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et monuments d'intérêt historique, artistique et architectural, avant d'activer la procédure de leur classement sur la liste du patrimoine national.
L'AUT a également suggéré l'élaboration de projets de restauration des monuments historiques et la mise à profit de leur valeur symbolique dans la promotion du secteur touristique, ainsi que la mise en place d'une stratégie d'intervention dans le domaine de la préservation du patrimoine architectural contemporain, qui se trouve dans la partie extra-muros de l'ancienne Médina.
Riche de par son passé, qui remonte aux premiers balbutiements de l'histoire, forte par ses monuments qui rendent l'écho des différentes civilisations qui se sont succédées, de part et d'autre de la Méditerranée, la Médina de Tanger et ses environs immédiats recèlent un legs patrimonial important qu'il convient de sauvegarder.
Des recherches archéologiques, entamées depuis le début du siècle dernier dans la région, ont déterré plusieurs sites le long de la côte Atlantique, à l'ouest de la ville de Tanger, dont les célèbres grottes d'hercules, ainsi que d'autres vestiges du paléolithique et du néolithique.
D'autres fouilles ont permis la mise à jour d'autres sites qui remontent à l'ère phénicienne et romaine, dont les nécropoles de Marshan, dans l'ancienne médina, les sites de Couta et des Akouass, ainsi que la cité de Zilil et le site de Tabernii, aux environs de Tanger.
De son passé cosmopolite, la Médina de Tanger garde encore plusieurs monuments historiques dont l'architecture rappelle l'apport des civilisations et de puissances qui s'y sont succédées, évoquant, tour à tour, l'époque andalouse, anglaise, portugaise, espagnole, française et italienne, outre le patrimoine architectural contemporain des monuments édifiés dans la partie extra-muros de la ville.
Dar Ghaylan à Tanger
Située à 2,5 km à l'est de l'ancienne Médina, la forteresse de la baie de Tanger dite d'Alkhadir Ghaylan ou Kasbat Ghaylan, se trouve actuellement dans un état de dégradation avancée et catalyse, de par le sort qui lui est réservé sous l'urbanisation rampante, l'ensemble des menaces qui pèsent sur le patrimoine architectural de la ville.
De nos jours, le sort de ce monument demeure ignore et dépend, en grande partie, de la décision des pouvoirs publics, notamment les aménageurs et les gestionnaires de l'espace urbain au niveau de la ville, relève M. Abdellatif Elboudjay, conservateur des monuments historiques de Tanger.
Fondée vraisemblablement en 1664 par le Mujahid Khadir Ghaylan, qui dominait tout l'arrière-pays, du temps où Tanger fut sous domination anglaise, cette forteresse, qui fait partie du périmètre urbain et côtier de la ville, est actuellement menacé par l'expansion urbaine.
Déjà, en 1969, une brèche a été ouverte dans le mur nord de ce monument pour y faire passer une route, rappelle M. Elboydjay, ajoutant qu'à partir de 1984-85, un tronçon du rempart nord a été disloque de la masse pour être intégré dans les jardins d'une résidence estivale.
Récemment, un canal d'assainissement a été aménagé à l'intérieur de la forteresse le long du mur, et dernièrement, comme pour terminer cette chaîne d'actions destructrices infligées au monument, une bâtisse non intégrée a pris place, d'une manière spectaculaire, au nord-est des vestiges, indique-t-il, tout en relevant que la protection de ce site est une obligation morale pour chaque citoyen, mais aussi une responsabilité publique collective.
Revenant sur l'affectation attribuée au site dans les documents d'urbanisme, il souligne que ce monument, qui ne constitue pas d'obstacle ni pour l'expansion urbaine, ni pour l'investissement, offre, en plus de son aspect patrimonial et sa valeur symbolique, des possibilités inégalées d'intégration dans un projet de mise en valeur culturelle et de développement socio-économique, compte tenu de son emplacement dans un périmètre à vocation touristique.
Pour ce faire, M. Elboudjay invite les services concernés (élus locaux, délégation de la Culture, Agence urbaine, ministère du Tourisme, mécènes). A élaborer un programme de développement urbain et touristique dans les terrains avoisinants ce moment conjointement à une action de réhabilitation. M. Elboudjay estime nécessaire de procéder, d'urgence, à la consolidation des parties endommagées et défectueuses (tours, remparts, porte) et à l'installation d'une clôture de délimitation.
L'AUT a également suggéré l'élaboration de projets de restauration des monuments historiques et la mise à profit de leur valeur symbolique dans la promotion du secteur touristique, ainsi que la mise en place d'une stratégie d'intervention dans le domaine de la préservation du patrimoine architectural contemporain, qui se trouve dans la partie extra-muros de l'ancienne Médina.
Riche de par son passé, qui remonte aux premiers balbutiements de l'histoire, forte par ses monuments qui rendent l'écho des différentes civilisations qui se sont succédées, de part et d'autre de la Méditerranée, la Médina de Tanger et ses environs immédiats recèlent un legs patrimonial important qu'il convient de sauvegarder.
Des recherches archéologiques, entamées depuis le début du siècle dernier dans la région, ont déterré plusieurs sites le long de la côte Atlantique, à l'ouest de la ville de Tanger, dont les célèbres grottes d'hercules, ainsi que d'autres vestiges du paléolithique et du néolithique.
D'autres fouilles ont permis la mise à jour d'autres sites qui remontent à l'ère phénicienne et romaine, dont les nécropoles de Marshan, dans l'ancienne médina, les sites de Couta et des Akouass, ainsi que la cité de Zilil et le site de Tabernii, aux environs de Tanger.
De son passé cosmopolite, la Médina de Tanger garde encore plusieurs monuments historiques dont l'architecture rappelle l'apport des civilisations et de puissances qui s'y sont succédées, évoquant, tour à tour, l'époque andalouse, anglaise, portugaise, espagnole, française et italienne, outre le patrimoine architectural contemporain des monuments édifiés dans la partie extra-muros de la ville.
Dar Ghaylan à Tanger
Située à 2,5 km à l'est de l'ancienne Médina, la forteresse de la baie de Tanger dite d'Alkhadir Ghaylan ou Kasbat Ghaylan, se trouve actuellement dans un état de dégradation avancée et catalyse, de par le sort qui lui est réservé sous l'urbanisation rampante, l'ensemble des menaces qui pèsent sur le patrimoine architectural de la ville.
De nos jours, le sort de ce monument demeure ignore et dépend, en grande partie, de la décision des pouvoirs publics, notamment les aménageurs et les gestionnaires de l'espace urbain au niveau de la ville, relève M. Abdellatif Elboudjay, conservateur des monuments historiques de Tanger.
Fondée vraisemblablement en 1664 par le Mujahid Khadir Ghaylan, qui dominait tout l'arrière-pays, du temps où Tanger fut sous domination anglaise, cette forteresse, qui fait partie du périmètre urbain et côtier de la ville, est actuellement menacé par l'expansion urbaine.
Déjà, en 1969, une brèche a été ouverte dans le mur nord de ce monument pour y faire passer une route, rappelle M. Elboydjay, ajoutant qu'à partir de 1984-85, un tronçon du rempart nord a été disloque de la masse pour être intégré dans les jardins d'une résidence estivale.
Récemment, un canal d'assainissement a été aménagé à l'intérieur de la forteresse le long du mur, et dernièrement, comme pour terminer cette chaîne d'actions destructrices infligées au monument, une bâtisse non intégrée a pris place, d'une manière spectaculaire, au nord-est des vestiges, indique-t-il, tout en relevant que la protection de ce site est une obligation morale pour chaque citoyen, mais aussi une responsabilité publique collective.
Revenant sur l'affectation attribuée au site dans les documents d'urbanisme, il souligne que ce monument, qui ne constitue pas d'obstacle ni pour l'expansion urbaine, ni pour l'investissement, offre, en plus de son aspect patrimonial et sa valeur symbolique, des possibilités inégalées d'intégration dans un projet de mise en valeur culturelle et de développement socio-économique, compte tenu de son emplacement dans un périmètre à vocation touristique.
Pour ce faire, M. Elboudjay invite les services concernés (élus locaux, délégation de la Culture, Agence urbaine, ministère du Tourisme, mécènes). A élaborer un programme de développement urbain et touristique dans les terrains avoisinants ce moment conjointement à une action de réhabilitation. M. Elboudjay estime nécessaire de procéder, d'urgence, à la consolidation des parties endommagées et défectueuses (tours, remparts, porte) et à l'installation d'une clôture de délimitation.
