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En septembre il y aura une exposition historique dans un musée parisien», a déclaré, jeudi soir, la directrice générale de Larousse, Anémone Berès, qui dirige une société de 150 personnes, filiale de Vivendi Universal Publishing (VUP), et qui publie aussi des dictionnaires de langues, des ouvrages pratiques ou destinés à la jeunesse.
En association avec le ministère de l'éducation nationale, un concours sera organisé dans des écoles françaises autour de connaissances encyclopédiques et de la langue. Enfin, un livre paraîtra à la rentrée, qui pourrait s'appeler «dictionnaire farfelu» et qui sera un abécédaire des plus belles illustrations tirées des grandes encyclopédies de la maison.
Le Petit Larousse 2002 (c'est-à-dire bouclé durant l'été 2001) raconte l'histoire peu commune de Pierre Larousse.
En 1852, une autorisation de «vente ou location de livres» est accordée à Pierre Larousse qui crée avec Pierre Augustin Boyer la librairie Larousse et Boyer. Leur premier ouvrage est la Petite grammaire lexicologique du premier âge. En 1856, Pierre Larousse publie son Nouveau dictionnaire de la langue française, petit volume sans illustrations, qui se vendra à plus de 5 millions d'exemplaires. Il porte en exergue la formule de Voltaire: «un dictionnaire sans exemples est un squelette». C'est l'ancêtre du Petit Larousse. Le Grand dictionnaire universel du 20ème siècle commence à paraître en 1863.
Des décennies, et beaucoup de dictionnaires plus tard, Larousse est aujourd'hui présent en 41 langues dans le monde entier. L'implantation de filiales se poursuit dans de nombreux pays particulièrement au Canada, en Espagne, au Mexique et au Brésil, explique-t-on chez Larousse.
«Nous surfons actuellement sur le succès des éditions 2000, vendu à plus d'un million d'exemplaires, et 2001 du Petit Larousse», dit Mme Berès.
«Outre nos innovations éditoriales, le succès vient aussi du fait que ce dictionnaire est un incroyable concept. Aujourd'hui, on ne pourrait pas le faire», assure-t-elle en soulignant que le public est aujourd'hui «réceptif» aux ouvrages de référence. D'autres dictionnaires, y compris des ouvrages ambitieux comme Le Grand Robert de la langue française en six volumes, se vendent bien actuellement.
Malgré les déconvenues d'internet, «nous pensons qu'à l'avenir, le multimédia va changer les habitudes du public», a encore dit Mme Berès en indiquant que «notre grand chantier est de réussir la révolution numérique des encyclopédies».
Vendredi dernier, au Salon du livre de Paris, Encyclopaedia Universalis, qui avait abandonné en 1995 l'édition papier en même temps qu'elle lançait la première version en cédérom, a annoncé sa décision de refaire une édition papier de l'ouvrage.
En association avec le ministère de l'éducation nationale, un concours sera organisé dans des écoles françaises autour de connaissances encyclopédiques et de la langue. Enfin, un livre paraîtra à la rentrée, qui pourrait s'appeler «dictionnaire farfelu» et qui sera un abécédaire des plus belles illustrations tirées des grandes encyclopédies de la maison.
Le Petit Larousse 2002 (c'est-à-dire bouclé durant l'été 2001) raconte l'histoire peu commune de Pierre Larousse.
En 1852, une autorisation de «vente ou location de livres» est accordée à Pierre Larousse qui crée avec Pierre Augustin Boyer la librairie Larousse et Boyer. Leur premier ouvrage est la Petite grammaire lexicologique du premier âge. En 1856, Pierre Larousse publie son Nouveau dictionnaire de la langue française, petit volume sans illustrations, qui se vendra à plus de 5 millions d'exemplaires. Il porte en exergue la formule de Voltaire: «un dictionnaire sans exemples est un squelette». C'est l'ancêtre du Petit Larousse. Le Grand dictionnaire universel du 20ème siècle commence à paraître en 1863.
Des décennies, et beaucoup de dictionnaires plus tard, Larousse est aujourd'hui présent en 41 langues dans le monde entier. L'implantation de filiales se poursuit dans de nombreux pays particulièrement au Canada, en Espagne, au Mexique et au Brésil, explique-t-on chez Larousse.
«Nous surfons actuellement sur le succès des éditions 2000, vendu à plus d'un million d'exemplaires, et 2001 du Petit Larousse», dit Mme Berès.
«Outre nos innovations éditoriales, le succès vient aussi du fait que ce dictionnaire est un incroyable concept. Aujourd'hui, on ne pourrait pas le faire», assure-t-elle en soulignant que le public est aujourd'hui «réceptif» aux ouvrages de référence. D'autres dictionnaires, y compris des ouvrages ambitieux comme Le Grand Robert de la langue française en six volumes, se vendent bien actuellement.
Malgré les déconvenues d'internet, «nous pensons qu'à l'avenir, le multimédia va changer les habitudes du public», a encore dit Mme Berès en indiquant que «notre grand chantier est de réussir la révolution numérique des encyclopédies».
Vendredi dernier, au Salon du livre de Paris, Encyclopaedia Universalis, qui avait abandonné en 1995 l'édition papier en même temps qu'elle lançait la première version en cédérom, a annoncé sa décision de refaire une édition papier de l'ouvrage.
