L'injection de toxine botulique, une protéine diluée dérivée du germe du botulisme, est une procédure cosmétique utilisée pour effacer les rides à laquelle ont eu recours 1,6 million d'Américains l'an dernier, selon la Société américaine pour la chirurgie plastique esthétique.
Plus populaire que la chirurgie des seins, les injections de botulisme sont devenues la principale procédure cosmétique en raison de leur capacité unique à détendre les muscles et faire disparaître les rides et les pattes d'oie.
«C'est vraiment un miracle dans une seringue», selon Malcolm Paul, président de l'Association de chirurgie plastique esthétique basée à New York.
«C'est un ajout merveilleux à l'éventail anti-âge», estime Harold Brody, un dermatologue d'Atlanta. Il prévient cependant que ce traitement ne doit pas être administré sans contrôle médical.
«Il peut y avoir des complications s'il est administré sans contrôle», indique-t-il.
Commercialisée sous le nom de Botox et Myobloc, la protéine dérivée du botulisme provoque un affaiblissement temporaire musculaire qui joue sur la capacité du muscle à se contracter et permet la disparition des rides dans les 24 à 48 heures.
Cependant, pour maintenir l'effet, les injections doivent être répétées tous les quatre mois au prix de 300 à 500 dollars.
Ce traitement avait été initialement utilisé pour le traitement des tics faciaux et de divers troubles musculaires. Mais les médecins ont découvert un effet secondaire positif sur les rides, qui était le traitement le plus efficace jamais utilisé auparavant.
L'administration fédérale américaine chargée du contrôle des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) n'a pas approuvé l'utilisation cosmétique de la toxine botulique. Elle l'a qualifié, en 1994, d'»exemple flagrant de promotion d'un produit biologique potentiellement toxique à des fins cosmétiques».
Mais la FDA examine maintenant une demande de la société basée en Californie Allergan qui veut utiliser le Botox à des fins cosmétiques.
Du fait que le Botox est agréé pour d'autres traitements, les médecins sont autorisés à le prescrire.
«Nous ne sommes pas autorisés à promouvoir un usage hors label d'un produit mais les médecins sont autorisés à utiliser un produit agréé pour une indication qui n'a pas été approuvée par la FDA», a déclaré une porte-parole de Allergan, Christine Cassiano.
Selon certains, une approbation par la FDA de l'utilisation cosmétique du Botox et du Myobloc, fabriqué par la firme irlandaise Elan Pharmaceuticals, pourrait donner aux traitements contre le vieillissement la même envergure que celle acquise par le Viagra, qui traite les dysfonctionnements érectiles.
Le Botox a été agréé pour un usage cosmétique au Canada et dans un certain nombre de pays pour d'autres usages thérapeutiques tels que la paralysie cérébrale infantile, relève Christine Cassiano.
Elle balaye les arguments sur les éventuels effets nocifs du produit. «Il y a beaucoup d'idées fausses», ajoute-t-elle. «Une fois arrivée au stade où nous l'utilisons, c'est une protéine purifiée qui est utilisée pour relâcher les muscles», précise-t-elle.
Les détracteurs du traitement affirment qu'il supprime les lignes du visage mais aussi de son expressivité.
Baz Luhrmann, réalisateur de la comédie musicale «Moulin Rouge», a affirmé au «New York Times» que certaines actrices abusaient du Botox. «Leur visage ne peut plus vraiment bouger correctement», a-t-il déclaré, estimant qu'une fixité peut être remarquée sur le visage de certaines personnes ayant subi le traitement.
Plus populaire que la chirurgie des seins, les injections de botulisme sont devenues la principale procédure cosmétique en raison de leur capacité unique à détendre les muscles et faire disparaître les rides et les pattes d'oie.
«C'est vraiment un miracle dans une seringue», selon Malcolm Paul, président de l'Association de chirurgie plastique esthétique basée à New York.
«C'est un ajout merveilleux à l'éventail anti-âge», estime Harold Brody, un dermatologue d'Atlanta. Il prévient cependant que ce traitement ne doit pas être administré sans contrôle médical.
«Il peut y avoir des complications s'il est administré sans contrôle», indique-t-il.
Commercialisée sous le nom de Botox et Myobloc, la protéine dérivée du botulisme provoque un affaiblissement temporaire musculaire qui joue sur la capacité du muscle à se contracter et permet la disparition des rides dans les 24 à 48 heures.
Cependant, pour maintenir l'effet, les injections doivent être répétées tous les quatre mois au prix de 300 à 500 dollars.
Ce traitement avait été initialement utilisé pour le traitement des tics faciaux et de divers troubles musculaires. Mais les médecins ont découvert un effet secondaire positif sur les rides, qui était le traitement le plus efficace jamais utilisé auparavant.
L'administration fédérale américaine chargée du contrôle des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) n'a pas approuvé l'utilisation cosmétique de la toxine botulique. Elle l'a qualifié, en 1994, d'»exemple flagrant de promotion d'un produit biologique potentiellement toxique à des fins cosmétiques».
Mais la FDA examine maintenant une demande de la société basée en Californie Allergan qui veut utiliser le Botox à des fins cosmétiques.
Du fait que le Botox est agréé pour d'autres traitements, les médecins sont autorisés à le prescrire.
«Nous ne sommes pas autorisés à promouvoir un usage hors label d'un produit mais les médecins sont autorisés à utiliser un produit agréé pour une indication qui n'a pas été approuvée par la FDA», a déclaré une porte-parole de Allergan, Christine Cassiano.
Selon certains, une approbation par la FDA de l'utilisation cosmétique du Botox et du Myobloc, fabriqué par la firme irlandaise Elan Pharmaceuticals, pourrait donner aux traitements contre le vieillissement la même envergure que celle acquise par le Viagra, qui traite les dysfonctionnements érectiles.
Le Botox a été agréé pour un usage cosmétique au Canada et dans un certain nombre de pays pour d'autres usages thérapeutiques tels que la paralysie cérébrale infantile, relève Christine Cassiano.
Elle balaye les arguments sur les éventuels effets nocifs du produit. «Il y a beaucoup d'idées fausses», ajoute-t-elle. «Une fois arrivée au stade où nous l'utilisons, c'est une protéine purifiée qui est utilisée pour relâcher les muscles», précise-t-elle.
Les détracteurs du traitement affirment qu'il supprime les lignes du visage mais aussi de son expressivité.
Baz Luhrmann, réalisateur de la comédie musicale «Moulin Rouge», a affirmé au «New York Times» que certaines actrices abusaient du Botox. «Leur visage ne peut plus vraiment bouger correctement», a-t-il déclaré, estimant qu'une fixité peut être remarquée sur le visage de certaines personnes ayant subi le traitement.