Cette performance et sa longévité lui avaient valu le titre de «compositeur de toutes les générations».
Adulé par le public, Abdel Wahab était l'alter ego masculin de sa contemporaine Oum Kaltoum. Dans les années 1960, leur collaboration donna lieu à la chanson «Enta oumri» (Tu es ma vie), encore populaire chez les mélomanes.
Le musée montre notamment son luth, son piano, une collection de ses disques de platine, des partitions annotées de sa main et les innombrables décorations et médailles octroyées par les rois et les dirigeants du monde.
Le bâtiment de l'institut abritant le musée, ressemblant à une mosquée sans minaret en raison du dôme qui le surmonte, est un joyau de l'architecture islamique perdu dans la forêt de béton qui a poussé autour au centre-ville.
L'institut avait été édifié en 1923 par le premier roi d'Egypte Fouad Ier dans la rue Ramsès, qui relie le sud du Caire à son nord.
Cette avenue alors tranquille, est devenue la plus encombrée du Caire et les fumées s'échapant des centaines de milliers de voitures qui la traversent chaque jour, ont déposé une croûte noirâtre qui cachait complètement les dessins islamiques gravés sur le bâtiment.
Les travaux de nettoyage et de restauration ont duré deux ans et ont coûté 6 millions de livres égyptiennes (1,2 million de dollars).
Adulé par le public, Abdel Wahab était l'alter ego masculin de sa contemporaine Oum Kaltoum. Dans les années 1960, leur collaboration donna lieu à la chanson «Enta oumri» (Tu es ma vie), encore populaire chez les mélomanes.
Le musée montre notamment son luth, son piano, une collection de ses disques de platine, des partitions annotées de sa main et les innombrables décorations et médailles octroyées par les rois et les dirigeants du monde.
Le bâtiment de l'institut abritant le musée, ressemblant à une mosquée sans minaret en raison du dôme qui le surmonte, est un joyau de l'architecture islamique perdu dans la forêt de béton qui a poussé autour au centre-ville.
L'institut avait été édifié en 1923 par le premier roi d'Egypte Fouad Ier dans la rue Ramsès, qui relie le sud du Caire à son nord.
Cette avenue alors tranquille, est devenue la plus encombrée du Caire et les fumées s'échapant des centaines de milliers de voitures qui la traversent chaque jour, ont déposé une croûte noirâtre qui cachait complètement les dessins islamiques gravés sur le bâtiment.
Les travaux de nettoyage et de restauration ont duré deux ans et ont coûté 6 millions de livres égyptiennes (1,2 million de dollars).
