Connexion
Elles ont détruit une guérite réservée aux gardes de l'ambassade, qui était fermée vendredi, et brisé à coup de pierres les vitres d'un restaurant de la chaîne américaine McDonald's situé à proximité.
Les forces de l'ordre, présentes en grand nombre, ont tiré des balles en l'air, des billes caoutchoutées et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, pour la plupart des Bahreinis.
Plus de 70 manifestants ont été blessés et évacués vers des hôpitaux, la plupart souffrant de suffocation après avoir inhalé du gaz lacrymogène ou touchés par de balles caoutchoutées, selon des sources hospitalières.
Au moins cinq personnes, dont un dignitaire religieux, ont été arrêtées.
Un des manifestants a réussi à briser la ceinture de sécurité et hissé un drapeau palestinien sur le mur de l'ambassade américaine, située dans le quartier de Mahouz, dans le sud-est de la capitale.
«Nous appelons le gouvernement à fermer l'ambassade» et «Yankee rentre chez toi», scandaient les manifestants.
En Jordanie, des heurts ont opposé les forces de l'ordre et des milliers de manifestants qui voulaient marcher sur l'ambassade américaine à Amman.
La police anti-émeutes a tiré des gaz lacrymogènes sur quelque 3.000 manifestants et les ont pourchassés pour les empêcher de s'approcher de l'ambassade, selon des témoins qui ont fait état d'arrestation.
Dans le camp de réfugiés palestiniens de Wihdat à Amman, quelque 4.000 manifestants se sont heurtés aux policiers quand ils ont voulu sortir du camp pour manifester dans les rues de la capitale.
Appel au boycott
Quelque 5.000 autres manifestants ont aussi tenté de se rendre dans le centre d'Amman après les prières à la Mosquée Husseini, mais en ont été aussi empêchés par la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes et de matraques. Dans le plus important camp de réfugiés palestiniens de Baqaa, dans les environs d'Amman, environ 1.500 personnes, portant des photos du Président palestinien Yasser Arafat, ont manifesté dans le calme avant de se disperser.
Dans la ville de Ramtha, dans le nord du royaume, 3.000 personnes ont brûlé des drapeaux israélien et américain et appelé au boycottage des produits israéliens et américains.
En Arabie saoudite, chef de file des monarchies du Golfe, la police a empêché des milliers de manifestants de se rassembler devant le consulat des Etats-Unis à Dahran (est), et arrêté plusieurs personnes, selon le président d'un comité saoudien pro-palestinien.
«La police a encerclé la région et procédé à de nombreuses arrestations parmi les milliers de manifestants qui progressaient en direction du consulat», a déclaré le président du Comité populaire saoudien de soutien à la Palestine, Abdel Hamid Al-Cheikh, à la chaîne Al-Jazira du Qatar.
Le ministre saoudien de l'Intérieur, Nayef Ben Abdel Aziz, avait averti que les autorités ne toléreraient aucune manifestation après que de Saoudiens eurent brûlé lundi dans l'est du pays des drapeaux israéliens et américains pour protester contre l'offensive israélienne.
Aux Emirats Arabes Unis, plusieurs milliers de manifestants ont défilé sur la corniche d'Abou Dhabi en scandant des slogans de soutien à «la Palestine, Saddam Hussein (le Président irakien) et le Hezbollah», libanais et à la gloire des «martyrs» palestiniens.
«L'Amérique est le plus grand serpent», criaient les protestataires, encadré par un positif policier qui n'a pas eu à intervenir.
Ailleurs dans le monde arabe, plus d'une dizaine de milliers de personnes ont manifesté en Egypte, dont quelque 5.000 dans la mosquée d'Al-Azhar au Caire, demandant la fermeture de l'ambassade d'Israël au Caire et l'expulsion de l'ambassadeur.
Dans la ville d'Al-Arich, au nord du Sinaï, plus de 6.000 personnes ont manifesté contre Israël après la prière du vendredi.
Les forces de l'ordre, présentes en grand nombre, ont tiré des balles en l'air, des billes caoutchoutées et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, pour la plupart des Bahreinis.
Plus de 70 manifestants ont été blessés et évacués vers des hôpitaux, la plupart souffrant de suffocation après avoir inhalé du gaz lacrymogène ou touchés par de balles caoutchoutées, selon des sources hospitalières.
Au moins cinq personnes, dont un dignitaire religieux, ont été arrêtées.
Un des manifestants a réussi à briser la ceinture de sécurité et hissé un drapeau palestinien sur le mur de l'ambassade américaine, située dans le quartier de Mahouz, dans le sud-est de la capitale.
«Nous appelons le gouvernement à fermer l'ambassade» et «Yankee rentre chez toi», scandaient les manifestants.
En Jordanie, des heurts ont opposé les forces de l'ordre et des milliers de manifestants qui voulaient marcher sur l'ambassade américaine à Amman.
La police anti-émeutes a tiré des gaz lacrymogènes sur quelque 3.000 manifestants et les ont pourchassés pour les empêcher de s'approcher de l'ambassade, selon des témoins qui ont fait état d'arrestation.
Dans le camp de réfugiés palestiniens de Wihdat à Amman, quelque 4.000 manifestants se sont heurtés aux policiers quand ils ont voulu sortir du camp pour manifester dans les rues de la capitale.
Quelque 5.000 autres manifestants ont aussi tenté de se rendre dans le centre d'Amman après les prières à la Mosquée Husseini, mais en ont été aussi empêchés par la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes et de matraques. Dans le plus important camp de réfugiés palestiniens de Baqaa, dans les environs d'Amman, environ 1.500 personnes, portant des photos du Président palestinien Yasser Arafat, ont manifesté dans le calme avant de se disperser.
Dans la ville de Ramtha, dans le nord du royaume, 3.000 personnes ont brûlé des drapeaux israélien et américain et appelé au boycottage des produits israéliens et américains.
En Arabie saoudite, chef de file des monarchies du Golfe, la police a empêché des milliers de manifestants de se rassembler devant le consulat des Etats-Unis à Dahran (est), et arrêté plusieurs personnes, selon le président d'un comité saoudien pro-palestinien.
«La police a encerclé la région et procédé à de nombreuses arrestations parmi les milliers de manifestants qui progressaient en direction du consulat», a déclaré le président du Comité populaire saoudien de soutien à la Palestine, Abdel Hamid Al-Cheikh, à la chaîne Al-Jazira du Qatar.
Le ministre saoudien de l'Intérieur, Nayef Ben Abdel Aziz, avait averti que les autorités ne toléreraient aucune manifestation après que de Saoudiens eurent brûlé lundi dans l'est du pays des drapeaux israéliens et américains pour protester contre l'offensive israélienne.
Aux Emirats Arabes Unis, plusieurs milliers de manifestants ont défilé sur la corniche d'Abou Dhabi en scandant des slogans de soutien à «la Palestine, Saddam Hussein (le Président irakien) et le Hezbollah», libanais et à la gloire des «martyrs» palestiniens.
«L'Amérique est le plus grand serpent», criaient les protestataires, encadré par un positif policier qui n'a pas eu à intervenir.
Ailleurs dans le monde arabe, plus d'une dizaine de milliers de personnes ont manifesté en Egypte, dont quelque 5.000 dans la mosquée d'Al-Azhar au Caire, demandant la fermeture de l'ambassade d'Israël au Caire et l'expulsion de l'ambassadeur.
Dans la ville d'Al-Arich, au nord du Sinaï, plus de 6.000 personnes ont manifesté contre Israël après la prière du vendredi.
