Aussi, l'organisation de ce spectacle répond à l'objectif premier de l'association : venir en aide aux personnes atteintes de cette maladie.
Lors de l'exercice quotidien de la médecine au Maroc, la fréquence élevée mais sous-estimée des maladies systémiques (M.S.) dans notre pays a été relevée. Ceci a poussé à la création en 1996, de l'Association de lutte contre les maladies systémiques dite par abréviation ALMS. Elle est à but non lucratif, siège au service de médecine interne, pavillon 38 - CHU Ibn Rochd et a pour objectifs d'informer les malades, le corps médical et paramédical, d'apporter un soutien moral et matériel aux patients atteints de maladies systémiques avant qu'ils ne deviennent des handicapés physiques et de promouvoir la recherche médicale dans le domaine des maladies systémiques. Les MS sont des maladies inflammatoires chroniques diffuses touchant plusieurs organes (peau, articulations, yeux, rein, cœur, vaisseaux, système nerveux central). Elles sont fréquentes dans notre pays mais sous-estimées vu l'absence d'un registre national de ces maladies. Elles sont parfois graves souvent sévères à prendre toujours au sérieux.
La maladie
La prise en charge tardive de ces patients conduits parfois au décès et le plus souvent au grand risque d'handicap physique (cécité, hémiplégie, paraplégie, insuffisance rénale, infarctus du myocarde … etc)
Nous désignons brièvement certaines MS et citerons les autres : La sclérodermie, le syndrome de gougerot-Sjögren, la maladie de Takayasu, la sacroïdose, les vascularites nécrosantes, la maladie de Still, la maladie de Buerger, les urticaires systémiques, les amyloses, les fibroses systémiques … etc.
D'abord, la maladie de berchet qui est très fréquente dans notre pays . A titre d'exemple, au service de médecine interne nous avons observé 900 cas de maladie de Behçet. Elle atteint l'homme jeune entre 20 à 40 ans. Elle se caractérise par des aphtes (ulcérations) buccaux, génitaux. La prise en charge tardive conduit parfois au décès et le plus souvent à la cécité (40% des cas), hémiplégie, paraplégie. La maladie «Lupus érythémateux dissémine», quant à elle, touche essentiellement la femme entre 20 et 30 ans, elle atteint la peau, les articulations, le rein, le cœur, les vaisseaux, le système nerveux central. La fréquence dans le service de médecine interne est de 300 cas.
L'évolution non traitée conduit vers le décès ou à l'insuffisance rénale nécessitant Hémodialyse, ou encore à l'hémiplégie, l'infarctus du myocarde, et la grossesse à très haut risque.
Il y a aussi la «Spondylarthrite ankylosante»: C'est un rhumatisme inflammatoire chronique. La fréquence est de 257 cas dans le service de médecine interne du CHU Ibn Rochd. Cette affection survient chez l'homme jeune et se caractérise par des douleurs lombaires avec raideur matinale aboutissant à une soudure de la colonne vertébrale. Elle peut toucher les yeux (cécité), le cœur, le poumon.
La «Polyarthrite rhumatoïde» est le type le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. Sa prévalence est de 1 à 4% chez la femme aux USA. Touchent essentiellement la femme entre 40 et 50 ans, elle atteint les mains, les pieds et les genoux. C'est une polyarthrite déformante, destructrice et handicapante (genoux, hanches). Il peut y avoir aussi une atteinte cardiaque, rénale et neurologique. Au Maroc, nous n'avons pas de statistiques, mais au service de médecine interne du CHU Ibn Rochd, nous avons observé plus de 1.100 cas de polyarthrite Rhumatoïde.
Vient enfin la «Gougerot-Sjögren ou Syndrome sec» la fréquence de cette maladie est de 1 cas pour 500 habitants, dans le service de médecine interne, nous avons observé plus de 250 cas de Gougerot-Sjögren. Elle se caractérise par un tarissement des sécrétions lacrymales et salivaires et touche le plus souvent la femme vers 45 ans.
Les malades n'ont plus de salive et de larmes.
Il y a une sécheresse cutanée, vaginale et bronchique. Les patients ont des difficultés à avaler (dysphagie) et à respirer (dyspnée) et présentent une polyarthrite.
Ce syndrome de Gougerot-Sjögren peut être primitif ou secondaire à une connectivité (polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux disséminé, dermatopolymyosite, sclérodermie), ou à une maladie auto-immune (thyroïdite, hépatite, anémie hémolytique… etc). Ce syndrome sec peut se compliquer de lymphome (cancer du sang). Sur le plan de la fréquence, dans le service de médecine interne du CHU de Casablanca, on dénombre 1.200 hospitalisations par an et 6.000 consultations par an. Plus de 60% de ces consultations et hospitalisations sont constituées par ces maladies systémiques.
La prise en charge tardive des patients atteints des maladies systémiques conduit souvent à des handicaps physiques sévères: cécité, hémiplégie, paraplégie, infarctus du myocarde, insuffisance rénale nécessitant l'hémodialyse, impossibilité pour les jeunes femmes d'avoir des grossesses… etc .
L'ALMS travaille en collaboration avec des sociétés et des associations marocaines s'occupant des handicapés physiques. L'ALMS est également soutenue par plusieurs sociétés savantes et associations médicales étrangères telles que : l'Européen League Against Rheumatism (EULAR), la Société nationale française de médecine interne (SNFMI), la Société française de rhumatologie (SFR), l'Association de lutte Anti-rhumatismale (AFLAR).
Lors de l'exercice quotidien de la médecine au Maroc, la fréquence élevée mais sous-estimée des maladies systémiques (M.S.) dans notre pays a été relevée. Ceci a poussé à la création en 1996, de l'Association de lutte contre les maladies systémiques dite par abréviation ALMS. Elle est à but non lucratif, siège au service de médecine interne, pavillon 38 - CHU Ibn Rochd et a pour objectifs d'informer les malades, le corps médical et paramédical, d'apporter un soutien moral et matériel aux patients atteints de maladies systémiques avant qu'ils ne deviennent des handicapés physiques et de promouvoir la recherche médicale dans le domaine des maladies systémiques. Les MS sont des maladies inflammatoires chroniques diffuses touchant plusieurs organes (peau, articulations, yeux, rein, cœur, vaisseaux, système nerveux central). Elles sont fréquentes dans notre pays mais sous-estimées vu l'absence d'un registre national de ces maladies. Elles sont parfois graves souvent sévères à prendre toujours au sérieux.
La maladie
La prise en charge tardive de ces patients conduits parfois au décès et le plus souvent au grand risque d'handicap physique (cécité, hémiplégie, paraplégie, insuffisance rénale, infarctus du myocarde … etc)
Nous désignons brièvement certaines MS et citerons les autres : La sclérodermie, le syndrome de gougerot-Sjögren, la maladie de Takayasu, la sacroïdose, les vascularites nécrosantes, la maladie de Still, la maladie de Buerger, les urticaires systémiques, les amyloses, les fibroses systémiques … etc.
D'abord, la maladie de berchet qui est très fréquente dans notre pays . A titre d'exemple, au service de médecine interne nous avons observé 900 cas de maladie de Behçet. Elle atteint l'homme jeune entre 20 à 40 ans. Elle se caractérise par des aphtes (ulcérations) buccaux, génitaux. La prise en charge tardive conduit parfois au décès et le plus souvent à la cécité (40% des cas), hémiplégie, paraplégie. La maladie «Lupus érythémateux dissémine», quant à elle, touche essentiellement la femme entre 20 et 30 ans, elle atteint la peau, les articulations, le rein, le cœur, les vaisseaux, le système nerveux central. La fréquence dans le service de médecine interne est de 300 cas.
L'évolution non traitée conduit vers le décès ou à l'insuffisance rénale nécessitant Hémodialyse, ou encore à l'hémiplégie, l'infarctus du myocarde, et la grossesse à très haut risque.
Il y a aussi la «Spondylarthrite ankylosante»: C'est un rhumatisme inflammatoire chronique. La fréquence est de 257 cas dans le service de médecine interne du CHU Ibn Rochd. Cette affection survient chez l'homme jeune et se caractérise par des douleurs lombaires avec raideur matinale aboutissant à une soudure de la colonne vertébrale. Elle peut toucher les yeux (cécité), le cœur, le poumon.
La «Polyarthrite rhumatoïde» est le type le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. Sa prévalence est de 1 à 4% chez la femme aux USA. Touchent essentiellement la femme entre 40 et 50 ans, elle atteint les mains, les pieds et les genoux. C'est une polyarthrite déformante, destructrice et handicapante (genoux, hanches). Il peut y avoir aussi une atteinte cardiaque, rénale et neurologique. Au Maroc, nous n'avons pas de statistiques, mais au service de médecine interne du CHU Ibn Rochd, nous avons observé plus de 1.100 cas de polyarthrite Rhumatoïde.
Vient enfin la «Gougerot-Sjögren ou Syndrome sec» la fréquence de cette maladie est de 1 cas pour 500 habitants, dans le service de médecine interne, nous avons observé plus de 250 cas de Gougerot-Sjögren. Elle se caractérise par un tarissement des sécrétions lacrymales et salivaires et touche le plus souvent la femme vers 45 ans.
Les malades n'ont plus de salive et de larmes.
Il y a une sécheresse cutanée, vaginale et bronchique. Les patients ont des difficultés à avaler (dysphagie) et à respirer (dyspnée) et présentent une polyarthrite.
Ce syndrome de Gougerot-Sjögren peut être primitif ou secondaire à une connectivité (polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux disséminé, dermatopolymyosite, sclérodermie), ou à une maladie auto-immune (thyroïdite, hépatite, anémie hémolytique… etc). Ce syndrome sec peut se compliquer de lymphome (cancer du sang). Sur le plan de la fréquence, dans le service de médecine interne du CHU de Casablanca, on dénombre 1.200 hospitalisations par an et 6.000 consultations par an. Plus de 60% de ces consultations et hospitalisations sont constituées par ces maladies systémiques.
La prise en charge tardive des patients atteints des maladies systémiques conduit souvent à des handicaps physiques sévères: cécité, hémiplégie, paraplégie, infarctus du myocarde, insuffisance rénale nécessitant l'hémodialyse, impossibilité pour les jeunes femmes d'avoir des grossesses… etc .
L'ALMS travaille en collaboration avec des sociétés et des associations marocaines s'occupant des handicapés physiques. L'ALMS est également soutenue par plusieurs sociétés savantes et associations médicales étrangères telles que : l'Européen League Against Rheumatism (EULAR), la Société nationale française de médecine interne (SNFMI), la Société française de rhumatologie (SFR), l'Association de lutte Anti-rhumatismale (AFLAR).
