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« Ladies and gentlemen» aurait pu s'intituler «Légende de Lalla Chafia», tant elle était présente, surplombait un déroulement captivant du scénario où la médecine côtoyait la psychanalyse, la morale le fait divers, où s'interposaient mythe et réalité, imaginaire et situations concrètes, s'entrecroisaient le français et l'anglais et l'arabe, se mêlaient des acteurs français, anglais marocains, italiens, bref une mosaïque où le cosmopolitisme joue le rôle d'un dénominateur commun.
Claude Lelouch, le cinéaste qui a produit en 1968 «Un homme et une femme», 1981 cette merveilleuse saga intitulée simplement «Les Uns et les autres», nous révèle une dimension de nous-mêmes : le mythe est universel. Celui de Lalla Chafia, pas moins que les autres, appartient au socle culturel commun des peuples.
Et qui participe d'une même problématique de messianisme partagé.
Mais la passion avec laquelle, Claude Lelouch, tout à sa merveilleuse sensibilité, nous en ouvre les pans, est unique en son genre : « C'est un film, a-t-il affirmé mercredi soir devant un parterre impressionnant, qui a été inspiré par des événements authentiques. C'est ma passion pour le Maroc. Ne vous étonnez pas si, un jour, j'arrive et que je m'installe à côté de vous au Maroc. Je suis vraiment conquis par ce pays. Je crois que ce qui m'a conquis dans ce pays, ce sont ceux qui l'habitent. Je suis un grand sentimental . Et la chaleur marocaine m'a touché. "
Des applaudissements à tout rompre, de l'émotion qui gagne la salle entière et puis Claude Lelouch, silhouette fine, courbée, envoûtée et noble, qui ajoute humblement : « Tout cela, ce sont des mots. Maintenant, vous allez voir mon travail. Il s'agit, certes, d'une histoire d'amour, mais il s'agit aussi de ma déclaration d'amour au Maroc. C'est un film qui a été inspiré par des événements authentiques. C'est une fable, il est inspiré d'un fait divers authentique, et les personnages de Valentin et de Jane ont existé...». Jamais hommage pour le Maroc aussi sincère et profond, aussi simple et spontané n'aura été prononcé avec autant de conviction et de quasi naïveté. Venu spécialement de Paris, après avoir connu un triomphe à Cannes, pour présenter son film au public marocain, Claude Lelouch a d'ores et déjà mis le pied au Maroc. Il affirme sa passion, plus que sa conviction, d'un attachement sincère et spontané à cette terre de tolérance et d'ouverture qu'est le Maroc, incarné aujourd'hui par S.M. le Roi Mohammed VI.
Ce Maroc pluriel , présenté au dernier festival de Cannes à travers Essaouira et Fès, a plus que séduit le public le plus exigeant de la Croisette. Et le mérite revient, à coup sûr, à ce cinéaste «marocain» du nom de Claude Lelouch devenu, c'est le moins que l'on puisse dire, l'ambassadeur émérite de notre culture et de notre patrimoine. C'est peu dire que l'entrecroisement des séquences filmiques entre Londres, Paris, Mogador-Essaouira, Fès et Fecamp, appartient au génie internationaliste de Lelouch qui est au cinéma mondial ce que la culture est à l'humanité : une conscience. Car, en effet, qui mieux que lui eût pu mieux traduire cette belle parabole propre à l'homme, où qu'il soit d'Alfred de Musset, mise en exergue dans le générique du film : « La vie est un sommeil et l'amour en est le rêve, vous aurez compris cela si vous avez aimé ".
Il n'y a que Lelouch pour pénétrer les arcanes de ce sublime apophtegme. Et «Ladies and gentlemen» n'est pas seulement ce tableau foucaldien qui occupe quelques merveilleuses pages du livre «Les mots et les choses» - à travers notamment le tableau et les séquences enchevêtrées du peintre Velasquez - , mais tout simplement des destins croisés et une même histoire, en fait deux destins dans l'Histoire de l'Homme, les uns et les autres confondus.
Claude Lelouch, le cinéaste qui a produit en 1968 «Un homme et une femme», 1981 cette merveilleuse saga intitulée simplement «Les Uns et les autres», nous révèle une dimension de nous-mêmes : le mythe est universel. Celui de Lalla Chafia, pas moins que les autres, appartient au socle culturel commun des peuples.
Et qui participe d'une même problématique de messianisme partagé.
Mais la passion avec laquelle, Claude Lelouch, tout à sa merveilleuse sensibilité, nous en ouvre les pans, est unique en son genre : « C'est un film, a-t-il affirmé mercredi soir devant un parterre impressionnant, qui a été inspiré par des événements authentiques. C'est ma passion pour le Maroc. Ne vous étonnez pas si, un jour, j'arrive et que je m'installe à côté de vous au Maroc. Je suis vraiment conquis par ce pays. Je crois que ce qui m'a conquis dans ce pays, ce sont ceux qui l'habitent. Je suis un grand sentimental . Et la chaleur marocaine m'a touché. "
Des applaudissements à tout rompre, de l'émotion qui gagne la salle entière et puis Claude Lelouch, silhouette fine, courbée, envoûtée et noble, qui ajoute humblement : « Tout cela, ce sont des mots. Maintenant, vous allez voir mon travail. Il s'agit, certes, d'une histoire d'amour, mais il s'agit aussi de ma déclaration d'amour au Maroc. C'est un film qui a été inspiré par des événements authentiques. C'est une fable, il est inspiré d'un fait divers authentique, et les personnages de Valentin et de Jane ont existé...». Jamais hommage pour le Maroc aussi sincère et profond, aussi simple et spontané n'aura été prononcé avec autant de conviction et de quasi naïveté. Venu spécialement de Paris, après avoir connu un triomphe à Cannes, pour présenter son film au public marocain, Claude Lelouch a d'ores et déjà mis le pied au Maroc. Il affirme sa passion, plus que sa conviction, d'un attachement sincère et spontané à cette terre de tolérance et d'ouverture qu'est le Maroc, incarné aujourd'hui par S.M. le Roi Mohammed VI.
Ce Maroc pluriel , présenté au dernier festival de Cannes à travers Essaouira et Fès, a plus que séduit le public le plus exigeant de la Croisette. Et le mérite revient, à coup sûr, à ce cinéaste «marocain» du nom de Claude Lelouch devenu, c'est le moins que l'on puisse dire, l'ambassadeur émérite de notre culture et de notre patrimoine. C'est peu dire que l'entrecroisement des séquences filmiques entre Londres, Paris, Mogador-Essaouira, Fès et Fecamp, appartient au génie internationaliste de Lelouch qui est au cinéma mondial ce que la culture est à l'humanité : une conscience. Car, en effet, qui mieux que lui eût pu mieux traduire cette belle parabole propre à l'homme, où qu'il soit d'Alfred de Musset, mise en exergue dans le générique du film : « La vie est un sommeil et l'amour en est le rêve, vous aurez compris cela si vous avez aimé ".
Il n'y a que Lelouch pour pénétrer les arcanes de ce sublime apophtegme. Et «Ladies and gentlemen» n'est pas seulement ce tableau foucaldien qui occupe quelques merveilleuses pages du livre «Les mots et les choses» - à travers notamment le tableau et les séquences enchevêtrées du peintre Velasquez - , mais tout simplement des destins croisés et une même histoire, en fait deux destins dans l'Histoire de l'Homme, les uns et les autres confondus.
