Lors d'une vidéo-conférence en duplex, organisée mardi par la section des affaires publiques de l'ambassade des Etats-Unis à Rabat, avec la participation de plusieurs journalistes et intellectuels marocains, le professeur Hendi a ajouté que les Musulmans aux Etats-Unis demeurent encore absents des centres de décision dans ce pays et, par conséquent, ne peuvent influer sur ses orientations politiques.
Les efforts des Musulmans tendant à consacrer leur présence au plan culturel et enraciner leur patrimoine en Amérique datent du début des années 90, ce qui s'est traduit par la construction de plus de 360 écoles islamiques et la réussite de la communauté musulmane à imposer l'enseignement de la langue arabe à l'école dans de nombreux Etats américains, souligne M. Hendi. Il a présenté, par ailleurs, un bref aperçu historique sur la présence de l'Islam aux Etats-Unis: il a fait remonter cette présence à l'arrivée en 1368 de nombre de migrants marocains, maures et maliens en Floride où ils y ont apporté l'Islam, qui, a-t-il dit, s'est renforcé après l'arrivée sur le continent de Christoph Colomb.
Identité
En outre, M. Hendi n'a pas omis de mentionner que le Maroc a été le premier Etat à reconnaître l'indépendance des Etats-Unis avec lesquels il avait conclu des accords d'entente, de coopération commerciale et de garantie de la sécurité maritime.
Evoquant les débuts de la consécration de la présence des Musulmans en tant qu'élément agissant parmi les composantes de la société américaine, le professeur a fait allusion à la place importante dont jouissait l'Islam dans les mouvements de libération des noirs américains et au rôle qu'a joué l'union des étudiants musulmans en Amérique du Nord, fondée dans les années 60, en vue d'unir les jeunes musulmans en Amérique et préserver leur identité.
Le débat a été marqué par nombre d'interventions de journalistes et d'universitaires marocains à propos de l'image négative véhiculée par les médias occidentaux sur l'Islam. En réponse à ces questions, M. Hendi n'a pas manqué de nuancer ce constat en citant nombre d'articles de journaux américains où l'Islam était présenté sous une image positive concordant avec sa réalité de religion céleste.
A noter que le professeur Yahya Hendi est arabo-américain, originaire de Naplouse en Palestine. Il est également le porte-parole officiel de “Islamic jurisprudence council of north america” et dirige le “Peace office of the muslim american society”. Il fut l'un des Arabes américains reçus en audience par le Président Bush suite à la tragédie du 11 septembre.
Les efforts des Musulmans tendant à consacrer leur présence au plan culturel et enraciner leur patrimoine en Amérique datent du début des années 90, ce qui s'est traduit par la construction de plus de 360 écoles islamiques et la réussite de la communauté musulmane à imposer l'enseignement de la langue arabe à l'école dans de nombreux Etats américains, souligne M. Hendi. Il a présenté, par ailleurs, un bref aperçu historique sur la présence de l'Islam aux Etats-Unis: il a fait remonter cette présence à l'arrivée en 1368 de nombre de migrants marocains, maures et maliens en Floride où ils y ont apporté l'Islam, qui, a-t-il dit, s'est renforcé après l'arrivée sur le continent de Christoph Colomb.
Identité
En outre, M. Hendi n'a pas omis de mentionner que le Maroc a été le premier Etat à reconnaître l'indépendance des Etats-Unis avec lesquels il avait conclu des accords d'entente, de coopération commerciale et de garantie de la sécurité maritime.
Evoquant les débuts de la consécration de la présence des Musulmans en tant qu'élément agissant parmi les composantes de la société américaine, le professeur a fait allusion à la place importante dont jouissait l'Islam dans les mouvements de libération des noirs américains et au rôle qu'a joué l'union des étudiants musulmans en Amérique du Nord, fondée dans les années 60, en vue d'unir les jeunes musulmans en Amérique et préserver leur identité.
Le débat a été marqué par nombre d'interventions de journalistes et d'universitaires marocains à propos de l'image négative véhiculée par les médias occidentaux sur l'Islam. En réponse à ces questions, M. Hendi n'a pas manqué de nuancer ce constat en citant nombre d'articles de journaux américains où l'Islam était présenté sous une image positive concordant avec sa réalité de religion céleste.
A noter que le professeur Yahya Hendi est arabo-américain, originaire de Naplouse en Palestine. Il est également le porte-parole officiel de “Islamic jurisprudence council of north america” et dirige le “Peace office of the muslim american society”. Il fut l'un des Arabes américains reçus en audience par le Président Bush suite à la tragédie du 11 septembre.
