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Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du wali de la région de Tanger-Tétouan et du gouverneur de la préfecture de Fahs-Bni Makada, le directeur de l'assainissement liquide d'AMENDIS, M. Olivier Gilbert, a présenté un exposé sur l'ensemble des actions prévues dans le cadre du projet d'assainissement au niveau de la wilaya, durant les cinq premières années du contrat, pour résorber les problèmes de pollution et des inondations dues aux pluies que connaissent les périmètres des communes de Tanger, Charf, Bni Makada, Asilah, Boukhalef et Bahraouiyine.
Après avoir rappelé que la société délégataire a procédé, depuis le lancement du contrat de gestion, en janvier 2002, à la mise en place d'un service d'assainissement structuré et à la reprise complète des schémas directeurs d'assainissement, le responsable a indiqué que le projet d'assainissement de Tanger prévoit la mise en œuvre de deux plans d'urgence programmés d'ici début 2004 et d'un programme d'action à moyen terme.
15 chantiers programmés
Le premier plan d'urgence, qui concerne la pollution, vise à éliminer, dans deux ans, les rejets d'eaux usées qui arrivent par temps sec dans la Baie de Tanger, à travers la mise en place de collecteurs chargés d'intercepter les eaux usées avant leur déversement dans les oueds. Une quinzaine de chantiers sont programmés à cet effet, à partir de novembre prochain.
Ils portent sur la réhabilitation des réseaux structurants, la reconstitution des stations de pompage et le calibrage des déversoirs d'orages, entre autres.
Le second plan, qui concerne les inondations, vise à limiter au maximum les désordres occasionnés par les fortes pluies en s'appuyant sur des actions curatives dans le cadre d'un plan de crise élaboré à cette fin, ainsi que sur des actions préventives portant sur la réhabilitation des réseaux, le renforcement des avaloirs et la consolidation des grilles et des caniveaux.
Relevant que ces deux plans seront achevés, fin 2003, l'intervenant a indiqué que le projet d'assainissement prévoit, à l'horizon 2006, la mise en place d'une station d'épuration et un émissaire permettant l'évacuation des eaux traitées en haute mer à Tanger, la création d'une seconde station d'épuration à Asilah, l'adaptation des réseaux existants et la réhabilitation des ouvrages actuels en plus du raccordement des quartiers périphériques.
A l'issue de cet exposé, plusieurs intervenants ont insisté sur l'impératif de voir la société délégataire traduire dans les faits ses engagements par des actions concrètes et multiplier les rencontres avec chacune des communes afin de comprendre la nature des problèmes et mieux cerner les priorités.
D'autres intervenants ont souligné la nécessité de s'attaquer d'urgence au problème des inondations particulièrement en cette période pré-hivernale et à la lutte contre la pollution, notamment dans la Baie de Tanger, précisant que la persistance de ce problème freine le lancement de plusieurs projets d'investissement, notamment à Ghandoury et à Cap Spartel.
Cette rencontre a été marquée par la participation de plusieurs présidents de commune et des représentants de partenaires techniques et institutionnels chargés de l'urbanisme, de l'habitat, de l'équipement et de l'aménagement.
Après avoir rappelé que la société délégataire a procédé, depuis le lancement du contrat de gestion, en janvier 2002, à la mise en place d'un service d'assainissement structuré et à la reprise complète des schémas directeurs d'assainissement, le responsable a indiqué que le projet d'assainissement de Tanger prévoit la mise en œuvre de deux plans d'urgence programmés d'ici début 2004 et d'un programme d'action à moyen terme.
Le premier plan d'urgence, qui concerne la pollution, vise à éliminer, dans deux ans, les rejets d'eaux usées qui arrivent par temps sec dans la Baie de Tanger, à travers la mise en place de collecteurs chargés d'intercepter les eaux usées avant leur déversement dans les oueds. Une quinzaine de chantiers sont programmés à cet effet, à partir de novembre prochain.
Ils portent sur la réhabilitation des réseaux structurants, la reconstitution des stations de pompage et le calibrage des déversoirs d'orages, entre autres.
Le second plan, qui concerne les inondations, vise à limiter au maximum les désordres occasionnés par les fortes pluies en s'appuyant sur des actions curatives dans le cadre d'un plan de crise élaboré à cette fin, ainsi que sur des actions préventives portant sur la réhabilitation des réseaux, le renforcement des avaloirs et la consolidation des grilles et des caniveaux.
Relevant que ces deux plans seront achevés, fin 2003, l'intervenant a indiqué que le projet d'assainissement prévoit, à l'horizon 2006, la mise en place d'une station d'épuration et un émissaire permettant l'évacuation des eaux traitées en haute mer à Tanger, la création d'une seconde station d'épuration à Asilah, l'adaptation des réseaux existants et la réhabilitation des ouvrages actuels en plus du raccordement des quartiers périphériques.
A l'issue de cet exposé, plusieurs intervenants ont insisté sur l'impératif de voir la société délégataire traduire dans les faits ses engagements par des actions concrètes et multiplier les rencontres avec chacune des communes afin de comprendre la nature des problèmes et mieux cerner les priorités.
D'autres intervenants ont souligné la nécessité de s'attaquer d'urgence au problème des inondations particulièrement en cette période pré-hivernale et à la lutte contre la pollution, notamment dans la Baie de Tanger, précisant que la persistance de ce problème freine le lancement de plusieurs projets d'investissement, notamment à Ghandoury et à Cap Spartel.
Cette rencontre a été marquée par la participation de plusieurs présidents de commune et des représentants de partenaires techniques et institutionnels chargés de l'urbanisme, de l'habitat, de l'équipement et de l'aménagement.
