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Si diriger, c'est prévoir, on peut dire que les gestionnaires de notre football sont frappés de cécité pour n'avoir pas ouverts les yeux devant la gravité de la situation de quelques clubs depuis le début de saison, dont le RBM.
Car si lesdits responsables étaient un tant soit peu à l'écoute du football national, ils auraient pris les devants avant la mise à exécution de la menace du club mellali aux abois depuis le coup d'envoi de la saison.
Aujourd'hui, on se presse de tout côté pour tenter de sauver le RBM, c'est-à-dire lui venir en aide pour éviter un second forfait synonyme de forfait général et c'est sûr que Groupement et FRMF lui avanceront les fonds nécessaires pour terminer la saison.
Mais avec quelle équipe de fortune, démotivée et démobilisée le RBM va-t-il boucler sa saison vu que sa situation était déjà insoutenable avec 8 points seulement dont il faudra désormais soustraire 2 pour la pénalité de ce
forfait ?
Une équipe totalisant 6 points et sans ressources peut-elle, disons-le tout haut, jouer franchement le jeu ?
Depuis plusieurs saisons, les instances du football national tolèrent des situations inacceptables pour la régularité de la compétition comme la permission à des clubs privés de terrain dans leur ville d'entamer et de finir la saison à l'extérieur. Et ce football de transhumance est devenu une réalité qui n'émeut plus personne puisque plusieurs clubs ont
adopté le système.
Sans parler de ces clubs engagés durant plusieurs semaines dans des grèves de joueurs pour le règlement de leurs arriérés et qui disputent une ou deux journées avec des réservistes sinon carrément avec des juniors pour éviter le forfait.
Tout cela fait hélas partie de notre football et chacun de fermer les yeux sur ces graves entorses à l'éthique sportive sous prétexte que les règlements ne contiennent aucune disposition en ce sens.
Comme si les textes n'étaient faits pour être amendés en assises extraordinaires, encore faut-il respecter la tenue de ces assises en principe... annuelles.
Le professionnalisme à quatre sous
La crise que traverse le football national ne date pas d'aujourd'hui et tout un chacun connaît les difficultés permanentes des clubs, y compris les soi-disant riches et ceux qui osent parler de cahier de charges à imposer à toute équipe prenant part au championnat GNF se moquent de tout le monde.
Et, sans doute, nullement gênés par l'état catastrophique des finances de la grande majorité des clubs, voilà que d'autres (responsables, SVP!) parlent de professionnalisme à brève échéance.
On alerte même le département de tutelle pour s'associer et donner son aval au projet.
Des commissions de pilotage ont ainsi été créées pour se mettre au travail, afin de faire avancer les choses.
Et puis patatras, voilà que le RBM vient asséner une gifle magistrale à tous ces concepteurs d'une utopie.
Depuis des années, l'équipe de la JSM tire la sonnette d'alarme toutes les semaines, car abandonnée et livrée à elle-même.
La moindre des choses aurait été de lui accorder les moyens pour subvenir dans la sportivité et la dignité à ses besoins.
Le CODM, autre parent pauvre du ballon rond souffre le martyr et chacun a encore en mémoire ses multiples menaces de grève et de forfaits pour contraindre les autorités de la ville à lui trouver des fonds.
Il serait d'ailleurs fastidieux d'énumérer tous les clubs qui battent financièrement de l'aile et il est temps d'en finir avec cette misère rampante qui bloque tout développement du football national.
On a souvent dit et redit sur ces mêmes colonnes que le football marocain a besoin d'un tout autre découpage géographique et il appartient aux villes et à leurs élus de s'occuper de leurs équipes représentatives, car pour prendre part à un championnat, il leur sera imposé de garantir à leurs clubs un cahier de charges.
Tout le reste n'est que littérature d'un professionnalisme qui ne verra jamais le jour.
Car si lesdits responsables étaient un tant soit peu à l'écoute du football national, ils auraient pris les devants avant la mise à exécution de la menace du club mellali aux abois depuis le coup d'envoi de la saison.
Aujourd'hui, on se presse de tout côté pour tenter de sauver le RBM, c'est-à-dire lui venir en aide pour éviter un second forfait synonyme de forfait général et c'est sûr que Groupement et FRMF lui avanceront les fonds nécessaires pour terminer la saison.
Mais avec quelle équipe de fortune, démotivée et démobilisée le RBM va-t-il boucler sa saison vu que sa situation était déjà insoutenable avec 8 points seulement dont il faudra désormais soustraire 2 pour la pénalité de ce
forfait ?
Une équipe totalisant 6 points et sans ressources peut-elle, disons-le tout haut, jouer franchement le jeu ?
Depuis plusieurs saisons, les instances du football national tolèrent des situations inacceptables pour la régularité de la compétition comme la permission à des clubs privés de terrain dans leur ville d'entamer et de finir la saison à l'extérieur. Et ce football de transhumance est devenu une réalité qui n'émeut plus personne puisque plusieurs clubs ont
adopté le système.
Sans parler de ces clubs engagés durant plusieurs semaines dans des grèves de joueurs pour le règlement de leurs arriérés et qui disputent une ou deux journées avec des réservistes sinon carrément avec des juniors pour éviter le forfait.
Tout cela fait hélas partie de notre football et chacun de fermer les yeux sur ces graves entorses à l'éthique sportive sous prétexte que les règlements ne contiennent aucune disposition en ce sens.
Comme si les textes n'étaient faits pour être amendés en assises extraordinaires, encore faut-il respecter la tenue de ces assises en principe... annuelles.
Le professionnalisme à quatre sous
La crise que traverse le football national ne date pas d'aujourd'hui et tout un chacun connaît les difficultés permanentes des clubs, y compris les soi-disant riches et ceux qui osent parler de cahier de charges à imposer à toute équipe prenant part au championnat GNF se moquent de tout le monde.
Et, sans doute, nullement gênés par l'état catastrophique des finances de la grande majorité des clubs, voilà que d'autres (responsables, SVP!) parlent de professionnalisme à brève échéance.
On alerte même le département de tutelle pour s'associer et donner son aval au projet.
Des commissions de pilotage ont ainsi été créées pour se mettre au travail, afin de faire avancer les choses.
Et puis patatras, voilà que le RBM vient asséner une gifle magistrale à tous ces concepteurs d'une utopie.
Depuis des années, l'équipe de la JSM tire la sonnette d'alarme toutes les semaines, car abandonnée et livrée à elle-même.
La moindre des choses aurait été de lui accorder les moyens pour subvenir dans la sportivité et la dignité à ses besoins.
Le CODM, autre parent pauvre du ballon rond souffre le martyr et chacun a encore en mémoire ses multiples menaces de grève et de forfaits pour contraindre les autorités de la ville à lui trouver des fonds.
Il serait d'ailleurs fastidieux d'énumérer tous les clubs qui battent financièrement de l'aile et il est temps d'en finir avec cette misère rampante qui bloque tout développement du football national.
On a souvent dit et redit sur ces mêmes colonnes que le football marocain a besoin d'un tout autre découpage géographique et il appartient aux villes et à leurs élus de s'occuper de leurs équipes représentatives, car pour prendre part à un championnat, il leur sera imposé de garantir à leurs clubs un cahier de charges.
Tout le reste n'est que littérature d'un professionnalisme qui ne verra jamais le jour.
