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Le retour du «but en or»

Avec le début des huitièmes de finale samedi soir, le spectre du but en or - ou mort subite -, dont seul le Français Laurent Blanc en 1998 face au Paraguay a testé la redoutable efficacité lors d'un Mondial de football, revient planer sur les fins de m

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Selon le règlement de la Fédaration internationale (FIFA), si les deux équipes terminent sur un score nul après les 90 minutes réglementaires, elles doivent jouer une prolongation de deux mi-temps de 15 minutes chacune, mais le premier but marqué arrête la partie.
La règle du but en or a été mise en place pour la première fois lors d'un championnat du monde des jeunes en Australie en 1993.
On se souvient du capitaine des Guaranis José Luis Chilavert ramassant un à un ses guerriers en larmes sur la pelouse du stade de Lens, à la 113e minute d'un France-Paraguay passionné en huitièmes de finale du Mondial français, après le but de Laurent Blanc qui avait crucifié toute l'équipe sud-américaine.
Mais aussi d'une finale de l'Euro-96, conclue sur un but de l'Allemand Oliver Bierhoff qui anéantissait les espoirs de la République tchèque, à peine cinq minutes après le début de la prolongation.
Et aussi de l'abattement de toute l'équipe italienne, à la 103e minute de la finale de l'Euro-2000, après l'estocade du Français David Trezeguet.

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