Intervenant devant la plénière de la CD, l'ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies à Genève, M. Omar Hilale, a rappelé que les tragiques événements du 11 septembre ont mis en évidence combien la sécurité internationale et celle des pays sont fragiles. De même, ils ont fait ressentir le besoin urgent de renforcer aussi bien le régime international de non-prolifération que l'approche multilatérale préconisée jusqu'à présent dans l'examen des questions de sécurité internationale et de désarmement.
«La responsabilité qui nous incombe aujourd'hui, a-t-il estimé à cet égard, est de trouver des réponses adéquates à ces nouveaux périls et aux craintes et appréhensions de la communauté internationale».
Le diplomate marocain a estimé qu'une nouvelle page de l'histoire du désarmement a été écrite le 14 mai à Moscou avec la signature par les Présidents (américain) Bush et (russe) Poutine d'un traité de désarmement remplaçant le traité ABM de 1972 et engageant la Russie et les Etats-Unis d'Amérique à réduire leurs têtes nucléaires de 6000 à une fourchette de 1700 à 2000 ogives nucléaires.
Engagement sans équivoque
Selon lui, malgré ses imperfections, ce traité constitue un développement important et prometteur vers l'objectif qui nous est si cher, en l'occurrence l'élimination de toutes les armes nucléaires de notre planète ... C'est pourquoi le Maroc se félicite de cet accord tout en formulant le vœu que la synergie ainsi créée, de même que le nouveau partenariat de la Russie avec l'Otan renforceront la confiance mutuelle et favoriseront de nouvelles étapes dans cette démarche évolutive de contrôle des armements. L'objectif ultime étant de prévenir la prolifération nucléaire et de parvenir à l'élimination totale des armes nucléaires. Car tout accord, combien même modeste, est un jalon dans l'édification d'un monde libéré de la menace nucléaire, a souligné le diplomate marocain.
En sa qualité d'Etat-partie au traité de non-proliferation des armes nucléaires, a poursuivi M. Hilale, le Royaume du Maroc souscrit pleinement aux «principes et objectifs de la non-prolifération et du désarmement nucléaire» agréés lors de la conférence de prorogation du TNP en 1995, qui avait établi la responsabilité des Etats nucléaires de rendre compte de leurs efforts visant l'élimination progressive de leur arsenaux nucléaires. La VIe conférence du TNP, qui s'est tenue en mai 2000, avait enregistré des progrès notoires en matière de désarmement nucléaire et ce en adoptant par consensus «l'engagement sans équivoque» des Etats nucléaires pour l'élimination totale de leurs arsenaux nucléaires et de la mise en œuvre d'une série de mesures pratiques pour l'application concrète du traité et desdits principes et objectifs de 1995, a ajouté le diplomate marocain.
Dans ce contexte, a-t-il précisé le Royaume du Maroc souhaite vivement la mise en place, dans le cadre de la conférence du désarmement, d'un comité sur le désarmement nucléaire doté d'un mandat de négociation visant l'élimination de toutes les armes nucléaires.
Cependant, à défaut d'un mandat de négociation, le Maroc est disposé à appuyer toute formule favorisant un examen substantiel des mesures spécifiques de désarmement nucléaire, et ce conformément aux objectifs déjà fixés par la VIe conférence de révision du TNP.
Destruction massive
De même, le Maroc estime que l'établissement d'un comité chargé de négocier un traité d'interdiction des matières fissiles s'impose plus que jamais, surtout dans l'ère post-11 septembre. Il est évident qu'un tel traité constituera une contribution essentielle tant à la sécurité internationale qu'au désarmement et à la non-prolifération nucléaire, à condition qu'il ne soit pas discriminatoire et préserve le droit de tous les pays à l'accès à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
«Fidèle à son engagement en faveur de la cause du désarmement général et complet, a ajouté M. Hilale, mon pays vient de prendre une série de mesures confortant son choix stratégique d'œuvrer pour la prescription de toutes les catégories d'armes de destruction massive et la consolidation du régime de non-prolifération.
Et d'annoncer, à ce propos, la ratification par le Maroc, le 1er mars 2002, de la convention sur l'interdiction du développement, de la production et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) et toxiques et de leur destruction. De même, le Royaume du Maroc, qui adhère sans réserve au principe de l'élimination totale des armes de destruction massive, et particulièrement les armes nucléaires, a ratifié le traité d'interdiction complète des essais nucléaires (CTBT) et s'engage dans la mise en œuvre du système international de surveillance établi en vertu de ce traité.
C'est dans cet esprit que nous réitérons notre appel à tous les Etats qui ne l'ont pas encore fait, d'adhérer à ce traité.
«La responsabilité qui nous incombe aujourd'hui, a-t-il estimé à cet égard, est de trouver des réponses adéquates à ces nouveaux périls et aux craintes et appréhensions de la communauté internationale».
Le diplomate marocain a estimé qu'une nouvelle page de l'histoire du désarmement a été écrite le 14 mai à Moscou avec la signature par les Présidents (américain) Bush et (russe) Poutine d'un traité de désarmement remplaçant le traité ABM de 1972 et engageant la Russie et les Etats-Unis d'Amérique à réduire leurs têtes nucléaires de 6000 à une fourchette de 1700 à 2000 ogives nucléaires.
Engagement sans équivoque
Selon lui, malgré ses imperfections, ce traité constitue un développement important et prometteur vers l'objectif qui nous est si cher, en l'occurrence l'élimination de toutes les armes nucléaires de notre planète ... C'est pourquoi le Maroc se félicite de cet accord tout en formulant le vœu que la synergie ainsi créée, de même que le nouveau partenariat de la Russie avec l'Otan renforceront la confiance mutuelle et favoriseront de nouvelles étapes dans cette démarche évolutive de contrôle des armements. L'objectif ultime étant de prévenir la prolifération nucléaire et de parvenir à l'élimination totale des armes nucléaires. Car tout accord, combien même modeste, est un jalon dans l'édification d'un monde libéré de la menace nucléaire, a souligné le diplomate marocain.
En sa qualité d'Etat-partie au traité de non-proliferation des armes nucléaires, a poursuivi M. Hilale, le Royaume du Maroc souscrit pleinement aux «principes et objectifs de la non-prolifération et du désarmement nucléaire» agréés lors de la conférence de prorogation du TNP en 1995, qui avait établi la responsabilité des Etats nucléaires de rendre compte de leurs efforts visant l'élimination progressive de leur arsenaux nucléaires. La VIe conférence du TNP, qui s'est tenue en mai 2000, avait enregistré des progrès notoires en matière de désarmement nucléaire et ce en adoptant par consensus «l'engagement sans équivoque» des Etats nucléaires pour l'élimination totale de leurs arsenaux nucléaires et de la mise en œuvre d'une série de mesures pratiques pour l'application concrète du traité et desdits principes et objectifs de 1995, a ajouté le diplomate marocain.
Dans ce contexte, a-t-il précisé le Royaume du Maroc souhaite vivement la mise en place, dans le cadre de la conférence du désarmement, d'un comité sur le désarmement nucléaire doté d'un mandat de négociation visant l'élimination de toutes les armes nucléaires.
Cependant, à défaut d'un mandat de négociation, le Maroc est disposé à appuyer toute formule favorisant un examen substantiel des mesures spécifiques de désarmement nucléaire, et ce conformément aux objectifs déjà fixés par la VIe conférence de révision du TNP.
Destruction massive
De même, le Maroc estime que l'établissement d'un comité chargé de négocier un traité d'interdiction des matières fissiles s'impose plus que jamais, surtout dans l'ère post-11 septembre. Il est évident qu'un tel traité constituera une contribution essentielle tant à la sécurité internationale qu'au désarmement et à la non-prolifération nucléaire, à condition qu'il ne soit pas discriminatoire et préserve le droit de tous les pays à l'accès à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
«Fidèle à son engagement en faveur de la cause du désarmement général et complet, a ajouté M. Hilale, mon pays vient de prendre une série de mesures confortant son choix stratégique d'œuvrer pour la prescription de toutes les catégories d'armes de destruction massive et la consolidation du régime de non-prolifération.
Et d'annoncer, à ce propos, la ratification par le Maroc, le 1er mars 2002, de la convention sur l'interdiction du développement, de la production et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) et toxiques et de leur destruction. De même, le Royaume du Maroc, qui adhère sans réserve au principe de l'élimination totale des armes de destruction massive, et particulièrement les armes nucléaires, a ratifié le traité d'interdiction complète des essais nucléaires (CTBT) et s'engage dans la mise en œuvre du système international de surveillance établi en vertu de ce traité.
C'est dans cet esprit que nous réitérons notre appel à tous les Etats qui ne l'ont pas encore fait, d'adhérer à ce traité.
