Les différents intervenants aux travaux de cette rencontre ont souligné que Huntington visait, de par sa théorie, à présenter aux décideurs américains une conception stratégique qui leur permettraient de garder le statut de super puissance sur le plan international, notamment durant l'après guerre froide. Il ont relevé, à ce propos, que le chercheur américain a présenté le facteur culturel comme étant source de conflits futures, ignorant délibérément l'importance de la dimension économique, avec les inégalités sous-jacentes dans la répartition des richesses sur le plan mondial. Ils ont à cet égard critiqué son approche sélective des foyers de tension sur le plan international, laquelle approche laisse croire «l'imminence de la guerre».
Dans une intervention intitulée «l'hypothèse du clash des civilisations entre imaginaire, représentations et systèmes de valeurs», l'universitaire Mostapha Chadli a passé en revue les grandes lignes de la théorie de Huntington, qui soutient que le scénario des grands conflits entre les différentes civilisations marquera l'avenir de la politique internationale.
Et d'ajouter que le politologue américain s'est basé dans l'élaboration de sa thèse sur les travaux de penseurs tels que Al Mahdi Al Manjra, Arnold Toynbee et Bernard henry.
Le Pr. Mohamed Bennis a souligné, dans un exposé intitulé «Le conflit des civilisations: une interprétation formidable de l'Histoire», que la renommée de cette thèse n'est pas du à son aspect scientifique mais à son caractère provocateur, ce qui lui fait perdre sa qualité «scientifique».
De son côté, M. Ahmed Hidass, (Ecole des sciences d'information à Rabat) a critiqué l'approche de Samuel Huntington qui estime que les civilisations sont des entités influencées par les effets de l'accentuation des flux migratoires.
Et d'ajouter que le concept de «guerre sainte» a submergé la scène médiatique revêtant différents noms et formes notamment après les événements du 11 septembre dernier dans le cadre d'une mobilisation générale initiée par les Etats-Unis d'Amérique dans le contexte de la lutte contre le terrorisme.
La séance d'ouverture de cette conférence, à laquelle ont pris part des universitaires et chercheurs marocains et étrangers, a été marquée par l'allocution du ministre des Droits de l'Homme, M. Mohamed Aujjar, dans laquelle il a estimé que le choc des civilisations reflète une vision unipolaire des relations internationales et exprimé les ambitions des élites dirigeantes dans les grandes puissances. Selon cette vision, le monde islamique, est désormais le concurrent le plus dangereux de l'Occident. Cet état de fait est consacré par les médias occidentaux, a-t-il noté.
Le politologue américain Samuel Huntington, rappelle-t-on, a élaboré sa thèse sur «le clash des civilisations» pour la première fois en 1993, avant de la reformuler en 1996.
Ce séminaire est initié par l'université Mohammed V de Rabat-Agdal, l'université Laval du Québec (Canada) et la Fondation Friedriech Naumann (Allemagne), avec le concours du ministère des Droits de l'Homme et de l'ISESCO (Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture).
Dans une intervention intitulée «l'hypothèse du clash des civilisations entre imaginaire, représentations et systèmes de valeurs», l'universitaire Mostapha Chadli a passé en revue les grandes lignes de la théorie de Huntington, qui soutient que le scénario des grands conflits entre les différentes civilisations marquera l'avenir de la politique internationale.
Et d'ajouter que le politologue américain s'est basé dans l'élaboration de sa thèse sur les travaux de penseurs tels que Al Mahdi Al Manjra, Arnold Toynbee et Bernard henry.
Le Pr. Mohamed Bennis a souligné, dans un exposé intitulé «Le conflit des civilisations: une interprétation formidable de l'Histoire», que la renommée de cette thèse n'est pas du à son aspect scientifique mais à son caractère provocateur, ce qui lui fait perdre sa qualité «scientifique».
De son côté, M. Ahmed Hidass, (Ecole des sciences d'information à Rabat) a critiqué l'approche de Samuel Huntington qui estime que les civilisations sont des entités influencées par les effets de l'accentuation des flux migratoires.
Et d'ajouter que le concept de «guerre sainte» a submergé la scène médiatique revêtant différents noms et formes notamment après les événements du 11 septembre dernier dans le cadre d'une mobilisation générale initiée par les Etats-Unis d'Amérique dans le contexte de la lutte contre le terrorisme.
La séance d'ouverture de cette conférence, à laquelle ont pris part des universitaires et chercheurs marocains et étrangers, a été marquée par l'allocution du ministre des Droits de l'Homme, M. Mohamed Aujjar, dans laquelle il a estimé que le choc des civilisations reflète une vision unipolaire des relations internationales et exprimé les ambitions des élites dirigeantes dans les grandes puissances. Selon cette vision, le monde islamique, est désormais le concurrent le plus dangereux de l'Occident. Cet état de fait est consacré par les médias occidentaux, a-t-il noté.
Le politologue américain Samuel Huntington, rappelle-t-on, a élaboré sa thèse sur «le clash des civilisations» pour la première fois en 1993, avant de la reformuler en 1996.
Ce séminaire est initié par l'université Mohammed V de Rabat-Agdal, l'université Laval du Québec (Canada) et la Fondation Friedriech Naumann (Allemagne), avec le concours du ministère des Droits de l'Homme et de l'ISESCO (Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture).
