A ce propos, M. Zakaria Moudden, chercheur au Centre Royal de recherches spatiales et M. Azzedine Diouri de la Direction de la Météorologie nationale ont tenu conjointement, vendredi dernier, un point de presse pour présenter le satellite et ses spécificités ainsi que les services qu'il rend à notre météo nationale. Pour M. Moudden, la construction et le montage de ce premier satellite par des compétences marocaines brise le mythe de la recherche spaciale.
Léger (à peine cinquante kilogrammes) et performant, Zarkaa Al Yamama permet, selon lui, d'offrir une information précise et ponctuelle sur la pression atmosphérique, le sens des vents, l'humidité et les réserves des barrages.
Il va même jusqu'à déterminer, avec exactitude la position des navires en haute mer, des véhicules, avions et animaux et fait la distinction entre les sites couverts par la végétation et ceux qui sont désertiques.
M. Moudden a précisé par ailleurs que le montage du satellite est original, son système caméras est souple et permet des prises de vue voulues. Pour lui, la réussite de cette première expérience ouvre de nouvelles perspectives en matière de recherche scientifique dans note pays.
Pour sa part, M. Diouri a indiqué que le Maroc veut se doter d'une cinquantaine de stations météorologiques. Il dispose actuellement de 47 dont celle installée au Sommet de l'Oukaïmeden depuis le 2 mai 2002 et qui transmet ses informations au centre météorologique de Casablanca via le satellite Zerkaa Al Yamama.
Pour l'avenir, la Direction de la Météorologie nationale compte étendre sa coopération avec le Centre Royal d'études spatiales à d'autres régions du Maroc non_couvertes par le réseau actuel comme les sites de Bouiblane, Lalla Takerkouste et Michlifen (région d'Ifrane) ou d'autres sommets de Rif ou de la chaîne de l'Anti-Atlas.
Avec la mise sur orbite de ce premier satellite marocain, la volonté des météorologues marocains de réduire leur degré de dépendance de l'étranger s'est renforcée.
De nombreuses institutions nationales et étrangères, publiques et privées ont également exprimé le désir de bénéficier des services de ce satellite dont la maintenance et l'entretien sont assurés par des compétences nationales.
Pour l'histoire, rappelons que Zarkaa Al Yamama est le nom de cette femme ayant vécu au Yémen avant l'avènement de l'Islam et qui était réputée pour la force de son acuité visuelle. Atteinte par l'âge, elle a alerté, un jour sa tribu de l'imminence d'une attaque d'une tribu rivale. Au loin elle a vu des palmiers se déplacer. Ne l'ayant pas crue, les siens lui crevèrent les yeux.
Mal leur en a pris; des guerriers camouflés derrière des palmiers-dattiers les ont surpris quelques jours plus tard en plein sommeil et les décimèrent.
Léger (à peine cinquante kilogrammes) et performant, Zarkaa Al Yamama permet, selon lui, d'offrir une information précise et ponctuelle sur la pression atmosphérique, le sens des vents, l'humidité et les réserves des barrages.
Il va même jusqu'à déterminer, avec exactitude la position des navires en haute mer, des véhicules, avions et animaux et fait la distinction entre les sites couverts par la végétation et ceux qui sont désertiques.
M. Moudden a précisé par ailleurs que le montage du satellite est original, son système caméras est souple et permet des prises de vue voulues. Pour lui, la réussite de cette première expérience ouvre de nouvelles perspectives en matière de recherche scientifique dans note pays.
Pour sa part, M. Diouri a indiqué que le Maroc veut se doter d'une cinquantaine de stations météorologiques. Il dispose actuellement de 47 dont celle installée au Sommet de l'Oukaïmeden depuis le 2 mai 2002 et qui transmet ses informations au centre météorologique de Casablanca via le satellite Zerkaa Al Yamama.
Pour l'avenir, la Direction de la Météorologie nationale compte étendre sa coopération avec le Centre Royal d'études spatiales à d'autres régions du Maroc non_couvertes par le réseau actuel comme les sites de Bouiblane, Lalla Takerkouste et Michlifen (région d'Ifrane) ou d'autres sommets de Rif ou de la chaîne de l'Anti-Atlas.
Avec la mise sur orbite de ce premier satellite marocain, la volonté des météorologues marocains de réduire leur degré de dépendance de l'étranger s'est renforcée.
De nombreuses institutions nationales et étrangères, publiques et privées ont également exprimé le désir de bénéficier des services de ce satellite dont la maintenance et l'entretien sont assurés par des compétences nationales.
Pour l'histoire, rappelons que Zarkaa Al Yamama est le nom de cette femme ayant vécu au Yémen avant l'avènement de l'Islam et qui était réputée pour la force de son acuité visuelle. Atteinte par l'âge, elle a alerté, un jour sa tribu de l'imminence d'une attaque d'une tribu rivale. Au loin elle a vu des palmiers se déplacer. Ne l'ayant pas crue, les siens lui crevèrent les yeux.
Mal leur en a pris; des guerriers camouflés derrière des palmiers-dattiers les ont surpris quelques jours plus tard en plein sommeil et les décimèrent.
