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M. Singh et Sattar se sont salués chaleureusement à l'ouverture d'une réunion régionale des ministres des Affaires étrangères des sept pays d'Asie du Sud (SAARC) dans la capitale népalaise, a indiqué le chef de la diplomatie du Sri Lanka, Tyronne Fernando.
M. Singh a tendu la main à son homologue pakistanais, a-t-il dit, ajoutant:
«C'était très cordial. Il n'y a eu aucune hésitation. Je dirais que la glace se brise».
La réunion de Katmandou s'est déroulée après plusieurs semaines de tensions entre le Pakistan et l'Inde, provoquée par l'attaque suicide d'un commando contre le parlement indien le 13 décembre. New Delhi accuse Islamabad de soutenir les groupes soupçonnés de l'attentat.
A Islamabad, le Président Pervez Musharraf a soufflé le chaud et le froid:
«Le Pakistan veut la paix et la désescalade, mais si l'erreur d'attaquer le Pakistan était faite, ils (les Indiens) regretteraient leur décision», a-t-il déclaré.
«Si nous sommes attaqués, nous répondrons de manière plus qu'appropriée et ils n'aimeraient pas subir les dommages que nous sommes capables de leur infliger», a dit M. Musharraf, cité par l'agence officielle APP.
Le Président américain George W. Bush s'est entretenu mercredi avec le Premier ministre britannique Tony Blair des moyens de faire baisser la tension.
La Maison Blanche a précisé que M. Bush et Blair s'étaient entretenus de la tournée de bons offices que Tony Blair va entreprendre dans la région. Le Premier ministre britannique est attendu aujourd'hui en Inde et il se rendra lundi au Pakistan.
Prélude à une reprise du dialogue
«Lorsque deux grands voisins (l'Inde et le Pakistan) se dirigent vers la guerre, nous sommes très inquiets parce qu'ils ont des capacités nucléaires», a déclaré le ministre srilankais Fernando. Il a cependant estimé que la poignée de mains entre MM. Singh et Sattar pouvait être le prélude à une reprise du dialogue indo-pakistanais. «Ils semblent se diriger dans cette direction», a-t-il dit.
Pendant ce temps, la situation est restée tendue à la frontière indo-pakistanaise où les armées des deux pays ont échangé des tirs d'artillerie, de mortier et de mitrailleuse au cours des dernières 24 heures, en particulier dans la zone disputée du Cachemire, ont indiqué mercredi des responsables indiens et pakistanais.
Une attaque à la grenade devant l'Assemblée de Srinagar, capitale d'été du Cachemire indien, a fait un mort et 17 blessés, dont 10 policiers, a indiqué la police locale. Les jets de grenade ont été attribués à des militants présumés de la guérilla séparatiste musulmane. Neuf autres rebelles ont été tués ailleurs au Cachemire indien.
Les discussions ministérielles de Katmandou devaient se poursuivre hier en vue de finaliser des projets de résolution censés être inclus dans une déclaration dont discuteront les chefs d'Etat et de gouvernement de vendredi à dimanche, dans la capitale népalaise, sous haute surveillance.
Aucun sommet de la SAARC n'a pu avoir lieu depuis juillet 1998 en raison des tensions indo-pakistanaises qui se sont aggravées le mois dernier. Washington a fait pression sur Islamabad et New Delhi ces derniers jours pour éviter un conflit armé, alors que des opérations militaires se poursuivent dans l'Afghanistan voisin.
Créée en 1985, l'Association de l'Asie du Sud pour la Coopération régionale (Inde, Pakistan, Sri Lanka, Népal, Bangladesh, Bhoutan, Maldives) représente un cinquième de la population mondiale. L'Asie du Sud demeure l'une des régions les plus agitées de la planète, avec la guerre civile au Sri Lanka, la rébellion maoïste au Népal et la poudrière du Cachemire indo-pakistanais.
M. Singh a tendu la main à son homologue pakistanais, a-t-il dit, ajoutant:
«C'était très cordial. Il n'y a eu aucune hésitation. Je dirais que la glace se brise».
La réunion de Katmandou s'est déroulée après plusieurs semaines de tensions entre le Pakistan et l'Inde, provoquée par l'attaque suicide d'un commando contre le parlement indien le 13 décembre. New Delhi accuse Islamabad de soutenir les groupes soupçonnés de l'attentat.
A Islamabad, le Président Pervez Musharraf a soufflé le chaud et le froid:
«Le Pakistan veut la paix et la désescalade, mais si l'erreur d'attaquer le Pakistan était faite, ils (les Indiens) regretteraient leur décision», a-t-il déclaré.
«Si nous sommes attaqués, nous répondrons de manière plus qu'appropriée et ils n'aimeraient pas subir les dommages que nous sommes capables de leur infliger», a dit M. Musharraf, cité par l'agence officielle APP.
Le Président américain George W. Bush s'est entretenu mercredi avec le Premier ministre britannique Tony Blair des moyens de faire baisser la tension.
La Maison Blanche a précisé que M. Bush et Blair s'étaient entretenus de la tournée de bons offices que Tony Blair va entreprendre dans la région. Le Premier ministre britannique est attendu aujourd'hui en Inde et il se rendra lundi au Pakistan.
Prélude à une reprise du dialogue
«Lorsque deux grands voisins (l'Inde et le Pakistan) se dirigent vers la guerre, nous sommes très inquiets parce qu'ils ont des capacités nucléaires», a déclaré le ministre srilankais Fernando. Il a cependant estimé que la poignée de mains entre MM. Singh et Sattar pouvait être le prélude à une reprise du dialogue indo-pakistanais. «Ils semblent se diriger dans cette direction», a-t-il dit.
Pendant ce temps, la situation est restée tendue à la frontière indo-pakistanaise où les armées des deux pays ont échangé des tirs d'artillerie, de mortier et de mitrailleuse au cours des dernières 24 heures, en particulier dans la zone disputée du Cachemire, ont indiqué mercredi des responsables indiens et pakistanais.
Une attaque à la grenade devant l'Assemblée de Srinagar, capitale d'été du Cachemire indien, a fait un mort et 17 blessés, dont 10 policiers, a indiqué la police locale. Les jets de grenade ont été attribués à des militants présumés de la guérilla séparatiste musulmane. Neuf autres rebelles ont été tués ailleurs au Cachemire indien.
Les discussions ministérielles de Katmandou devaient se poursuivre hier en vue de finaliser des projets de résolution censés être inclus dans une déclaration dont discuteront les chefs d'Etat et de gouvernement de vendredi à dimanche, dans la capitale népalaise, sous haute surveillance.
Aucun sommet de la SAARC n'a pu avoir lieu depuis juillet 1998 en raison des tensions indo-pakistanaises qui se sont aggravées le mois dernier. Washington a fait pression sur Islamabad et New Delhi ces derniers jours pour éviter un conflit armé, alors que des opérations militaires se poursuivent dans l'Afghanistan voisin.
Créée en 1985, l'Association de l'Asie du Sud pour la Coopération régionale (Inde, Pakistan, Sri Lanka, Népal, Bangladesh, Bhoutan, Maldives) représente un cinquième de la population mondiale. L'Asie du Sud demeure l'une des régions les plus agitées de la planète, avec la guerre civile au Sri Lanka, la rébellion maoïste au Népal et la poudrière du Cachemire indo-pakistanais.
