Tous , ou presque, ont applaudi les prouesses de Tsahal dont les tanks et les avions venaient à bout - avec le brio que l'on sait- d'une résistance désarmée jusqu'aux dents alors que les jeunes appelés juifs prenaient plaisir à mettre en joue les enfants palestiniens en s'éclatant de les voir retourner aux jupes de leurs mères de la terreur plein les yeux.
C'est que nulle part ailleurs au monde, plus qu'en Israël, société militarisée jusqu'à l'absurde , où tous sont militaires quand ils ne l'ont été ou vont le devenir, la force n'est magnifiée, idôlatrée.
En sorte que probablement, la majorité des Israéliens se font violence pour aller à la paix. Les pacifistes de ce pays n'en ont que plus de mérite. Cependant on aura tort de croire que ce retour de flamme pour la paix dans l'un des Etats les plus militarisés a des causes purement internes. Si les pays arabes n'avaient enclenché l'une des campagnes de sensibilisation les plus intelligentes qu'ils aient jamais entreprises pour expliquer leur point de vue, rien de tout cela ne serait arrivé.
On convient de considérer que tout a commencé avec le sommet de Beyrouh et l'adoption du plan de paix présenté par l'Arabie saoudite. Israël a si bien compris le danger de paix qui le guette qu'il a pris prétexte de n'importe quoi pour semer le bruit et la fureur en intensifiant son agression contre la Palestine.
L'objectif est évidemment de couvrir les appels à la normalisation et de torpiller l'initiative arabe. Malgré des succès militaires , au demeurant attendus en regard du déséquilibre des forces, Tel Aviv n'a pas engrangé grand chose de son offensive dans les territoires palestiniens.
Bien mieux, en engageant la lutte sur le plan diplomatique, qui plus est, en se rangeant à l'avis de S.M. Mohammed VI qui avait appelé à un changement de méthode, les pays arabes ont changé la donne du problème et bouleversé les plans d'Israël. Plusieurs chancelleries affirment que le premier jalon qui a été planté sur cette voie l'a été lors du séjour prolongé de S.M. le Roi à Beyrouth après le sommet arabe. Il aurait été suivi par de nombreux autres lors du séjour au Maroc de S.A.R. le Prince Abdallah Ibn Abdelaziz, Héritier du Royaume d'Arabie Saoudite.
Tout porte à croire que lors de ce séjour, les contacts entre le Prince et S.M. le Roi ont abouti à la stratégie qui a porté ses fruits auprès des Etats-Unis et qui fait que Washington donne aujourd'hui l'impression d'avoir une vision plus équilibrée des réalités au Moyen-Orient alors que dans un passé récent on désespérait de le voir adopter un autre comportement qu'un soutien inconditionnel à Israël jusque dans l'erreur la plus manifeste. SM Mohammed VI et S.A.R. le Prince Abdallah ont alors entrepris des actions complémentaires qui ont expliqué aux Américains les véritables enjeux de la partie engagée au Moyen-Orient et leurs répercussions possibles sur les intérêts américains.
En présentant les données objectives du problème à l'exécutif et au législatif américains, en sensibilisant les Américains juifs et leurs concitoyens d'origine arabe à la nécessité de la paix, S.M. le Roi a frayé la voie . Le mouvement a été continué par S.A.R. le Prince Abdallah Ibn Abdelaziz qui a présenté aux Américains un plan en huit points et les assurés que les Arabes n'utiliseront pas l'arme du pétrole. Tant et si bien que quand Sharon a été dernièrement en visite aux Etats-Unis, il n'y a pas trouvé les dispositions dont on l'assurait dans un passé proche.
On a pu ainsi parler de début de réajustement de la politique américaine concernant le Moyen–Orient. C'est ce mouvement d'équilibrage qui explique la levée du siège de la Mokataa, le règlement de l'affaire de l'église de la Nativité et le report de l'opération de représailles qui devait amener l'armée israélienne à envahir Ghazza à la suite de l'attentat de Raha. Manifestement, le séjour de S.M. le Roi Mohammed VI et celui de S.A.R. Abdallah Ibn Abdelaziz aux Etats-Unis ont changé la donne au Moyen-Orient et mis un terme au blanc-seing consenti par les Américains dans un ancien temps à Sharon. Le fait que le Prince héritier saoudien assiste au sommet de Sharm El Sheikh montre que les pays arabes ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin et qu'ils restent mobilisés au service de la paix. Pour l'instant, ils sont les seuls dans la région à le faire. Si la population israélienne est en train de retrouver lentement ses esprits, ses gouvernants restent sourds aux appels de la paix. En sorte que les récentes déclarations du très versatile Shimon Pérès sur son intention de travailler avec son ami Mohamed Rashid, conseiller du Président Arafat, à sortir de la crise ne convainc que modérément. Si jamais une volonté de paix naissait en Israël, il n'est pas sûr qu'elle serait le fait de l'actuelle nomenklatura.
Quand l'armée israélienne a commis ses atrocités à Jénine , Pérès et Ben Eliezer, étaient au gouvernement.
C'est que nulle part ailleurs au monde, plus qu'en Israël, société militarisée jusqu'à l'absurde , où tous sont militaires quand ils ne l'ont été ou vont le devenir, la force n'est magnifiée, idôlatrée.
En sorte que probablement, la majorité des Israéliens se font violence pour aller à la paix. Les pacifistes de ce pays n'en ont que plus de mérite. Cependant on aura tort de croire que ce retour de flamme pour la paix dans l'un des Etats les plus militarisés a des causes purement internes. Si les pays arabes n'avaient enclenché l'une des campagnes de sensibilisation les plus intelligentes qu'ils aient jamais entreprises pour expliquer leur point de vue, rien de tout cela ne serait arrivé.
On convient de considérer que tout a commencé avec le sommet de Beyrouh et l'adoption du plan de paix présenté par l'Arabie saoudite. Israël a si bien compris le danger de paix qui le guette qu'il a pris prétexte de n'importe quoi pour semer le bruit et la fureur en intensifiant son agression contre la Palestine.
L'objectif est évidemment de couvrir les appels à la normalisation et de torpiller l'initiative arabe. Malgré des succès militaires , au demeurant attendus en regard du déséquilibre des forces, Tel Aviv n'a pas engrangé grand chose de son offensive dans les territoires palestiniens.
Bien mieux, en engageant la lutte sur le plan diplomatique, qui plus est, en se rangeant à l'avis de S.M. Mohammed VI qui avait appelé à un changement de méthode, les pays arabes ont changé la donne du problème et bouleversé les plans d'Israël. Plusieurs chancelleries affirment que le premier jalon qui a été planté sur cette voie l'a été lors du séjour prolongé de S.M. le Roi à Beyrouth après le sommet arabe. Il aurait été suivi par de nombreux autres lors du séjour au Maroc de S.A.R. le Prince Abdallah Ibn Abdelaziz, Héritier du Royaume d'Arabie Saoudite.
Tout porte à croire que lors de ce séjour, les contacts entre le Prince et S.M. le Roi ont abouti à la stratégie qui a porté ses fruits auprès des Etats-Unis et qui fait que Washington donne aujourd'hui l'impression d'avoir une vision plus équilibrée des réalités au Moyen-Orient alors que dans un passé récent on désespérait de le voir adopter un autre comportement qu'un soutien inconditionnel à Israël jusque dans l'erreur la plus manifeste. SM Mohammed VI et S.A.R. le Prince Abdallah ont alors entrepris des actions complémentaires qui ont expliqué aux Américains les véritables enjeux de la partie engagée au Moyen-Orient et leurs répercussions possibles sur les intérêts américains.
En présentant les données objectives du problème à l'exécutif et au législatif américains, en sensibilisant les Américains juifs et leurs concitoyens d'origine arabe à la nécessité de la paix, S.M. le Roi a frayé la voie . Le mouvement a été continué par S.A.R. le Prince Abdallah Ibn Abdelaziz qui a présenté aux Américains un plan en huit points et les assurés que les Arabes n'utiliseront pas l'arme du pétrole. Tant et si bien que quand Sharon a été dernièrement en visite aux Etats-Unis, il n'y a pas trouvé les dispositions dont on l'assurait dans un passé proche.
On a pu ainsi parler de début de réajustement de la politique américaine concernant le Moyen–Orient. C'est ce mouvement d'équilibrage qui explique la levée du siège de la Mokataa, le règlement de l'affaire de l'église de la Nativité et le report de l'opération de représailles qui devait amener l'armée israélienne à envahir Ghazza à la suite de l'attentat de Raha. Manifestement, le séjour de S.M. le Roi Mohammed VI et celui de S.A.R. Abdallah Ibn Abdelaziz aux Etats-Unis ont changé la donne au Moyen-Orient et mis un terme au blanc-seing consenti par les Américains dans un ancien temps à Sharon. Le fait que le Prince héritier saoudien assiste au sommet de Sharm El Sheikh montre que les pays arabes ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin et qu'ils restent mobilisés au service de la paix. Pour l'instant, ils sont les seuls dans la région à le faire. Si la population israélienne est en train de retrouver lentement ses esprits, ses gouvernants restent sourds aux appels de la paix. En sorte que les récentes déclarations du très versatile Shimon Pérès sur son intention de travailler avec son ami Mohamed Rashid, conseiller du Président Arafat, à sortir de la crise ne convainc que modérément. Si jamais une volonté de paix naissait en Israël, il n'est pas sûr qu'elle serait le fait de l'actuelle nomenklatura.
Quand l'armée israélienne a commis ses atrocités à Jénine , Pérès et Ben Eliezer, étaient au gouvernement.
