers du genre à se pencher sur les effets à long terme de la télévision sur les comportements adultes.
Et comme la France a été assaillie par la controverse de la violence des jeunes, en raison du crime perpétré par Richard Durn, elle compte désormais prendre des mesures inébranlables. Pour réduire les risques à l'avenir, les enfants qui présentent des symptômes d'agressivité, ou des troubles de comportements engendrant des réactions violentes vont promptement êtres détectés, afin de leur fournir les thérapies adéquates. Quant au Maroc, on ne peut s'offrir le luxe de créer ce genre de cellules à l'intérieur de nos établissements scolaires. Nous ne disposons ni des moyens pour les financer ni du potentiel humain qui pourrait en assurer le suivi.
On pourrait, par ailleurs, faire preuve de plus de vigilance à l'intérieur de nos foyers, et condamner toutes les voies à travers lesquelles les enfants risquent d'êtres influencés. Il est urgent d'établir un plan de travail, dont la seule mission serait la filtration de toutes les informations que les enfants risquent d'absorber.
Les enfants ne doivent visionner que les programmes et les long-métrages qui leur sont spécialement conçus. Faute de structures qui pourraient accueillir les enfants présentant des signes de violence, notre point fort réside dans la famille. Préserver les traditions familiales (visites, jeux) qui encouragent la consolidation des liens entre frères et cousins sont la solution adéquate pour faire éviter à nos enfants de rester inutilement figés devant un écran de télévision.
