Connexion
Le communiqué marocain, annonçant cette visite, a d'ailleurs été aussitôt relayé par une déclaration du porte-parole de la Maison-Blanche, soulignant le rôle constructif de S.M. le Roi dans les efforts de paix au Proche-Orient.
La voix du Maroc, celle de la sagesse et de la tolérance, qui n'a cessé de résonner dans les quatre coins du monde tout au long du conflit proche-oriental à tout point de vue douloureux, s'exprimera de nouveau à la Maison-Blanche et au palais de verre des Nations unies. Comme une sirène de paix, elle sonnera longuement, fortement et intensément à l'adresse de la communauté internationale, défendant les droits de tous les peuples, les intérêts de tous les Etats, prônant la conjonction des efforts des uns et des autres, pour que cesse le carnage actuel à l'ampleur sans précédent, qui ébranle les territoires palestiniens.
Saluée par tous, la longue action du Maroc dans ce domaine, est dans toutes les mémoires.
Et c'est encore le Maroc, par la voix de S.M. Mohammed VI, qui va tenter d'exposer à ses interlocuteurs les possibilités qui s'offrent, de les persuader par la force de l'argument, de les convaincre par des faits réels et des données objectives, de leur expliquer que la paix au Proche-Orient est toujours à portée de main, qu'elle est réalisable, dans des délais raisonnables, avec dses interlocuteurs responsables. Ce travail, le Maroc en a fait depuis fort longtemps une donnée importante de sa diplomatie, étant convaincu que le dialogue est le seul moyen pour triompher des folies meurtrières qui tuent indifféremment au Proche-Orient, hommes, femmes et enfants, anéantissent les rêves et les aspirations, aiguisent la haine et le mépris, cultivent la rancune et la vengeance, éloignent les perspectives de réconciliation et de retrouvailles.
Sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, cette constante de la politique étrangère du Maroc, a été ravivée pour être propulsée au devant de toutes les préoccupations.
Il est donc certain que, durant sa visite aux Etats-Unis, S.M. le Roi ne manquera pas de réitérer les valeurs et les vertus qui animent son peuple et son pays, son attachement au dialogue entre les cultures pour éviter le choc, à l'interpénétration des civilisations pour se prémunir contre tout affrontement, à la justice pour tous pour étouffer toute velléité de rejet et de violence, au respect réciproque pour déblayer le terrain à l'effort commun, à la communauté des intérêts, et tout simplement à la symbiose.
La visite de S.M. le Roi aux Etats-Unis doit donc être perçue comme une autre tentative du Souverain de coudre petit à petit, et de bout en bout, les fragments des efforts de paix au Proche-Orient qui se sont gravement disloqués après l'invasion massive et brutale des troupes israéliennes dans les territoires palestiniens, fragments qui se dispersent pour se perdre dans l'inconnu, chaque fois qu'un soldat israélien tire une balle en direction d'un Palestinien désarmé et innocent, auquel on reproche tout simplement, le fait qu'il se tient ferme pour sa nation, se dresse debout pour l'honneur de son peuple, vocifère sa dignité et son identité, réclame sa liberté et son indépendance.
Le Maroc, doit-on le rappeler, adhère pleinement à l'idée que chaque peuple a le droit d'aspirer à être reconnu dans sa différence, apprécié dans son originalité, respecté dans le choix de son mode de vie et de son organisation.
Dans ce climat au Proche-Orient, soudainement dégradé, la mission sera certes difficile. Il n'empêche, dans ce long travail de recherche de la paix, le Roi du Maroc n'a jamais désarmé. Plus les ennemis de la paix évoluent à contre courant de cette recherche, plus le Roi du Maroc fonce en direction de l'entente et de la concorde, s'appuyant sur la conscience collective, fructifiant l'ascendant que le bien doit avoir sur le mal, pour dissuader ceux qui, peu portés au compromis, se positionnent en négatif, ne pensant la plupart du temps, qu'à la meilleure manière de croiser le fer. Il y a aujourd'hui au Proche-Orient un surcroît de violence, un cumul de ras-le-bol, une accumulation de frustrations, des émotions de tout genre, des sensations de toute sorte, la peur à tous les coins de rue, la soif de vengeance, le tout dans un décor de mort, de sang, de larmes et de destructions, alors même que le peuple palestinien et le peuple israélien peuvent vivre ensemble, cohabiter côte-à-côte. Qui mieux que le Maroc peut défendre cette idée de cohabitation, lui qui en offre une illustration parfaite depuis fort longtemps?
Une fois la paix établie, les plaies cicatrisées, la rancune estompée, ces deux peuples auront tout le loisir de mettre en œuvre et en commun, leur sens de créativité, leurs talents avérés, leur doigté et leur ingéniosité, au service d'eux-mêmes et de toute la région.
Il s'agit là certainement d'un rêve, me dira-t-on, un rêve lointain, rétorque-je, au regard de la situation explosive sur le terrain, et des boucles qui obstruent les canaux diplomatiques.
Mais le Maroc y croit, veut y croire et s'emploie pour y parvenir. La visite de S.M. le Roi aux Etats-Unis est à inscrire dans ce registre, celui de la paix, de l'entente et de la concorde.
Une diplomatique agissante
Fidèle à la tradition du Maroc qui répond toujours présent quand il s'agit de défendre les causes arabo-islamiques, S.M. le Roi Mohammed VI effectue, à partir d'hier dimanche, une visite de travail à Washington pour dissiper les malentendus nés d'une campagne de dénigrement des fondements, de l'Histoire, de la civilisation et la culture arabo-musulmanes.
Au cours de sa visite, S.M. le Roi examinera avec les responsables américains les relations bilatérales certes, mais aussi et surtout la situation explosive au Moyen-Orient et en premier lieu la cause palestinienne.
Sujet de préoccupation pour toutes les composantes du peuple marocain et pour l'ensemble de la nation arabo-islamique, la cause palestinienne traverse effectivement une période critique, où le désespoir a noyé l'espoir né du processus de paix et où la raison a cédé la place à la folie, folie meurtrière et sanguinaire de Sharon.
La visite de travail de S.M. le Roi à Washington, qui vient à point nommé, n'est donc guère surprenante, comme il n'est guère surprenant de voir le Souverain s'impliquer aussi activement dans cette cause qui a toujours été celle des Marocains. De voir le Souverain continuer l'œuvre de son auguste père, feu S.M. Hassan II, pionnier du dialogue arabo-israélien.
A maintes reprises sollicité pour dénouer les situations les plus inextricables et les problèmes les plus compliqués au Moyen-Orient, le Maroc, bien que situé géographiquement loin de la zone du conflit, ne s'en trouve pas moins au cœur de plusieurs initiatives qui ont nourri l'espoir que paix et cœxistence étaient possibles dans cette région, avant que le seuil de l'intolérable ne soit franchi, détruisant toutes les espérances, après la visite provocante, le 28 septembre 2000, d'Ariel Sharon sur l'esplanade du Haram Al-Sharif à Al-Qods.
Le Maroc, terre d'accueil, a abrité pas moins de six des 14 Sommets arabes, dont principalement le Sommet de 1974 qui a consacré l'O.L.P. comme unique représentant légitime du peuple palestinien. C'est aussi le Maroc, en la personne de son Souverain, qui préside le comité Al-Qods, créé en 1975 pour sauver la ville d'Al-Qods, berceau des religions et terre de cœxistence et de tolérance.
Soutien
Pour le Maroc et pour tous les Marocains, le soutien à la cause palestinienne, la solidarité avec le peuple palestinien sont parties intégrales de leurs valeurs et de leur éthique. La cause palestinienne est élevée au rang de cause nationale. S.M. le Roi Mohammed VI n'a manqué aucune occasion, rencontres avec ses pairs et ses invités, messages adressés aux chefs d'Etat, discours et allocutions prononcés à l'occasion de fêtes nationales ou de manifestations internationales, pour réitérer un soutien sans faille au vaillant peuple de la Palestine, attirer l'attention de la communauté internationale sur la gravité de la situation au Moyen-Orient, et appeler à la paix.
C'est de ce même soutien ferme que le Souverain a fait montre, lors de l'audience accordée le 8 avril à Agadir au secrétaire d'Etat américain, M. Colin Powell, en portant bien en évidence sur son veston le macaron «Nous sommes tous Palestiniens» que des centaines de milliers de Marocains avaient arboré la veille en sillonnant les avenues de Rabat pour exprimer leur solidarité avec la Palestine. C'est de ce même soutien ferme que le Souverain a fait montre quand la Famille Royale a décidé de reporter les festivités qui étaient prévues pour célébrer le mariage de Sa Majesté.
Tradition
Fidèle donc à cette tradition du Maroc, dont le rôle, bien que discret, a été déterminant, et dont la voix, bien que modérée, a été décisive, influant même sur le cours de l'histoire, que S.M. le Roi Mohammed VI se rend aux Etats-Unis pour discuter, avec l'un des parrains de la paix, des moyens de remettre la paix sur les rails, ou du moins mettre un terme aux souffrances du peuple palestinien, un peuple assiégé, affamé, bombardé de jour comme de nuit, un peuple qui n'est même pas autorisé à enterrer ses morts.
C'est un Souverain en phase avec son peuple qui s'en va prêcher la voix de la raison, de la modération et du rejet de la logique de guerre. C'est un Souverain, imbu des valeurs de l'Islam, une religion qui privilégie le dialogue, prêche l'amour, la paix et la fraternité et qui s'oppose à l'ignorance et à l'obscurantisme, qui s'en va plaider pour la paix, démontrer que le choix de la violence est voué à l'échec et qu'un tel choix sera sévèrement sanctionné par l'histoire. Le sens de l'histoire confirme que le cycle de la violence et de la contre-violence n'est pas une fatalité inéluctable, car la volonté de paix, de justice et de sécurité l'emportera immanquablement. Ce n'est autre que ce message de paix et de dialogue que le Roi du Maroc s'en va plaider auprès de ses interlocuteurs américains.
La voix du Maroc, celle de la sagesse et de la tolérance, qui n'a cessé de résonner dans les quatre coins du monde tout au long du conflit proche-oriental à tout point de vue douloureux, s'exprimera de nouveau à la Maison-Blanche et au palais de verre des Nations unies. Comme une sirène de paix, elle sonnera longuement, fortement et intensément à l'adresse de la communauté internationale, défendant les droits de tous les peuples, les intérêts de tous les Etats, prônant la conjonction des efforts des uns et des autres, pour que cesse le carnage actuel à l'ampleur sans précédent, qui ébranle les territoires palestiniens.
Saluée par tous, la longue action du Maroc dans ce domaine, est dans toutes les mémoires.
Et c'est encore le Maroc, par la voix de S.M. Mohammed VI, qui va tenter d'exposer à ses interlocuteurs les possibilités qui s'offrent, de les persuader par la force de l'argument, de les convaincre par des faits réels et des données objectives, de leur expliquer que la paix au Proche-Orient est toujours à portée de main, qu'elle est réalisable, dans des délais raisonnables, avec dses interlocuteurs responsables. Ce travail, le Maroc en a fait depuis fort longtemps une donnée importante de sa diplomatie, étant convaincu que le dialogue est le seul moyen pour triompher des folies meurtrières qui tuent indifféremment au Proche-Orient, hommes, femmes et enfants, anéantissent les rêves et les aspirations, aiguisent la haine et le mépris, cultivent la rancune et la vengeance, éloignent les perspectives de réconciliation et de retrouvailles.
Sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, cette constante de la politique étrangère du Maroc, a été ravivée pour être propulsée au devant de toutes les préoccupations.
Il est donc certain que, durant sa visite aux Etats-Unis, S.M. le Roi ne manquera pas de réitérer les valeurs et les vertus qui animent son peuple et son pays, son attachement au dialogue entre les cultures pour éviter le choc, à l'interpénétration des civilisations pour se prémunir contre tout affrontement, à la justice pour tous pour étouffer toute velléité de rejet et de violence, au respect réciproque pour déblayer le terrain à l'effort commun, à la communauté des intérêts, et tout simplement à la symbiose.
La visite de S.M. le Roi aux Etats-Unis doit donc être perçue comme une autre tentative du Souverain de coudre petit à petit, et de bout en bout, les fragments des efforts de paix au Proche-Orient qui se sont gravement disloqués après l'invasion massive et brutale des troupes israéliennes dans les territoires palestiniens, fragments qui se dispersent pour se perdre dans l'inconnu, chaque fois qu'un soldat israélien tire une balle en direction d'un Palestinien désarmé et innocent, auquel on reproche tout simplement, le fait qu'il se tient ferme pour sa nation, se dresse debout pour l'honneur de son peuple, vocifère sa dignité et son identité, réclame sa liberté et son indépendance.
Le Maroc, doit-on le rappeler, adhère pleinement à l'idée que chaque peuple a le droit d'aspirer à être reconnu dans sa différence, apprécié dans son originalité, respecté dans le choix de son mode de vie et de son organisation.
Dans ce climat au Proche-Orient, soudainement dégradé, la mission sera certes difficile. Il n'empêche, dans ce long travail de recherche de la paix, le Roi du Maroc n'a jamais désarmé. Plus les ennemis de la paix évoluent à contre courant de cette recherche, plus le Roi du Maroc fonce en direction de l'entente et de la concorde, s'appuyant sur la conscience collective, fructifiant l'ascendant que le bien doit avoir sur le mal, pour dissuader ceux qui, peu portés au compromis, se positionnent en négatif, ne pensant la plupart du temps, qu'à la meilleure manière de croiser le fer. Il y a aujourd'hui au Proche-Orient un surcroît de violence, un cumul de ras-le-bol, une accumulation de frustrations, des émotions de tout genre, des sensations de toute sorte, la peur à tous les coins de rue, la soif de vengeance, le tout dans un décor de mort, de sang, de larmes et de destructions, alors même que le peuple palestinien et le peuple israélien peuvent vivre ensemble, cohabiter côte-à-côte. Qui mieux que le Maroc peut défendre cette idée de cohabitation, lui qui en offre une illustration parfaite depuis fort longtemps?
Une fois la paix établie, les plaies cicatrisées, la rancune estompée, ces deux peuples auront tout le loisir de mettre en œuvre et en commun, leur sens de créativité, leurs talents avérés, leur doigté et leur ingéniosité, au service d'eux-mêmes et de toute la région.
Il s'agit là certainement d'un rêve, me dira-t-on, un rêve lointain, rétorque-je, au regard de la situation explosive sur le terrain, et des boucles qui obstruent les canaux diplomatiques.
Mais le Maroc y croit, veut y croire et s'emploie pour y parvenir. La visite de S.M. le Roi aux Etats-Unis est à inscrire dans ce registre, celui de la paix, de l'entente et de la concorde.
Une diplomatique agissante
Fidèle à la tradition du Maroc qui répond toujours présent quand il s'agit de défendre les causes arabo-islamiques, S.M. le Roi Mohammed VI effectue, à partir d'hier dimanche, une visite de travail à Washington pour dissiper les malentendus nés d'une campagne de dénigrement des fondements, de l'Histoire, de la civilisation et la culture arabo-musulmanes.
Au cours de sa visite, S.M. le Roi examinera avec les responsables américains les relations bilatérales certes, mais aussi et surtout la situation explosive au Moyen-Orient et en premier lieu la cause palestinienne.
Sujet de préoccupation pour toutes les composantes du peuple marocain et pour l'ensemble de la nation arabo-islamique, la cause palestinienne traverse effectivement une période critique, où le désespoir a noyé l'espoir né du processus de paix et où la raison a cédé la place à la folie, folie meurtrière et sanguinaire de Sharon.
La visite de travail de S.M. le Roi à Washington, qui vient à point nommé, n'est donc guère surprenante, comme il n'est guère surprenant de voir le Souverain s'impliquer aussi activement dans cette cause qui a toujours été celle des Marocains. De voir le Souverain continuer l'œuvre de son auguste père, feu S.M. Hassan II, pionnier du dialogue arabo-israélien.
A maintes reprises sollicité pour dénouer les situations les plus inextricables et les problèmes les plus compliqués au Moyen-Orient, le Maroc, bien que situé géographiquement loin de la zone du conflit, ne s'en trouve pas moins au cœur de plusieurs initiatives qui ont nourri l'espoir que paix et cœxistence étaient possibles dans cette région, avant que le seuil de l'intolérable ne soit franchi, détruisant toutes les espérances, après la visite provocante, le 28 septembre 2000, d'Ariel Sharon sur l'esplanade du Haram Al-Sharif à Al-Qods.
Le Maroc, terre d'accueil, a abrité pas moins de six des 14 Sommets arabes, dont principalement le Sommet de 1974 qui a consacré l'O.L.P. comme unique représentant légitime du peuple palestinien. C'est aussi le Maroc, en la personne de son Souverain, qui préside le comité Al-Qods, créé en 1975 pour sauver la ville d'Al-Qods, berceau des religions et terre de cœxistence et de tolérance.
Soutien
Pour le Maroc et pour tous les Marocains, le soutien à la cause palestinienne, la solidarité avec le peuple palestinien sont parties intégrales de leurs valeurs et de leur éthique. La cause palestinienne est élevée au rang de cause nationale. S.M. le Roi Mohammed VI n'a manqué aucune occasion, rencontres avec ses pairs et ses invités, messages adressés aux chefs d'Etat, discours et allocutions prononcés à l'occasion de fêtes nationales ou de manifestations internationales, pour réitérer un soutien sans faille au vaillant peuple de la Palestine, attirer l'attention de la communauté internationale sur la gravité de la situation au Moyen-Orient, et appeler à la paix.
C'est de ce même soutien ferme que le Souverain a fait montre, lors de l'audience accordée le 8 avril à Agadir au secrétaire d'Etat américain, M. Colin Powell, en portant bien en évidence sur son veston le macaron «Nous sommes tous Palestiniens» que des centaines de milliers de Marocains avaient arboré la veille en sillonnant les avenues de Rabat pour exprimer leur solidarité avec la Palestine. C'est de ce même soutien ferme que le Souverain a fait montre quand la Famille Royale a décidé de reporter les festivités qui étaient prévues pour célébrer le mariage de Sa Majesté.
Tradition
Fidèle donc à cette tradition du Maroc, dont le rôle, bien que discret, a été déterminant, et dont la voix, bien que modérée, a été décisive, influant même sur le cours de l'histoire, que S.M. le Roi Mohammed VI se rend aux Etats-Unis pour discuter, avec l'un des parrains de la paix, des moyens de remettre la paix sur les rails, ou du moins mettre un terme aux souffrances du peuple palestinien, un peuple assiégé, affamé, bombardé de jour comme de nuit, un peuple qui n'est même pas autorisé à enterrer ses morts.
C'est un Souverain en phase avec son peuple qui s'en va prêcher la voix de la raison, de la modération et du rejet de la logique de guerre. C'est un Souverain, imbu des valeurs de l'Islam, une religion qui privilégie le dialogue, prêche l'amour, la paix et la fraternité et qui s'oppose à l'ignorance et à l'obscurantisme, qui s'en va plaider pour la paix, démontrer que le choix de la violence est voué à l'échec et qu'un tel choix sera sévèrement sanctionné par l'histoire. Le sens de l'histoire confirme que le cycle de la violence et de la contre-violence n'est pas une fatalité inéluctable, car la volonté de paix, de justice et de sécurité l'emportera immanquablement. Ce n'est autre que ce message de paix et de dialogue que le Roi du Maroc s'en va plaider auprès de ses interlocuteurs américains.
